Vous trouverez les billets vidéos sur sa chaîne YouTube et le site, tel que son plus récent autour du projet de film sur L’Orpheline de la PALESTINE :
Et étant donné la difficulté à atteindre l’objectif, la campagne a été prolongée jusqu’à fin juin, donc si vous avez les moyens, que vous voulez soutenir la cause palestinienne, projet de film de l’Artiste du journal de Personne, vous pouvez encore. Pour ce faire, rendez-vous sur la page : Campagne du film long métrage L’orpheline de la Palestine : https://www.lejournaldepersonne.com/campagne-du-film-lorpheline-de-la-palestine/
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour dans le monde,
L’impérialisme soit rendu souvenance,
Ainsi que dans le ciel et sur terre, les frondes
Vivement qu’un jour les marchands d’armes,
Qu’un jour les jongleurs avec vie,
Les créateurs de vacarmes
Écoutent les souffles qui résonnent jusqu’aux parvis
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour des citoyens
Arrivent à faire convergence,
A changer le mauvais sort fait aux « indiens »
Vivement qu’un jour les spéculateurs,
Qu’un jour les marchés des ingérences
Soient rendus cendre par la bienveillance,
De l’enchantement dans les cœurs
Vivement qu’un jour, dans la vie des chemins,
Qu’un jour au-delà des tempêtes et des errances,
Se partage l’eau fraîche et se multiplient les pains
Entre voyageurs et sédentaires, le ciel étoilé pour puissance.
Des fleurs des champs de la France,
En effervescence,
Choisissent une rose
Et font des tranchées
Pour que la leur soit hissée,
Trône un temps en virtuose
Dans les allées du jardin,
Des jardiniers arrosent,
Diverses places en lien,
Ils choisissent aussi de la rose,
Les épines et les pétales
Utilisés pour leur Graal
Un jardin, des outils et des camps,
Certaines fleurs hésitent
Face au jeu des urnes en rite,
Tournées vers le ciel ou leur champ,
La rosée de l’aube en création,
Mais la voie d’Élysée à son horizon.
A l’instant
Où se voit le visage d’un(e) heureux(se),
Une carte tirée et jouée sous le signe de la bonne étoile,
Île paradisiaque trouvée et savourée au hasard des cieux
Et qu’importe s’il n’est que fugace,
si l’heur n’est pas à la bonne heure,
si les remous de la trame font boire de la tasse,
c’est un tout qui fait s’épanouir les fleurs
Le fil se déroule « pas » après « pas »,
avec les instants manqués et de grâce,
de « da capo » à la page suivante de la voie,
des sorts se font avec ou sans audace
Puis, pour certains, un instant,
La bonne heure au visage de bonheur,
Se partage les mets et de l’humeur joviale,
Et du printemps à l’hiver, du fond des yeux.
Le long d’une allée de tombes, je marchais,
Imaginant des morts se manifester,
Mes grands-parents maternels me saluer,
Me donner des nouvelles des paternels,
Et moi parler de l’ère, de la terre au ciel,
De mes bourdes, des statues et vases fêlés,
D’instants passés, d’idées, d’horizons, de rêves,
De forces, faiblesses, contingence et sève.
Le long d’une allée de tombes, je regardais,
J’écoutais, respirais la vie hors de portée
Des en cercueils qui ne peuvent plus se lever,
En dehors des fugaces souvenirs persistants,
Je réfléchissais à tout ce qui peut être essayé,
Pansé, réalisé, forgé d’instant en instant,
A la beauté de sillons tracés et à tracer,
Au clin d’œil d’une étoile filante aux incarnés.
Le long d’une allée de tombes, je repartais,
Savourant, empli de l’instant, des creux aux sommets,
Je regardais un vol d’oiseaux comme en fête,
Non loin d’un clocher sonnant l’heure écoulée ;
Par-delà les aléas, les échecs, étiquettes,
Je pensais aux chemins des conducteurs et passagers,
Au sort des vies croisées, puis les voies passées,
Aux évolutions, actions des existences aspirées.
