1 - Faire torréfier noisettes 8 minutes à 180 ° puis décortiquer quand refroidies.
2 - Pour la préparation au chocolat :
Faire fondre le chocolat.
Le faire refroidir un peu (ou le tempérer si vous pouvez) et ajouter l’huile de coco et huile essentielle si vous en mettez, mélanger.
3 - Pour la crème :
Prélever le zest du ou des citrons et presser pour 60 g de jus.
Couper les avocats et en prélever la chair et faire la crème en mixant tous les ingrédients ensemble, avec une partie du zest (facultatif).
4 - Pour faire les chocolats :
Napper vos moules d’au moins 2 couches avec passage au congélateur entre chaque d’une 10ène de minutes ou mettez directement de la crème dans des moules avec congélation d’au moins 1 h avant de démouler et tremper dans le chocolat et décorer, ou mettre la crème dans des moules nappés et une ou deux noisettes, puis au congélateur pendant environ 1 h avant de recouvrir de chocolat, éventuellement décorer de zest de citron ou de noix de coco râpée, et de démouler.
Mettre au congélateur pour offrir le jour j, éventuellement dans un emballage cadeau, avec pour recommandation, si consommation pas rapide, de conserver les chocolats au congélateur et d’en sortir un chocolat une 10ène de minutes avant de le manger.
Désolé si c’est un peu laborieux à regarder et écouter, le masque a besoin de repos, suite au prochain épisode !
* Lettre d’informations : Ma mort, L’orgueil et la vanité, BalanceTonPorc, Question au Président, L’union fait la farce !, Le sémite et l’antisémite, Tueurs-nés, PAUSE SUR IMAGE, à vos amours, à nos amis, L’islamo-gauchisme, La solution à vos problèmes… de cœur., J’entends les Catalans, ÉDOUARD, PHILIPPE ET MOULOUD, Un barbu… Quel cauchemar !, De Saint Charles à Las Vegas, PARLER C’EST VIOLER, Qui ne se fait pas sauter n’est pas français !, L’attente, Pas de Joha à Doha : https://www.lejournaldepersonne.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=214
* Lettre d’informations : Soutien du journal de Personne, La confession de Jean-Marie, Le deuxième homme, LA PATRIE DES INSOUMIS, Les fins du F.N., Samedi… quelque chose., La tournante immobilière, Tirs croisés à l’ONU, La Palestine toute nue à l’ONU, MACRON, c’est votre inconscient : https://www.lejournaldepersonne.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=213
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
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Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour dans le monde,
L’impérialisme soit rendu souvenance,
Ainsi que dans le ciel et sur terre, les frondes
Vivement qu’un jour les marchands d’armes,
Qu’un jour les jongleurs avec vie,
Les créateurs de vacarmes
Écoutent les souffles qui résonnent jusqu’aux parvis
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour des citoyens
Arrivent à faire convergence,
A changer le mauvais sort fait aux « indiens »
Vivement qu’un jour les spéculateurs,
Qu’un jour les marchés des ingérences
Soient rendus cendre par la bienveillance,
De l’enchantement dans les cœurs
Vivement qu’un jour, dans la vie des chemins,
Qu’un jour au-delà des tempêtes et des errances,
Se partage l’eau fraîche et se multiplient les pains
Entre voyageurs et sédentaires, le ciel étoilé pour puissance.
Des fleurs des champs de la France,
En effervescence,
Choisissent une rose
Et font des tranchées
Pour que la leur soit hissée,
Trône un temps en virtuose
Dans les allées du jardin,
Des jardiniers arrosent,
Diverses places en lien,
Ils choisissent aussi de la rose,
Les épines et les pétales
Utilisés pour leur Graal
Un jardin, des outils et des camps,
Certaines fleurs hésitent
Face au jeu des urnes en rite,
Tournées vers le ciel ou leur champ,
La rosée de l’aube en création,
Mais la voie d’Élysée à son horizon.
A l’instant
Où se voit le visage d’un(e) heureux(se),
Une carte tirée et jouée sous le signe de la bonne étoile,
Île paradisiaque trouvée et savourée au hasard des cieux
Et qu’importe s’il n’est que fugace,
si l’heur n’est pas à la bonne heure,
si les remous de la trame font boire de la tasse,
c’est un tout qui fait s’épanouir les fleurs
Le fil se déroule « pas » après « pas »,
avec les instants manqués et de grâce,
de « da capo » à la page suivante de la voie,
des sorts se font avec ou sans audace
Puis, pour certains, un instant,
La bonne heure au visage de bonheur,
Se partage les mets et de l’humeur joviale,
Et du printemps à l’hiver, du fond des yeux.
