Vous trouverez les billets vidéos sur sa chaîne YouTube et le site, tel que son plus récent autour du projet de film sur L’Orpheline de la PALESTINE :
Et étant donné la difficulté à atteindre l’objectif, la campagne a été prolongée jusqu’à fin juin, donc si vous avez les moyens, que vous voulez soutenir la cause palestinienne, projet de film de l’Artiste du journal de Personne, vous pouvez encore. Pour ce faire, rendez-vous sur la page : Campagne du film long métrage L’orpheline de la Palestine : https://www.lejournaldepersonne.com/campagne-du-film-lorpheline-de-la-palestine/
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour dans le monde,
L’impérialisme soit rendu souvenance,
Ainsi que dans le ciel et sur terre, les frondes
Vivement qu’un jour les marchands d’armes,
Qu’un jour les jongleurs avec vie,
Les créateurs de vacarmes
Écoutent les souffles qui résonnent jusqu’aux parvis
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour des citoyens
Arrivent à faire convergence,
A changer le mauvais sort fait aux « indiens »
Vivement qu’un jour les spéculateurs,
Qu’un jour les marchés des ingérences
Soient rendus cendre par la bienveillance,
De l’enchantement dans les cœurs
Vivement qu’un jour, dans la vie des chemins,
Qu’un jour au-delà des tempêtes et des errances,
Se partage l’eau fraîche et se multiplient les pains
Entre voyageurs et sédentaires, le ciel étoilé pour puissance.
Des fleurs des champs de la France,
En effervescence,
Choisissent une rose
Et font des tranchées
Pour que la leur soit hissée,
Trône un temps en virtuose
Dans les allées du jardin,
Des jardiniers arrosent,
Diverses places en lien,
Ils choisissent aussi de la rose,
Les épines et les pétales
Utilisés pour leur Graal
Un jardin, des outils et des camps,
Certaines fleurs hésitent
Face au jeu des urnes en rite,
Tournées vers le ciel ou leur champ,
La rosée de l’aube en création,
Mais la voie d’Élysée à son horizon.
A l’instant
Où se voit le visage d’un(e) heureux(se),
Une carte tirée et jouée sous le signe de la bonne étoile,
Île paradisiaque trouvée et savourée au hasard des cieux
Et qu’importe s’il n’est que fugace,
si l’heur n’est pas à la bonne heure,
si les remous de la trame font boire de la tasse,
c’est un tout qui fait s’épanouir les fleurs
Le fil se déroule « pas » après « pas »,
avec les instants manqués et de grâce,
de « da capo » à la page suivante de la voie,
des sorts se font avec ou sans audace
Puis, pour certains, un instant,
La bonne heure au visage de bonheur,
Se partage les mets et de l’humeur joviale,
Et du printemps à l’hiver, du fond des yeux.
Le long d’une allée de tombes, je marchais,
Imaginant des morts se manifester,
Mes grands-parents maternels me saluer,
Me donner des nouvelles des paternels,
Et moi parler de l’ère, de la terre au ciel,
De mes bourdes, des statues et vases fêlés,
D’instants passés, d’idées, d’horizons, de rêves,
De forces, faiblesses, contingence et sève.
Le long d’une allée de tombes, je regardais,
J’écoutais, respirais la vie hors de portée
Des en cercueils qui ne peuvent plus se lever,
En dehors des fugaces souvenirs persistants,
Je réfléchissais à tout ce qui peut être essayé,
Pansé, réalisé, forgé d’instant en instant,
A la beauté de sillons tracés et à tracer,
Au clin d’œil d’une étoile filante aux incarnés.
Le long d’une allée de tombes, je repartais,
Savourant, empli de l’instant, des creux aux sommets,
Je regardais un vol d’oiseaux comme en fête,
Non loin d’un clocher sonnant l’heure écoulée ;
Par-delà les aléas, les échecs, étiquettes,
Je pensais aux chemins des conducteurs et passagers,
Au sort des vies croisées, puis les voies passées,
Aux évolutions, actions des existences aspirées.