Le premier jour de Samain, Pygmalion, druide mage de son village, en rentrant de sa journée à faire quelques exorcismes contre des possessions - courantes en cette période de l’année propice aux ouvertures vers “l’Autre Monde” - se posa devant son bureau, face au parchemin prêt à être ancré par la noosphère de sa planète bleue. Celui-ci lui délivrait chaque jour, quand il l’ouvrait, via paysages lettrés apparaissant sur le papier, des histoires et des thèses différentes, au « hasard du grand tout ». Ce soir-là il découvrit une histoire qui lui fit imaginer la femme de ses rêves. Il ne savait trop si elle était parfaitement décrite ou si c’était l’œuvre de son imagination face à la lecture, ou un peu des deux, mais il se demanda si elle avait été ou était de ce monde, ou si elle avait été imaginée par un autre esprit qui l’avait ainsi fait naître dans la noosphère. Toujours est-il qu’il contempla un long moment le parchemin en imaginant la belle en sortir et prendre corps devant lui.
Quand il sortit de sa rêverie, en rangeant l’enroulé, il lorgna du côté de l’armoire où étaient posé son grimoire et de ses potions. Avec ses pouvoirs de mage-sculpteur, il aurait pu faire une ersatz se rapprochant de son aspiration, mais il ne pouvait lui donner ainsi toute une âme. Il se résigna à aller rejoindre les songes des yeux fermés.
Cette nuit, il eut l’impression d’avoir rêvé d’elle et peu après son réveil, ou bien rêvait-il encore ?, quand il alla dans son bureau, il vit la femme en chair et en os.
« Est-ce que… Est-ce un rêve ? Êtes vous un esprit de l’autre monde venu me hanter en cette occasion de Samain ? Si l’on peut parler ainsi vu tout le charme qui émane de vous ! »
« Je… je ne sais pas ! Que fais-je ici ? Est-ce que moi-même je rêve ? Êtes-vous le fruit d’une drôlerie de mon imagination ? »
« Euh… Vous me mettez le doute… Mais pourquoi serais-je le fruit d’une drôlerie ? Je suis pas un drôle de djinn quand même ! J’ai l’air si peu sérieux ? »
« Oh, eh bien, disons que vous sortez de l’ordinaire ! Et cette pièce est… étrange ! »
« Si c’est mon accoutrement, c’est que vous n’êtes pas de la même culture que la mienne ? De laquelle venez-vous ?! »
« Je… Je ne sais pas trop… En fait… »
« Vous savez au moins qui vous êtes ?! »
« Cela oui ! Si l’on peut considérer vraiment le savoir. Je m’appelle Galatée ! Et vous ? »
Pygmalion se pinça puis se regarda dans le miroir de la pièce, accroché au mur dos au bureau.
« Je n’ai pas cette impression ! Mais d’habitude les esprits en visite lors de Samain en savent plus sur eux. Est-ce les pouvoirs de mon inconscient en cette période où la magie est amplifiée, qui vous ont fait sortir d’un lieu tel que les limbes, voir prendre corps depuis la noosphère ? J’en ai entendu des histoires extraordinaires, mais rien de tel. Ou ai-je fait un sort en état de somnambulisme ? »
« Ne me demandez pas ! Je sais au moins que… Euh… »
« Voulez-vous bien me donner votre main ? Ou plutôt me la tendre ? Que l’on voit ce qu’il se passe ! »
Lorsque la main de Galatée effleura la sienne, Pygmalion ouvrit les yeux, assis face à son bureau. Avait-il fait un simple rêve ? Comment était-il arrivé là ? Il était certain d’être allé dormir sur sa paille. A travers la fenêtre, les lueurs de l’aube s’infiltraient comme lors de la présence de son rêve. Il alla rendre des menus service au villageois lors de cette seconde journée puis, pendant la nuit, il eut de nouveau la visite de Galatée, avec la même sensation de réalisme surnaturel que la veille. Si il se « réveillait » à un moment ou un autre, toujours face à son bureau, qu’il ne pouvait être certain de la nature de Galatée, il avait au moins le plaisir de partager des moments avec elle, de faire un peu plus sa connaissance. Du moins, se disait-il.