Le long d’une allée de tombes, je marchais,
Imaginant des morts se manifester,
Mes grands-parents maternels me saluer,
Me donner des nouvelles des paternels,
Et moi parler de l’ère, de la terre au ciel,
De mes bourdes, des statues et vases fêlés,
D’instants passés, d’idées, d’horizons, de rêves,
De forces, faiblesses, contingence et sève.
Le long d’une allée de tombes, je regardais,
J’écoutais, respirais la vie hors de portée
Des en cercueils qui ne peuvent plus se lever,
En dehors des fugaces souvenirs persistants,
Je réfléchissais à tout ce qui peut être essayé,
Pansé, réalisé, forgé d’instant en instant,
A la beauté de sillons tracés et à tracer,
Au clin d’œil d’une étoile filante aux incarnés.
Le long d’une allée de tombes, je repartais,
Savourant, empli de l’instant, des creux aux sommets,
Je regardais un vol d’oiseaux comme en fête,
Non loin d’un clocher sonnant l’heure écoulée ;
Par-delà les aléas, les échecs, étiquettes,
Je pensais aux chemins des conducteurs et passagers,
Au sort des vies croisées, puis les voies passées,
Aux évolutions, actions des existences aspirées.
Le premier jour de Samain, Pygmalion, druide mage de son village, en rentrant de sa journée à faire quelques exorcismes contre des possessions - courantes en cette période de l’année propice aux ouvertures vers “l’Autre Monde” - se posa devant son bureau, face au parchemin prêt à être ancré par la noosphère de sa planète bleue. Celui-ci lui délivrait chaque jour, quand il l’ouvrait, via paysages lettrés apparaissant sur le papier, des histoires et des thèses différentes, au « hasard du grand tout ». Ce soir-là il découvrit une histoire qui lui fit imaginer la femme de ses rêves. Il ne savait trop si elle était parfaitement décrite ou si c’était l’œuvre de son imagination face à la lecture, ou un peu des deux, mais il se demanda si elle avait été ou était de ce monde, ou si elle avait été imaginée par un autre esprit qui l’avait ainsi fait naître dans la noosphère. Toujours est-il qu’il contempla un long moment le parchemin en imaginant la belle en sortir et prendre corps devant lui.
Quand il sortit de sa rêverie, en rangeant l’enroulé, il lorgna du côté de l’armoire où étaient posé son grimoire et de ses potions. Avec ses pouvoirs de mage-sculpteur, il aurait pu faire une ersatz se rapprochant de son aspiration, mais il ne pouvait lui donner ainsi toute une âme. Il se résigna à aller rejoindre les songes des yeux fermés.
Cette nuit, il eut l’impression d’avoir rêvé d’elle et peu après son réveil, ou bien rêvait-il encore ?, quand il alla dans son bureau, il vit la femme en chair et en os.
« Est-ce que… Est-ce un rêve ? Êtes vous un esprit de l’autre monde venu me hanter en cette occasion de Samain ? Si l’on peut parler ainsi vu tout le charme qui émane de vous ! »
« Je… je ne sais pas ! Que fais-je ici ? Est-ce que moi-même je rêve ? Êtes-vous le fruit d’une drôlerie de mon imagination ? »
« Euh… Vous me mettez le doute… Mais pourquoi serais-je le fruit d’une drôlerie ? Je suis pas un drôle de djinn quand même ! J’ai l’air si peu sérieux ? »
« Oh, eh bien, disons que vous sortez de l’ordinaire ! Et cette pièce est… étrange ! »
« Si c’est mon accoutrement, c’est que vous n’êtes pas de la même culture que la mienne ? De laquelle venez-vous ?! »
« Je… Je ne sais pas trop… En fait… »
« Vous savez au moins qui vous êtes ?! »
« Cela oui ! Si l’on peut considérer vraiment le savoir. Je m’appelle Galatée ! Et vous ? »
Pygmalion se pinça puis se regarda dans le miroir de la pièce, accroché au mur dos au bureau.
