Du rififi sur l’océan de l’éva­sion

Ins­piré de : Bons bai­sers du Panama



http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/04/bons-bai­sers-panama/

Sur la vague Panama
Que des pro­jec­teurs font appa­raî­tre,
Cer­tains tom­bent à hau­teur de la fenê­tre
D’un rez-de-chaus­sée, d’un pas,
D’autres igno­rent ou depuis celle d’un tsu­nami,
Voire d’un avion aux ailes d’astro­no­mie,
D’autres décol­lent, se his­sent,
Pour­sui­vent une voie créa­trice,
Armés con­tre les faces du sou­fre,
Pour sla­lo­mer entre leurs gouf­fres.

Sur la vague Panama,
Des bal­les et des bai­sers par­ta­gés,
De par­tout du monde « civi­lisé »,
Des îles fis­ca­les qui aspi­rent leur épin­gle du mat,
Cer­tains espé­rant pou­voir y gagner du cof­fre,
D’autres prêts à y tom­ber
Sur des piles de peu­ples réveillés
Qui cher­chent à impac­ter l’offre,
Les roua­ges d’une machine à bru­mes,
A tom­bes, en roues libres jusqu’à l’écume.

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Au temps debout


Ins­piré de : Les deux bouts de la Répu­bli­que : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/04/deux-bouts-de-repu­bli­que/

Alors qu’une par­tie des tré­sors enfouis,
Par des trô­nes du monde, aux para­dis
Des magouilleurs, des malins, des dents
Qui en ont le pou­voir et l’hori­zon du temps,
Sont révé­lés dans les pres­ses autour de la ronde,
Que s’empi­lent les dos­siers de tra­vers au fil des secon­des,
Dans la suite des essais de barre du bien com­mun sur les pays,
D’Occupy Wall Street à Pode­mos, aux indi­gnés,
Se souf­fle sur les cen­dres pour faire renaî­tre à la vie
L’élan d’un peu­ple vers une Répu­bli­que à for­ger,
En com­men­çant par des cou­ron­nes pour cha­cun
Dans les brai­ses ravi­vées, jusqu’au grand matin.
« Oyez, oyez ! Citoyens. Par­lez, expri­mez ! bou­ches et mains.
De l’esprit, con­tez, et si des filan­tes pas­sent, fai­tes vos vœux ! »
De la par­ti­cule à la somme, petit à petit se des­sine, s’ouvre, se joint,
S’ancre, se trace sur les riva­ges bitu­més, une voie, aspi­ra­tion des cieux.

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Debout

Ins­piré de : Niais ou Indi­gnés ? : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/04/niais-ou-indi­gnes/

Debout,
La jeu­nesse se dresse face à une vague d’hiers,
Se pas­sent le flam­beau pour rêver éveillé l’ère,
Ancrer, réa­li­ser, jusqu’au bout

Debout,
Con­tre les plans d’une par­tie de la pyra­mide,
Met­tre à l’eau les pages de la loi tra­vail, en levant l’égide,
Avan­çant tel l’esprit d’un tout

Debout,
Des pas de dan­ses dans la rue au rythme des voix du par­vis,
Des mains qui en relè­vent le long du tun­nel de la nuit,
Que les pre­miè­res lueurs soient par­tout

Debout,
Une voie à tra­cer à petit au-delà des Crs et leurs res­sacs,
S’aspire en har­mo­nie de la nature, des ailes con­tre le trac,
Et vogue en for­geant ses atouts.

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His­sez haut !