Le dernier jour de Samain, après une soirée à avoir allumé les feux de joie avec le bois sec sacré et être rentré avec des braises, comme de coutume, il mit du temps avant de s’endormir. Il avait peur de voir pour la dernière fois Galatée. Ses apparitions, quelle que soit la magie autour, étaient sûrement favorisées par la période d’ouverture vers “l’Autre Monde”. Même si elle n’en venait pas à proprement dit, ou différemment des autres esprits, peu de probabilité que cela soit une coïncidence. Il pria ainsi du plus profond de son être la grande déesse de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre Galatée après son réveil, ou de pouvoir continuer à la côtoyer les jours suivants, encore et encore.
Samain passé, Pygmalion fut introuvable dans le village. Non qu’il fut devenu un esprit de “l’Autre Monde” ou qu’il l’eut été dans cette histoire. Il fut exaucé d’une certaine façon. Du moins, certains possesseurs d’un parchemin comme celui de Pygmalion purent lire une mythologie laissant entendre que ce put être le cas dans une autre dimension où la grande déesse l’aurait fait s’incarner.
Au début de la nuit des temps,
Chronos, en apercevant Gaïa,
Eut une sensation qui le remua,
A en dessiner tout le tour d’un cadran.
Il vit alors l’univers se forger
Et la belle danser sur sa planète,
Parer des couleurs des saisons
Au cours du sablier à voyager.
Sans expérience, avec l’aide des comètes,
Dans un premier temps sans son diapason,
Il tenta de lui faire des clins d’œil,
Au risque de provoquer des collisions.
Elle, de ces fruits, des poussières stellaires,
Se fabriqua un satellite, comme un tapis de feuilles
Sur lequel elle pourrait partager des aspirations, de ses visions
Avant de pouvoir le rencontrer sur la terre.
Mais les grains de la source continuèrent de s’écouler
Et une nuit Chronos fut amener à d’autres galaxies,
Et Gaïa continua de vivre ses saisons
Et apprendre à connaître des habitants de la Voie lactée.
Ils ne voulaient toutefois, ne pouvaient pas s’oublier sans être en anoxie,
Ils décidèrent et mirent tout œuvre pour construire un pont
Et se retrouvèrent ainsi à volonté, le jour et la nuit, au fil du temps,
Vécurent leur éternité vers le ciel de l’absolu, de printemps en printemps.
* Culture en Déclin - Guerre contre la nature (vostfr, sous-titres à activer s’ils ne s’affichent pas, bas droite de la barre de lecture, à gauche du ptit engrenage) :
* De Mylonite Mrp : « Pour ceux qui se considèrent comme à part…
Ce titre très spécial est pour toutes celles et ceux qui se considèrent comme faisant partie du faible pourcentage d’anomalie humaine. En voie de disparition.
C’est un morceau complètement instinctif, malgré que la composition de l’instrumentale a demandé beaucoup de temps ! Le texte a pris moins d’une heure et l’enregistrement moins de 30 minutes. Vous allez peut être remarquer que ce n’est pas toujours dans les temps, mais vous allez surtout remarquer que ça ressemble à mes premiers titres (pour ceux qui connaissent), c’est à cœur ouvert. Même si le texte peut paraître léger au premier abord, prenez le temps de pousser un peu la réflexion sur certaines phases, car elles font référence à des choses très complexes… »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Présentation : « Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quitter pour vivre simplement sous une tente fabriquée de ses mains.
Sylvie Barbe est la première femme en France à avoir vécu dans une yourtes. Défricheuse d’un mode de vie sobre et autonome elle nous parle dans ce film de son bonheur d’avoir réussi à incarner son rêve d’intégrité et de cohérence. Elle témoigne de son expérience et nous dévoile comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité.