Le premier jour de Samain, Pygmalion, druide mage de son village, en rentrant de sa journée à faire quelques exorcismes contre des possessions - courantes en cette période de l’année propice aux ouvertures vers “l’Autre Monde” - se posa devant son bureau, face au parchemin prêt à être ancré par la noosphère de sa planète bleue. Celui-ci lui délivrait chaque jour, quand il l’ouvrait, via paysages lettrés apparaissant sur le papier, des histoires et des thèses différentes, au « hasard du grand tout ». Ce soir-là il découvrit une histoire qui lui fit imaginer la femme de ses rêves. Il ne savait trop si elle était parfaitement décrite ou si c’était l’œuvre de son imagination face à la lecture, ou un peu des deux, mais il se demanda si elle avait été ou était de ce monde, ou si elle avait été imaginée par un autre esprit qui l’avait ainsi fait naître dans la noosphère. Toujours est-il qu’il contempla un long moment le parchemin en imaginant la belle en sortir et prendre corps devant lui.
Quand il sortit de sa rêverie, en rangeant l’enroulé, il lorgna du côté de l’armoire où étaient posé son grimoire et de ses potions. Avec ses pouvoirs de mage-sculpteur, il aurait pu faire une ersatz se rapprochant de son aspiration, mais il ne pouvait lui donner ainsi toute une âme. Il se résigna à aller rejoindre les songes des yeux fermés.
Cette nuit, il eut l’impression d’avoir rêvé d’elle et peu après son réveil, ou bien rêvait-il encore ?, quand il alla dans son bureau, il vit la femme en chair et en os.
« Est-ce que… Est-ce un rêve ? Êtes vous un esprit de l’autre monde venu me hanter en cette occasion de Samain ? Si l’on peut parler ainsi vu tout le charme qui émane de vous ! »
« Je… je ne sais pas ! Que fais-je ici ? Est-ce que moi-même je rêve ? Êtes-vous le fruit d’une drôlerie de mon imagination ? »
« Euh… Vous me mettez le doute… Mais pourquoi serais-je le fruit d’une drôlerie ? Je suis pas un drôle de djinn quand même ! J’ai l’air si peu sérieux ? »
« Oh, eh bien, disons que vous sortez de l’ordinaire ! Et cette pièce est… étrange ! »
« Si c’est mon accoutrement, c’est que vous n’êtes pas de la même culture que la mienne ? De laquelle venez-vous ?! »
« Je… Je ne sais pas trop… En fait… »
« Vous savez au moins qui vous êtes ?! »
« Cela oui ! Si l’on peut considérer vraiment le savoir. Je m’appelle Galatée ! Et vous ? »
Pygmalion se pinça puis se regarda dans le miroir de la pièce, accroché au mur dos au bureau.
« Je n’ai pas cette impression ! Mais d’habitude les esprits en visite lors de Samain en savent plus sur eux. Est-ce les pouvoirs de mon inconscient en cette période où la magie est amplifiée, qui vous ont fait sortir d’un lieu tel que les limbes, voir prendre corps depuis la noosphère ? J’en ai entendu des histoires extraordinaires, mais rien de tel. Ou ai-je fait un sort en état de somnambulisme ? »
« Ne me demandez pas ! Je sais au moins que… Euh… »
« Voulez-vous bien me donner votre main ? Ou plutôt me la tendre ? Que l’on voit ce qu’il se passe ! »
Lorsque la main de Galatée effleura la sienne, Pygmalion ouvrit les yeux, assis face à son bureau. Avait-il fait un simple rêve ? Comment était-il arrivé là ? Il était certain d’être allé dormir sur sa paille. A travers la fenêtre, les lueurs de l’aube s’infiltraient comme lors de la présence de son rêve. Il alla rendre des menus service au villageois lors de cette seconde journée puis, pendant la nuit, il eut de nouveau la visite de Galatée, avec la même sensation de réalisme surnaturel que la veille. Si il se « réveillait » à un moment ou un autre, toujours face à son bureau, qu’il ne pouvait être certain de la nature de Galatée, il avait au moins le plaisir de partager des moments avec elle, de faire un peu plus sa connaissance. Du moins, se disait-il.