Ins­piré de : Amal­ga­mes



http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/amal­ga­mes/

« Qu’est-ce que tu fais ? »

« J’essaye de dénouer
les amal­ga­mes
du fil de ma trame,
pour mieux tra­ver­ser ! »

« Pour­quoi ne pas sim­ple­ment tour­ner la page ?
Si je puis dire,
en accord de la lyre ? »

« On ne peut se lais­ser glis­ser vers un rivage
en sui­vant juste le cou­rant,
les vagues et le vent ! »

« Cer­tes, pas for­cé­ment,
mais y a-t-il pour autant
un vrai rap­port ?
Au sens d’une rela­tive néces­sité ! »

« Cer­tes, plus facile à écrire,
mais si j’ai en mire
l’idée de ne pas me trom­per
dans la com­pré­hen­sion du monde
et méca­nis­mes pour tra­cer et ancrer
du rêve de bel­les ondes,
il faut pou­voir
s’y poser un peu ! »

« Du genre, un exem­ple ?
Si je déclare, devant cha­que tem­ple :
croyez-moi, les ciels sont bleus ?! »

« Euh, oui et non. Je sais pas trop.
On pourra répon­dre que cela dépend
du temps et de la pol­lu­tion,
mais pourra répli­quer que pour le très haut,
il le reste, l’est en tout ins­tant ! »

« Sur la terre ! Selon notre vision !
Et même, quid de la nuit, des auro­res boréa­les ? »

« Cer­tes, mais je dirais plus qu’il s’agit de sim­pli­fi­ca­tion,
une his­toire de par­ler depuis une façon de le con­ce­voir
avec ptê­tre une cer­taine ten­dance à la vul­ga­ri­sa­tion.
Pas de quoi balayer d’un revers de la main par l’emploi d’un mot,
quand l’objec­tion est basée sur un autre plan de la créa­tion. »

« Pour autant, tous les ciels ne sont pas bleus ! »

« Il ne s’est pas agit de dire que tous les ciels sont bleus,
mais que les ciels sont bleus selon une essence !
Aurais-je tort dans cette affir­ma­tion ?
Ce qui impli­que les ciels aux­quels je pense,
la façon dont j’aborde le sujet, la ques­tion !
Con­tre­dire sans cher­cher à con­naî­tre ou com­pren­dre les bases du pos­tu­lat
peut met­tre des bâtons dans les roues du débat !
Autant, quand on aspire à une cer­taine jus­tesse,
l’idéal est de pou­voir pren­dre en compte diver­ses con­cep­tions,
autant don­ner tort sans sai­sir le fil de l’expres­sion,
ne fait pas avoir rai­son dans la messe, dans la presse,
du moins, pas aux yeux du vrai lui-même, de la décli­nai­son d’opti­que ! »

« Euh, donc, ce que tu veux dire, c’est que si j’accuse une réflexion émise
de faire des amal­ga­mes, de vul­ga­ri­ser comme de nos arra­cheurs de dents en poli­ti­que,
de géné­ra­li­ser abu­si­ve­ment, sans réflé­chir moi-même la con­tex­tua­li­sa­tion, sans les assi­ses,
j’ai de quoi me retour­ner la réflexion ? »

« Si je réponds oui,
je me dédis !
Cela peut dépen­dre du sujet en ques­tion ! »

« D’accord. Je pense avoir bien com­pris.
Et donc, tu en es où dans ton dénoue­ment ? »

« Je crois que j’ai la voile pour attein­dre le rivage !
On verra petit à petit, pour l’affû­tage !
Selon les vagues de la mer d’ici-bas ou de celle du très haut ! »

« His­sez haut ! »

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Ins­piré de : CRIM IN ELLE : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/crim-in-elle/
A voir aussi : CRI­MI­NELLE : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/cri­mi­nelle/

Dans la rue, des pas­sants, des ano­ny­mes,
Mar­chent, se posent, vien­nent, s’en vont,
Un ins­tant, un flux sans arrêt, sans abîme,
Un autre, pose, puis reprend la créa­tion

Le cours de la foule, cha­cun a ses pavés
Tout en le fai­sant, con­ti­nue dans les ins­tants,
File des his­toi­res dans l’his­toire tra­mée,
Jusqu’à ce que des flam­mes sus­pen­dent le temps