On découvre comment on peut vivre dans une grande simplicité, en ne consommant que des énergies autonomes et renouvelables, dans un grand respect de la nature, sans coopération avec le consumérisme et en intégrant au quotidien la poésie dans sa vie. Elle nous parle de sa solitude, de son exigence, de sa rencontre avec elle même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un chemin vers l’éveil s’est tracé. »
* Human : VOL.1 sur les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté : https://youtu.be/FLqft-ICVQo
Présentation de la trilogie : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur. »
Présentation : « Matthieu Ricard aborde d’une façon remarquable les notions d’altruisme, d’amour et de compassion. Ses nombreux travaux avec le monde scientifique (Mindfulness) lui permettent de nous faire part d’une multitude d’anecdotes d’une grande puissance ! »
Introduction : « Il ne faut pas désespérer des êtres humains quand les neurosciences démontrent que l’empathie – qui ne se réduit pas à la capacité à se mettre à la place d’autrui et l’altruisme - cette propension désintéressée à se consacrer aux autres – ont des bases biologiques universelles. Dans les laboratoires américains et allemands où les réalisateurs ont enquêté, les chercheurs mettent expérimentalement en évidence que des enfants très jeunes, des grands singes mais aussi des souris ont spontanément des comportements d’entraide non associés à une récompense. On voit notamment des bébés à partir de l’âge de trois mois à qui on présente une petit spectacle de marionnettes mettant en scène un ours en peluche aidant un congénère en difficulté et un autre disons plus méchant, choisir de garder l’ours coopérant. Cette compréhension morale élémentaire, s’il s’agit de cela, mérite de réviser ce qu’on croit savoir sur le psychisme des tout-petits et même d’enfants de 18 mois : ceux-ci arrêtent de jouer pour aider un adulte à ramasser le crayon qu’il a laissé tomber sans en avoir la moindre gratification. Qui plus est, en poursuivant l’expérience avec deux groupes distincts, ceux qui ont reçu une gratification pour cet acte altruiste finissent par aider moins que les autres ! Les psychanalystes sont toujours contents quand les neurochercheurs apportent la preuve scientifique de ce qu’ils ont constaté à savoir qu’un enfant, aussi jeune soit-il est capable, avec les moyens dont il dispose, de prendre en charge celui dont il perçoit la détresse sans rien attendre en retour. Une autre expérience fait réfléchir sur ce qui serait un trait fondamental de la nature humaine : elle montre que très précocement, les enfants divisent le monde entre ceux qui sont « comme eux » et qu’ils préfèrent et ceux qui sont différents d’eux et qu’ils excluent. »
Extrait du début : « Le système nerveux. Cette chose commune à tous les animaux, leur permettant - avant tout - de survivre. Et qui, si on suit la théorie scientifique de L’éloge de la fuite, nous guide inconsciemment dans chacune de nos actions. Rend possible toutes les stratégies de domination, matrice essentielle de compréhension de notre organisation économique et sociale, du système politique et de la société de consommation.
Le système nerveux, base d’une domination omniprésente
Chirurgien, biologiste, spécialiste du système nerveux, inventeur de drogues psychotropes, philosophe « vulgarisateur » des neurosciences… Multidisciplinaire, Henri Laborit a su montrer une rare capacité d’extrapolation de sa formation scientifique afin de faire émerger une matrice de compréhension des comportements animaux et humains plus performante. Il fut le premier à exprimer l’idée que le système nerveux peut être responsable de tous nos actes, mais aussi, partant, du système de domination sociale. Et à construire toute une philosophie autour, faisant ainsi des liens uniques entre biologie animale et organisation sociale. »
* Culture en Déclin - Episode 3 - TCV : Trouble de la Consommation-Vanité (vostfr, sous-titres peuvent être à activer) :
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes. Alors si vous en avez l’élan, pour la soutenir, vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) du film “Le procès d’un procès” : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Personne est toujours sur la réalisation d’un nouveau film que je vous invite à soutenir : Le procès d’un procès. Pour ce faire, pour soutenir Personne et le film Le procès d’un procès, vous pouvez maintenant devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Sur les falaises et le rivage du présent,
S’écument, se fondent les vagues du passé,
Font les armes pour ceux qui en ont l’élan.