Le dernier jour de Samain, après une soirée à avoir allumé les feux de joie avec le bois sec sacré et être rentré avec des braises, comme de coutume, il mit du temps avant de s’endormir. Il avait peur de voir pour la dernière fois Galatée. Ses apparitions, quelle que soit la magie autour, étaient sûrement favorisées par la période d’ouverture vers “l’Autre Monde”. Même si elle n’en venait pas à proprement dit, ou différemment des autres esprits, peu de probabilité que cela soit une coïncidence. Il pria ainsi du plus profond de son être la grande déesse de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre Galatée après son réveil, ou de pouvoir continuer à la côtoyer les jours suivants, encore et encore.
Samain passé, Pygmalion fut introuvable dans le village. Non qu’il fut devenu un esprit de “l’Autre Monde” ou qu’il l’eut été dans cette histoire. Il fut exaucé d’une certaine façon. Du moins, certains possesseurs d’un parchemin comme celui de Pygmalion purent lire une mythologie laissant entendre que ce put être le cas dans une autre dimension où la grande déesse l’aurait fait s’incarner.
Au début de la nuit des temps,
Chronos, en apercevant Gaïa,
Eut une sensation qui le remua,
A en dessiner tout le tour d’un cadran.
Il vit alors l’univers se forger
Et la belle danser sur sa planète,
Parer des couleurs des saisons
Au cours du sablier à voyager.
Sans expérience, avec l’aide des comètes,
Dans un premier temps sans son diapason,
Il tenta de lui faire des clins d’œil,
Au risque de provoquer des collisions.
Elle, de ces fruits, des poussières stellaires,
Se fabriqua un satellite, comme un tapis de feuilles
Sur lequel elle pourrait partager des aspirations, de ses visions
Avant de pouvoir le rencontrer sur la terre.
Mais les grains de la source continuèrent de s’écouler
Et une nuit Chronos fut amener à d’autres galaxies,
Et Gaïa continua de vivre ses saisons
Et apprendre à connaître des habitants de la Voie lactée.
Ils ne voulaient toutefois, ne pouvaient pas s’oublier sans être en anoxie,
Ils décidèrent et mirent tout œuvre pour construire un pont
Et se retrouvèrent ainsi à volonté, le jour et la nuit, au fil du temps,
Vécurent leur éternité vers le ciel de l’absolu, de printemps en printemps.
* Culture en Déclin - Guerre contre la nature (vostfr, sous-titres à activer s’ils ne s’affichent pas, bas droite de la barre de lecture, à gauche du ptit engrenage) :
* De Mylonite Mrp : « Pour ceux qui se considèrent comme à part…
Ce titre très spécial est pour toutes celles et ceux qui se considèrent comme faisant partie du faible pourcentage d’anomalie humaine. En voie de disparition.
C’est un morceau complètement instinctif, malgré que la composition de l’instrumentale a demandé beaucoup de temps ! Le texte a pris moins d’une heure et l’enregistrement moins de 30 minutes. Vous allez peut être remarquer que ce n’est pas toujours dans les temps, mais vous allez surtout remarquer que ça ressemble à mes premiers titres (pour ceux qui connaissent), c’est à cœur ouvert. Même si le texte peut paraître léger au premier abord, prenez le temps de pousser un peu la réflexion sur certaines phases, car elles font référence à des choses très complexes… »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
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Grand malin Nietzsche
Mis derrière les barreaux,
Face aux jugements
Les suées tombent,
Personne en avocate
Prépare le terrain
Le sel dans les eaux,
Nietzsche a gorge déployée,
S’abat le marteau
La cour écoute
Les paroles des divers camps,
Temps suspend son vol
Réquisitoire
Annonce belles couleurs,
Dans l’ère cendrée
Cohorte à remous
Face aux braises avivées,
Cherchent une emprise
Ses mots aux cimes,
Puissance nietzschéenne
L’envole, éprouve
Sa philosophie
Porte le paysage
D’une voie pour vie
Certains y pensent
Horizon à incarner,
Quels cieux jugeront ?
Désaccords, accords,
Souffle pour sa défense,
L’heure arrive
Sur la balance,
Nietzsche contre cohorte,
Son avocate ancre.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
- Un essai de numéro d’e-zine avec les billets de Personne a été fait, est disponible gratuitement à cette adresse : http://www.lejournaldepersonne.com/lejournaldepersonnemarsavril.pdf Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
* Quelques liens en vrac, sur Nuit Debout, cause animale, régime alimentaire, économique, propagande etc. :
Extrait : « Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?
La Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions. »
Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
Sur la vague Panama
Que des projecteurs font apparaître,
Certains tombent à hauteur de la fenêtre
D’un rez-de-chaussée, d’un pas,
D’autres ignorent ou depuis celle d’un tsunami,
Voire d’un avion aux ailes d’astronomie,
D’autres décollent, se hissent,
Poursuivent une voie créatrice,
Armés contre les faces du soufre,
Pour slalomer entre leurs gouffres.
Sur la vague Panama,
Des balles et des baisers partagés,
De partout du monde « civilisé »,
Des îles fiscales qui aspirent leur épingle du mat,
Certains espérant pouvoir y gagner du coffre,
D’autres prêts à y tomber
Sur des piles de peuples réveillés
Qui cherchent à impacter l’offre,
Les rouages d’une machine à brumes,
A tombes, en roues libres jusqu’à l’écume.
Alors qu’une partie des trésors enfouis,
Par des trônes du monde, aux paradis
Des magouilleurs, des malins, des dents
Qui en ont le pouvoir et l’horizon du temps,
Sont révélés dans les presses autour de la ronde,
Que s’empilent les dossiers de travers au fil des secondes,
Dans la suite des essais de barre du bien commun sur les pays,
D’Occupy Wall Street à Podemos, aux indignés,
Se souffle sur les cendres pour faire renaître à la vie
L’élan d’un peuple vers une République à forger,
En commençant par des couronnes pour chacun
Dans les braises ravivées, jusqu’au grand matin.
« Oyez, oyez ! Citoyens. Parlez, exprimez ! bouches et mains.
De l’esprit, contez, et si des filantes passent, faites vos vœux ! »
De la particule à la somme, petit à petit se dessine, s’ouvre, se joint,
S’ancre, se trace sur les rivages bitumés, une voie, aspiration des cieux.
Debout,
La jeunesse se dresse face à une vague d’hiers,
Se passent le flambeau pour rêver éveillé l’ère,
Ancrer, réaliser, jusqu’au bout
Debout,
Contre les plans d’une partie de la pyramide,
Mettre à l’eau les pages de la loi travail, en levant l’égide,
Avançant tel l’esprit d’un tout
Debout,
Des pas de danses dans la rue au rythme des voix du parvis,
Des mains qui en relèvent le long du tunnel de la nuit,
Que les premières lueurs soient partout
Debout,
Une voie à tracer à petit au-delà des Crs et leurs ressacs,
S’aspire en harmonie de la nature, des ailes contre le trac,
Et vogue en forgeant ses atouts.
« J’essaye de dénouer
les amalgames
du fil de ma trame,
pour mieux traverser ! »
« Pourquoi ne pas simplement tourner la page ?
Si je puis dire,
en accord de la lyre ? »
« On ne peut se laisser glisser vers un rivage
en suivant juste le courant,
les vagues et le vent ! »
« Certes, pas forcément,
mais y a-t-il pour autant
un vrai rapport ?
Au sens d’une relative nécessité ! »
« Certes, plus facile à écrire,
mais si j’ai en mire
l’idée de ne pas me tromper
dans la compréhension du monde
et mécanismes pour tracer et ancrer
du rêve de belles ondes,
il faut pouvoir
s’y poser un peu ! »
« Du genre, un exemple ?
Si je déclare, devant chaque temple :
croyez-moi, les ciels sont bleus ?! »
« Euh, oui et non. Je sais pas trop.
On pourra répondre que cela dépend
du temps et de la pollution,
mais pourra répliquer que pour le très haut,
il le reste, l’est en tout instant ! »
« Sur la terre ! Selon notre vision !
Et même, quid de la nuit, des aurores boréales ? »
« Certes, mais je dirais plus qu’il s’agit de simplification,
une histoire de parler depuis une façon de le concevoir
avec ptêtre une certaine tendance à la vulgarisation.
Pas de quoi balayer d’un revers de la main par l’emploi d’un mot,
quand l’objection est basée sur un autre plan de la création. »
« Pour autant, tous les ciels ne sont pas bleus ! »
« Il ne s’est pas agit de dire que tous les ciels sont bleus,
mais que les ciels sont bleus selon une essence !