« Je n’ai pas cette impression ! Mais d’habitude les esprits en visite lors de Samain en savent plus sur eux. Est-ce les pouvoirs de mon inconscient en cette période où la magie est amplifiée, qui vous ont fait sortir d’un lieu tel que les limbes, voir prendre corps depuis la noosphère ? J’en ai entendu des histoires extraordinaires, mais rien de tel. Ou ai-je fait un sort en état de somnambulisme ? »
« Ne me demandez pas ! Je sais au moins que… Euh… »
« Voulez-vous bien me donner votre main ? Ou plutôt me la tendre ? Que l’on voit ce qu’il se passe ! »
Lorsque la main de Galatée effleura la sienne, Pygmalion ouvrit les yeux, assis face à son bureau. Avait-il fait un simple rêve ? Comment était-il arrivé là ? Il était certain d’être allé dormir sur sa paille. A travers la fenêtre, les lueurs de l’aube s’infiltraient comme lors de la présence de son rêve. Il alla rendre des menus service au villageois lors de cette seconde journée puis, pendant la nuit, il eut de nouveau la visite de Galatée, avec la même sensation de réalisme surnaturel que la veille. Si il se « réveillait » à un moment ou un autre, toujours face à son bureau, qu’il ne pouvait être certain de la nature de Galatée, il avait au moins le plaisir de partager des moments avec elle, de faire un peu plus sa connaissance. Du moins, se disait-il.
Le dernier jour de Samain, après une soirée à avoir allumé les feux de joie avec le bois sec sacré et être rentré avec des braises, comme de coutume, il mit du temps avant de s’endormir. Il avait peur de voir pour la dernière fois Galatée. Ses apparitions, quelle que soit la magie autour, étaient sûrement favorisées par la période d’ouverture vers “l’Autre Monde”. Même si elle n’en venait pas à proprement dit, ou différemment des autres esprits, peu de probabilité que cela soit une coïncidence. Il pria ainsi du plus profond de son être la grande déesse de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre Galatée après son réveil, ou de pouvoir continuer à la côtoyer les jours suivants, encore et encore.
Samain passé, Pygmalion fut introuvable dans le village. Non qu’il fut devenu un esprit de “l’Autre Monde” ou qu’il l’eut été dans cette histoire. Il fut exaucé d’une certaine façon. Du moins, certains possesseurs d’un parchemin comme celui de Pygmalion purent lire une mythologie laissant entendre que ce put être le cas dans une autre dimension où la grande déesse l’aurait fait s’incarner.
Au début de la nuit des temps,
Chronos, en apercevant Gaïa,
Eut une sensation qui le remua,
A en dessiner tout le tour d’un cadran.
Il vit alors l’univers se forger
Et la belle danser sur sa planète,
Parer des couleurs des saisons
Au cours du sablier à voyager.
Sans expérience, avec l’aide des comètes,
Dans un premier temps sans son diapason,
Il tenta de lui faire des clins d’œil,
Au risque de provoquer des collisions.
Elle, de ces fruits, des poussières stellaires,
Se fabriqua un satellite, comme un tapis de feuilles
Sur lequel elle pourrait partager des aspirations, de ses visions
Avant de pouvoir le rencontrer sur la terre.
Mais les grains de la source continuèrent de s’écouler
Et une nuit Chronos fut amener à d’autres galaxies,
Et Gaïa continua de vivre ses saisons
Et apprendre à connaître des habitants de la Voie lactée.
Ils ne voulaient toutefois, ne pouvaient pas s’oublier sans être en anoxie,
Ils décidèrent et mirent tout œuvre pour construire un pont
Et se retrouvèrent ainsi à volonté, le jour et la nuit, au fil du temps,
Vécurent leur éternité vers le ciel de l’absolu, de printemps en printemps.
Présentation : « Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quitter pour vivre simplement sous une tente fabriquée de ses mains.
Sylvie Barbe est la première femme en France à avoir vécu dans une yourtes. Défricheuse d’un mode de vie sobre et autonome elle nous parle dans ce film de son bonheur d’avoir réussi à incarner son rêve d’intégrité et de cohérence. Elle témoigne de son expérience et nous dévoile comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité.