Au nom d’horizons hors de toute portée,
Dans l’idée de s’en rapprocher un jour
Mais sans pouvoir sur les instants et les plans,
Pouvant surtout réfléchir aux détours,
D’autres façonnent les leurs et leurs rangs.
Ceux qui suivent la voie dans le rocher,
Vers les gouffres, en modulant tout sauf la barre,
Multiplient les tombes de l’instant et les cendrés.
Ceux qui aspirent, rêvent l’avenir, sans amarre,
En oubliant leur rôle dans l’ici et maintenant,
Peuvent suivre et participer du même sort aboutissant.
Entre les passes d’armes, d’aucuns tracent un chemin,
Au jour le jour, posent des remises en question,
Telle Hypatie en reine qui cultive de la création,
Et même si des autres et les instants de tous au destin
Devaient impacter, aura vécu, gravé, fait germer et fait évoluer,
Mais les demains sont un autre jour, avec ses imprévus pouvant affluer
La lumière de la vie
Fait exister les ombres,
En partie ou indivis,
A l’heure belle ou sombre ;
L’un par l’autre évolue
Sous l’impulsion du regard
Porté par l’idée résolue,
L’intention saupoudrant de l’agar
Les étants cheminent,
Parés des formes dans la dimension
D’ombres et de lumière :
Les roses et les épines ;
Les pics et l’ascension ;
Le phare sur les mers ;
Les arbres et la clairière ;
Les routes et la chaumière
Dans l’ombre se regarde
Poussières d’étoile filtrée,
Dans la lumière les ondes
Nées d’une écharde,
A la jointure dansent les traits ;
Se font et refont les mondes
Au rythme de la portée,
Les œuvres de nos humanités
Les âmes dans l’instant,
Sur la pointe des pieds,
Ou en courant, ou volant,
Les braises sous les cendres,
Peuvent aviver et savourer,
Tisser du rêve à se surprendre,
Au-delà des parcours,
De l’heure à la nuit ou au jour
Il la regarde, elle s’écarte,
Il s’éloigne, elle continue,
Il revient, elle continue,
Il danse, elle lit une carte,
Il s’arrête, elle se retourne,
Elle s’approche, il se détourne,
Elle s’arrête, il s’approche,
Elle s’interroge, il joue les fantoches,
Elle déplore, il se reprend,
Il s’approche, elle s’éloigne,
Il s’arrête, elle accélère,
Il accélère, elle empoigne,
Elle le toise, il se pose à terre,
Elle s’approche, il se redresse,
Il lui susurre, elle écoute avec justesse,
Elle répond de même, il acquiesce,
Ils flânent ensemble dans la liesse…
C’est écrit
Comme un sceau de l’au-delà,
La danse de la terre et des galaxies,
Les saisons, les météores,
Les voies de la vie ici bas,
Jusqu’au souffle des sorts
C’est écrit,
Des horizons à l’instant,
Le grand horloger à régler,
De nous les pas à petit,
Des choix dans l’élan,
Selon le flux écouté
C’est écrit
Dans le notes du chi,
Le risque des récifs,
Entre état passif et actif,
Les chutes et reprises,
Les surprises
C’est écrit
Dans les lignes de la main,
Au fond des yeux,
Dans les tempêtes et les éclaircies,
Sur tous les chemins,
Les appels et réponses des cieux
C’est écrit
Dans les forces en jeu,
Les consciences ouvertes,
Les pages qui se tournent, les stries,
Le pouvoir créatif sur l’essieu,
L’esprit alerte
C’est écrit,
Les hauts le cœur
Face aux turpitudes sur les parvis,
Les faucheuses sur les fleurs,
Les marées basses et hautes
De l’humanité en recherche de notes
C’est écrit,
Le champ des prévisions,
Les dés jetés et pris
Sur l’arbre du temps
Et ses visions,
Comme se vie le printemps.
Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
Sur la vague Panama
Que des projecteurs font apparaître,
Certains tombent à hauteur de la fenêtre
D’un rez-de-chaussée, d’un pas,
D’autres ignorent ou depuis celle d’un tsunami,
Voire d’un avion aux ailes d’astronomie,
D’autres décollent, se hissent,
Poursuivent une voie créatrice,
Armés contre les faces du soufre,
Pour slalomer entre leurs gouffres.
Sur la vague Panama,
Des balles et des baisers partagés,
De partout du monde « civilisé »,
Des îles fiscales qui aspirent leur épingle du mat,
Certains espérant pouvoir y gagner du coffre,
D’autres prêts à y tomber
Sur des piles de peuples réveillés
Qui cherchent à impacter l’offre,
Les rouages d’une machine à brumes,
A tombes, en roues libres jusqu’à l’écume.
Alors qu’une partie des trésors enfouis,
Par des trônes du monde, aux paradis
Des magouilleurs, des malins, des dents
Qui en ont le pouvoir et l’horizon du temps,
Sont révélés dans les presses autour de la ronde,
Que s’empilent les dossiers de travers au fil des secondes,
Dans la suite des essais de barre du bien commun sur les pays,
D’Occupy Wall Street à Podemos, aux indignés,
Se souffle sur les cendres pour faire renaître à la vie
L’élan d’un peuple vers une République à forger,
En commençant par des couronnes pour chacun
Dans les braises ravivées, jusqu’au grand matin.
« Oyez, oyez ! Citoyens. Parlez, exprimez ! bouches et mains.
De l’esprit, contez, et si des filantes passent, faites vos vœux ! »
De la particule à la somme, petit à petit se dessine, s’ouvre, se joint,
S’ancre, se trace sur les rivages bitumés, une voie, aspiration des cieux.
Debout,
La jeunesse se dresse face à une vague d’hiers,
Se passent le flambeau pour rêver éveillé l’ère,
Ancrer, réaliser, jusqu’au bout
Debout,
Contre les plans d’une partie de la pyramide,
Mettre à l’eau les pages de la loi travail, en levant l’égide,
Avançant tel l’esprit d’un tout
Debout,
Des pas de danses dans la rue au rythme des voix du parvis,
Des mains qui en relèvent le long du tunnel de la nuit,
Que les premières lueurs soient partout
Debout,
Une voie à tracer à petit au-delà des Crs et leurs ressacs,
S’aspire en harmonie de la nature, des ailes contre le trac,
Et vogue en forgeant ses atouts.
« J’essaye de dénouer
les amalgames
du fil de ma trame,
pour mieux traverser ! »
« Pourquoi ne pas simplement tourner la page ?
Si je puis dire,
en accord de la lyre ? »
« On ne peut se laisser glisser vers un rivage
en suivant juste le courant,
les vagues et le vent ! »
« Certes, pas forcément,
mais y a-t-il pour autant
un vrai rapport ?
Au sens d’une relative nécessité ! »
« Certes, plus facile à écrire,
mais si j’ai en mire
l’idée de ne pas me tromper
dans la compréhension du monde
et mécanismes pour tracer et ancrer
du rêve de belles ondes,
il faut pouvoir
s’y poser un peu ! »
« Du genre, un exemple ?
Si je déclare, devant chaque temple :
croyez-moi, les ciels sont bleus ?! »
« Euh, oui et non. Je sais pas trop.
On pourra répondre que cela dépend
du temps et de la pollution,
mais pourra répliquer que pour le très haut,
il le reste, l’est en tout instant ! »
« Sur la terre ! Selon notre vision !