Aurais-je tort dans cette affirmation ?
Ce qui implique les ciels auxquels je pense,
la façon dont j’aborde le sujet, la question !
Contredire sans chercher à connaître ou comprendre les bases du postulat
peut mettre des bâtons dans les roues du débat !
Autant, quand on aspire à une certaine justesse,
l’idéal est de pouvoir prendre en compte diverses conceptions,
autant donner tort sans saisir le fil de l’expression,
ne fait pas avoir raison dans la messe, dans la presse,
du moins, pas aux yeux du vrai lui-même, de la déclinaison d’optique ! »
« Euh, donc, ce que tu veux dire, c’est que si j’accuse une réflexion émise
de faire des amalgames, de vulgariser comme de nos arracheurs de dents en politique,
de généraliser abusivement, sans réfléchir moi-même la contextualisation, sans les assises,
j’ai de quoi me retourner la réflexion ? »
« Si je réponds oui,
je me dédis !
Cela peut dépendre du sujet en question ! »
« D’accord. Je pense avoir bien compris.
Et donc, tu en es où dans ton dénouement ? »
« Je crois que j’ai la voile pour atteindre le rivage !
On verra petit à petit, pour l’affûtage !
Selon les vagues de la mer d’ici-bas ou de celle du très haut ! »
Dans la rue, des passants, des anonymes,
Marchent, se posent, viennent, s’en vont,
Un instant, un flux sans arrêt, sans abîme,
Un autre, pose, puis reprend la création
Le cours de la foule, chacun a ses pavés
Tout en le faisant, continue dans les instants,
File des histoires dans l’histoire tramée,
Jusqu’à ce que des flammes suspendent le temps
Nées des pétrodollars diront certains,
D’autres verront les mains sur les détonateurs,
Leurs mobiles pour cendrer une fin,
Ceux qui échapperont à la mort, pour l’heure
Personne pour arrêter leur geste
Au milieu des cœurs humant la fête,
Une détonation comme un champ de guerre
Creuse les sillons, un Guernica dans l’ère
Puis se reprend le cours autour des abîmes,
Des revendications sous le ciel obscurci
Résonnent dans les corps sur le parvis,
Des restants rendus à conter les victimes
Dans la rue, des passants et des cours détournés,
De l’être disparu sans laisser de trace,
Une enquête sur les ficelles agitées,
Crime en soi et l’éclaircie, l’horizon passe.
* * * * *
* * * *
Nouveau cycle
Inspiré de : Le fabuleux destin d’un réfugié syrien
Ils courent, vers un nouvel horizon,
Vers les vagues, un nouveau rivage,
Dans l’espoir de trouver refuge,
Loin des coups de feu, des explosions,
De la peur à chaque pavage.
S’en remettant aux cieux pour éviter le déluge,
Pour le sort qui leur sera réservé,
Ils tournent la page et courent,
Courent vers un nouveau jour,
Une nouvelle vie, jusqu’à l’effleurer
A la frontière de ce qu’ils ont surmonté,
Une éternité résonnant au fond d’eux,
Un instant suspendu hors de tout lieu.
Puis, après une dernière volonté
Centrée en harmonie avec le ciel,
Ils avancent, advienne qu’adviendra,
Des gouffres ou du providentiel,
Des journées vides et ou des pleines.
* * * * *
* * * *
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* Si vous avez un blog-site, vous pouvez aussi y partager de ses créations, faire un lien vers son site ou intégrer quelque part le prescripteur : Divers liens (art, actualité, alternatives diverses) : http://www.lejournaldepersonne.com/personneapersonne.php
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* Trois billets vidéos récents de Personne dont les textes ne sont pas dans l’ebook :
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* La sortie du prochain film de Personne, L’école subversive, La Révolution en 90 leçons, a été reportée. Ce film écrit et transcrit par Personne sera bientôt sur la toile, mais quand l’objectif financier sera atteint. Pour soutenir Personne et ce film, réserver votre accès avec possibilité de devenir « coproducteur donateur », rendez-vous sur la page de la campagne : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-films-journal-de-personne/
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