On découvre comment on peut vivre dans une grande simplicité, en ne consommant que des énergies autonomes et renouvelables, dans un grand respect de la nature, sans coopération avec le consumérisme et en intégrant au quotidien la poésie dans sa vie. Elle nous parle de sa solitude, de son exigence, de sa rencontre avec elle même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un chemin vers l’éveil s’est tracé. »
* Human : VOL.1 sur les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté : https://youtu.be/FLqft-ICVQo
Présentation de la trilogie : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur. »
Présentation : « Matthieu Ricard aborde d’une façon remarquable les notions d’altruisme, d’amour et de compassion. Ses nombreux travaux avec le monde scientifique (Mindfulness) lui permettent de nous faire part d’une multitude d’anecdotes d’une grande puissance ! »
Introduction : « Il ne faut pas désespérer des êtres humains quand les neurosciences démontrent que l’empathie – qui ne se réduit pas à la capacité à se mettre à la place d’autrui et l’altruisme - cette propension désintéressée à se consacrer aux autres – ont des bases biologiques universelles. Dans les laboratoires américains et allemands où les réalisateurs ont enquêté, les chercheurs mettent expérimentalement en évidence que des enfants très jeunes, des grands singes mais aussi des souris ont spontanément des comportements d’entraide non associés à une récompense. On voit notamment des bébés à partir de l’âge de trois mois à qui on présente une petit spectacle de marionnettes mettant en scène un ours en peluche aidant un congénère en difficulté et un autre disons plus méchant, choisir de garder l’ours coopérant. Cette compréhension morale élémentaire, s’il s’agit de cela, mérite de réviser ce qu’on croit savoir sur le psychisme des tout-petits et même d’enfants de 18 mois : ceux-ci arrêtent de jouer pour aider un adulte à ramasser le crayon qu’il a laissé tomber sans en avoir la moindre gratification. Qui plus est, en poursuivant l’expérience avec deux groupes distincts, ceux qui ont reçu une gratification pour cet acte altruiste finissent par aider moins que les autres ! Les psychanalystes sont toujours contents quand les neurochercheurs apportent la preuve scientifique de ce qu’ils ont constaté à savoir qu’un enfant, aussi jeune soit-il est capable, avec les moyens dont il dispose, de prendre en charge celui dont il perçoit la détresse sans rien attendre en retour. Une autre expérience fait réfléchir sur ce qui serait un trait fondamental de la nature humaine : elle montre que très précocement, les enfants divisent le monde entre ceux qui sont « comme eux » et qu’ils préfèrent et ceux qui sont différents d’eux et qu’ils excluent. »
Extrait du début : « Le système nerveux. Cette chose commune à tous les animaux, leur permettant - avant tout - de survivre. Et qui, si on suit la théorie scientifique de L’éloge de la fuite, nous guide inconsciemment dans chacune de nos actions. Rend possible toutes les stratégies de domination, matrice essentielle de compréhension de notre organisation économique et sociale, du système politique et de la société de consommation.
Le système nerveux, base d’une domination omniprésente
Chirurgien, biologiste, spécialiste du système nerveux, inventeur de drogues psychotropes, philosophe « vulgarisateur » des neurosciences… Multidisciplinaire, Henri Laborit a su montrer une rare capacité d’extrapolation de sa formation scientifique afin de faire émerger une matrice de compréhension des comportements animaux et humains plus performante. Il fut le premier à exprimer l’idée que le système nerveux peut être responsable de tous nos actes, mais aussi, partant, du système de domination sociale. Et à construire toute une philosophie autour, faisant ainsi des liens uniques entre biologie animale et organisation sociale. »
* Culture en Déclin - Episode 3 - TCV : Trouble de la Consommation-Vanité (vostfr, sous-titres peuvent être à activer) :
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes. Alors si vous en avez l’élan, pour la soutenir, vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) du film “Le procès d’un procès” : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Près du jardin, s’entendent les battements de lumière,
Résonne le chant de la terre au ciel.
Le temps passe, mais il est un feu que rien n’altère
Tel un guet gravé sur et sous l’oriel.
Dans le jardin, germes, sur le terreau de cendres et de sang,
Entretenus par les murmures et les inspirations,
S’épanouissent et embaument aux pieds des élans,
Autour de la fragrance éternelle de la création.
Dans l’un, dénudé au cœur du voile des mains divines,
La conscience s’abreuve, évite de s’assoupir.
Près des pétales et branches qui se dessinent,
L’amour danse, se repose, reprend, vit sans vieillir.