Et même, quid de la nuit, des aurores boréales ? »
« Certes, mais je dirais plus qu’il s’agit de simplification,
une histoire de parler depuis une façon de le concevoir
avec ptêtre une certaine tendance à la vulgarisation.
Pas de quoi balayer d’un revers de la main par l’emploi d’un mot,
quand l’objection est basée sur un autre plan de la création. »
« Pour autant, tous les ciels ne sont pas bleus ! »
« Il ne s’est pas agit de dire que tous les ciels sont bleus,
mais que les ciels sont bleus selon une essence !
Aurais-je tort dans cette affirmation ?
Ce qui implique les ciels auxquels je pense,
la façon dont j’aborde le sujet, la question !
Contredire sans chercher à connaître ou comprendre les bases du postulat
peut mettre des bâtons dans les roues du débat !
Autant, quand on aspire à une certaine justesse,
l’idéal est de pouvoir prendre en compte diverses conceptions,
autant donner tort sans saisir le fil de l’expression,
ne fait pas avoir raison dans la messe, dans la presse,
du moins, pas aux yeux du vrai lui-même, de la déclinaison d’optique ! »
« Euh, donc, ce que tu veux dire, c’est que si j’accuse une réflexion émise
de faire des amalgames, de vulgariser comme de nos arracheurs de dents en politique,
de généraliser abusivement, sans réfléchir moi-même la contextualisation, sans les assises,
j’ai de quoi me retourner la réflexion ? »
« Si je réponds oui,
je me dédis !
Cela peut dépendre du sujet en question ! »
« D’accord. Je pense avoir bien compris.
Et donc, tu en es où dans ton dénouement ? »
« Je crois que j’ai la voile pour atteindre le rivage !
On verra petit à petit, pour l’affûtage !
Selon les vagues de la mer d’ici-bas ou de celle du très haut ! »
Dans la rue, des passants, des anonymes,
Marchent, se posent, viennent, s’en vont,
Un instant, un flux sans arrêt, sans abîme,
Un autre, pose, puis reprend la création
Le cours de la foule, chacun a ses pavés
Tout en le faisant, continue dans les instants,
File des histoires dans l’histoire tramée,
Jusqu’à ce que des flammes suspendent le temps
Nées des pétrodollars diront certains,
D’autres verront les mains sur les détonateurs,
Leurs mobiles pour cendrer une fin,
Ceux qui échapperont à la mort, pour l’heure
Personne pour arrêter leur geste
Au milieu des cœurs humant la fête,
Une détonation comme un champ de guerre
Creuse les sillons, un Guernica dans l’ère
Puis se reprend le cours autour des abîmes,
Des revendications sous le ciel obscurci
Résonnent dans les corps sur le parvis,
Des restants rendus à conter les victimes
Dans la rue, des passants et des cours détournés,
De l’être disparu sans laisser de trace,
Une enquête sur les ficelles agitées,
Crime en soi et l’éclaircie, l’horizon passe.
* * * * *
* * * *
Nouveau cycle
Inspiré de : Le fabuleux destin d’un réfugié syrien
Ils courent, vers un nouvel horizon,
Vers les vagues, un nouveau rivage,
Dans l’espoir de trouver refuge,
Loin des coups de feu, des explosions,
De la peur à chaque pavage.
S’en remettant aux cieux pour éviter le déluge,
Pour le sort qui leur sera réservé,
Ils tournent la page et courent,
Courent vers un nouveau jour,
Une nouvelle vie, jusqu’à l’effleurer
A la frontière de ce qu’ils ont surmonté,
Une éternité résonnant au fond d’eux,
Un instant suspendu hors de tout lieu.
Puis, après une dernière volonté
Centrée en harmonie avec le ciel,
Ils avancent, advienne qu’adviendra,
Des gouffres ou du providentiel,
Des journées vides et ou des pleines.
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