Nées des pétro­dol­lars diront cer­tains,
D’autres ver­ront les mains sur les déto­na­teurs,
Leurs mobi­les pour cen­drer une fin,
Ceux qui échap­pe­ront à la mort, pour l’heure

Per­sonne pour arrê­ter leur geste
Au milieu des cœurs humant la fête,
Une déto­na­tion comme un champ de guerre
Creuse les sillons, un Guer­nica dans l’ère

Puis se reprend le cours autour des abî­mes,
Des reven­di­ca­tions sous le ciel obs­curci
Réson­nent dans les corps sur le par­vis,
Des res­tants ren­dus à con­ter les vic­ti­mes

Dans la rue, des pas­sants et des cours détour­nés,
De l’être dis­paru sans lais­ser de trace,
Une enquête sur les ficel­les agi­tées,
Crime en soi et l’éclair­cie, l’hori­zon passe.

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Nou­veau cycle

Ins­piré de : Le fabu­leux des­tin d’un réfu­gié syrien



http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/fabu­leux-des­tin-dun-refu­gie-syrien/

Ils cou­rent, vers un nou­vel hori­zon,
Vers les vagues, un nou­veau rivage,
Dans l’espoir de trou­ver refuge,
Loin des coups de feu, des explo­sions,
De la peur à cha­que pavage.
S’en remet­tant aux cieux pour évi­ter le déluge,
Pour le sort qui leur sera réservé,
Ils tour­nent la page et cou­rent,
Cou­rent vers un nou­veau jour,
Une nou­velle vie, jusqu’à l’effleu­rer
A la fron­tière de ce qu’ils ont sur­monté,
Une éter­nité réson­nant au fond d’eux,
Un ins­tant sus­pendu hors de tout lieu.
Puis, après une der­nière volonté
Cen­trée en har­mo­nie avec le ciel,
Ils avan­cent, advienne qu’advien­dra,
Des gouf­fres ou du pro­vi­den­tiel,
Des jour­nées vides et ou des plei­nes.

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* Pour ceux qui décou­vrent Per­sonne et son jour­nal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archi­ves, vous trou­ve­rez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne you­tube : http://www.you­tube.com/user/lejour­nal­de­per­sonne

et le site du jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com

* Pour ceux qui sou­hai­te­ront voir son film en cours de réa­li­sa­tion et sou­te­nir Per­sonne : Cam­pa­gne de sou­tien pour les films et le jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/cam­pa­gne-de-sou­tien-films-jour­nal-de-per­sonne/

* Vous pou­vez vous offrir ou offrir l’ebook “Le manus­crit de Per­sonne” au for­mat kindle sur : http://www.ama­zon.fr/manus­crit-Per­sonne-ebook/dp/B01B­DRA116/

Il s’agit d’un recueil de tex­tes que Per­sonne a écrits pour son jour­nal, phi­lo­so­phi­ques, poé­ti­ques, poli­ti­ques, spi­ri­tuels etc. Pour plus de détails, voir la des­crip­tion et extrait sur la fiche ama­zon.

À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pou­voir le trou­ver sur la ver­sion d’ama­zon de votre pays en fai­sant une recher­che des­sus avec le titre de l’ebook, “Le manus­crit de Per­sonne”, que les livres kindle peu­vent être lus sur divers sys­tè­mes, pas uni­que­ment sur les liseu­ses (cli­quez, une fois sur la fiche, sur « Dis­po­ni­ble uni­que­ment sur ces appa­reils »), et que vous pou­vez obte­nir une appli­ca­tion gra­tuite pour le lire (cf. la fiche ama­zon, du moins pour la ver­sion publiée sur ama­zon.fr).

* Si vous avez un blog-site, vous pou­vez aussi y par­ta­ger de ses créa­tions, faire un lien vers son site ou inté­grer quel­que part le pres­crip­teur : Divers liens (art, actua­lité, alter­na­ti­ves diver­ses) : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/per­son­nea­per­sonne.php