Je suis moussaillon sur un bateau qui vient de passer sous un fanion estampillé France, informant du nom des eaux naviguées. A la roue du gouvernail, une capitaine expérimentée qui avait déjà bravé les dangers de toutes les mers de la planète bleue, et une gardienne à ses côtés transmettant les ordres ou suggestions, en fonction des situations. Devant nous, d’autres bateaux, plus ou moins grands, plus ou moins petits, certains proches d’une barque. Tous voiles ouvertes en direction d’un trône géant qui doit être bien ancré au fond des eaux, car il ne bouge pas, est semblable à une drôle d’île, pendant que nous sommes cahotés.
Lorsque je regarde le garde manger des embarcations proches, je constate qu’il reste surtout des tonneaux d’eau, comme sur le nôtre. Bien que déconseillé sur ce territoire marin par une mention sur un bandeau tournant dans le ciel, du fait de la présence de piranhas, certains ont sorti les cannes. Il ne faut quelques vagues avant qu’ils ne se fassent manger les lignes, pour les plus chanceux.
Soudain, je réalise qu’il y a trois géants verts sur un tonneau gigantesque, flottant près du trône, à sa droite. Deux essayent de le secouer, de le tirer vers eux, d’une main, leur autre main tenant un drôle de monoculaire pointé dans plus ou moins toutes les directions. La troisième géante semble se consacrer à l’observation, si ce n’est quelques chants et sa signature qu’elle pose de temps en temps sur des parchemins volants, et…
Après un flottement, un des deux géants verts qui secouaient le trône, saute dans l’eau, cherche à tout faire virer sur la droite, quitte à faire chavirer. Comme si entre deux temps, le temps s’est suspendu, se dévoile un étrange dispositif, de fils plus ou moins épais et de tuyaux, invisible jusque là dans l’écoulement du flux, qui s’est relié à tous les bateaux sans qu’ils aient pu y prendre garde, aux tonneaux et aux vivres, aux coffres, aux marins, aux géants, au trône, à l’intérieur ? jusqu’à un étrange nuage au-dessus ? Ou c’est le nuage qui est relié au trône ? Difficile de savoir. Par contre, les habitants de l’île du trône n’ont pas trop l’air de s’inquiéter de tous les remous : ils sirotent tranquillement ce qui s’écoule du dispositif.
Lorsque je me tourne vers la capitaine pour l’avertir du danger, je réalise qu’il n’y a aucun fil, qu’elle a déjà dû les couper sans que j’y prenne garde, du fait de son épée sortie, dans une main, l’autre sur la roue, son chapeau relevé, montrant son visage légèrement souriant et ses yeux scrutant la scène. Mais son front se plisse, laissant transparaître une inquiétude, les géants verts se faisant de plus en plus agités, avec des dorés qui ont pointé le bout de leur nez. Face à la menace, elle fait un signe de la main, fait tourner la roue, puis la gardienne demande à tous d’aller à bâbord, sûrement dans l’objectif de tenter de ne pas se faire happer, d’éviter que l’on ne penche de trop, que le gouvernail puisse rester opérationnel. Pendant que nous nous exécutons, je vois les barques les plus petites, mis à part celles que des bateaux ont accroché à leur proue, chavirer et tomber dans le tourbillon des géants dorés, certains le faisant délibérément, pensant éviter le pire, renforçant visiblement ainsi les forces des dorés.
Bravant le danger, la capitaine s’élance alors vers l’avant et lance son épée tel un boomerang, en vue de couper les fils. Nous sommes plusieurs à suivre, à essayer de faire de même, certains le faisant en récitant des prières. En réponse, divers géants que je n’avais pas encore vus se mettent à agiter des sortes de télés, des livres, papiers, claviers, pour un effet d’éventail, dévier les armes, tenter de faire taire, contrer nos mots à l’attention des autres bateaux.
Tout d’un coup, un oiseau dans le ciel, un éclair bleu-blanc-rouge et en fin violet, et tout s’apaise.
Bien que cela reste suggestif, certaines « scènes d’amour » du texte, du « conte érotique » dont il est question sont susceptibles d’heurter la sensibilité de jeunes lecteurs. Aussi, j’ai protégé son accès par un mot de passe qu’il vous faut me demander via le formulaire de contact (cliquez ici).
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