* Lettre d’informations : Ma mort, L’orgueil et la vanité, BalanceTonPorc, Question au Président, L’union fait la farce !, Le sémite et l’antisémite, Tueurs-nés, PAUSE SUR IMAGE, à vos amours, à nos amis, L’islamo-gauchisme, La solution à vos problèmes… de cœur., J’entends les Catalans, ÉDOUARD, PHILIPPE ET MOULOUD, Un barbu… Quel cauchemar !, De Saint Charles à Las Vegas, PARLER C’EST VIOLER, Qui ne se fait pas sauter n’est pas français !, L’attente, Pas de Joha à Doha : https://www.lejournaldepersonne.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=214
* Lettre d’informations : Soutien du journal de Personne, La confession de Jean-Marie, Le deuxième homme, LA PATRIE DES INSOUMIS, Les fins du F.N., Samedi… quelque chose., La tournante immobilière, Tirs croisés à l’ONU, La Palestine toute nue à l’ONU, MACRON, c’est votre inconscient : https://www.lejournaldepersonne.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=213
De Personne-Lou Nietzsche : « SATISFAIT OU REMBOURSÉ :
J’ai retenu la formule la plus juste.
Vous payez la somme de 15 euros et plus pour voir le film.
Si le film vous plaît, ce n’est pas cher payé.
Si le film vous déplaît, vous êtes remboursé.
C’est de l’art équitable. »
Si vous la découvrez, ne connaissez pas encore ses créations, vous trouverez un florilège, une sélection de plus de 40 billets-vidéos des années passées qui est accessible à tous, ainsi que des récents, sur : De l’info-scénario pour traiter une question d’actualité… Recueil de journaux pour Tous ! : https://www.lejournaldepersonne.com/category/recueil/
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour dans le monde,
L’impérialisme soit rendu souvenance,
Ainsi que dans le ciel et sur terre, les frondes
Vivement qu’un jour les marchands d’armes,
Qu’un jour les jongleurs avec vie,
Les créateurs de vacarmes
Écoutent les souffles qui résonnent jusqu’aux parvis
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour des citoyens
Arrivent à faire convergence,
A changer le mauvais sort fait aux « indiens »
Vivement qu’un jour les spéculateurs,
Qu’un jour les marchés des ingérences
Soient rendus cendre par la bienveillance,
De l’enchantement dans les cœurs
Vivement qu’un jour, dans la vie des chemins,
Qu’un jour au-delà des tempêtes et des errances,
Se partage l’eau fraîche et se multiplient les pains
Entre voyageurs et sédentaires, le ciel étoilé pour puissance.
Des fleurs des champs de la France,
En effervescence,
Choisissent une rose
Et font des tranchées
Pour que la leur soit hissée,
Trône un temps en virtuose
Dans les allées du jardin,
Des jardiniers arrosent,
Diverses places en lien,
Ils choisissent aussi de la rose,
Les épines et les pétales
Utilisés pour leur Graal
Un jardin, des outils et des camps,
Certaines fleurs hésitent
Face au jeu des urnes en rite,
Tournées vers le ciel ou leur champ,
La rosée de l’aube en création,
Mais la voie d’Élysée à son horizon.
A l’instant
Où se voit le visage d’un(e) heureux(se),
Une carte tirée et jouée sous le signe de la bonne étoile,
Île paradisiaque trouvée et savourée au hasard des cieux
Et qu’importe s’il n’est que fugace,
si l’heur n’est pas à la bonne heure,
si les remous de la trame font boire de la tasse,
c’est un tout qui fait s’épanouir les fleurs
Le fil se déroule « pas » après « pas »,
avec les instants manqués et de grâce,
de « da capo » à la page suivante de la voie,
des sorts se font avec ou sans audace
Puis, pour certains, un instant,
La bonne heure au visage de bonheur,
Se partage les mets et de l’humeur joviale,
Et du printemps à l’hiver, du fond des yeux.
Le long d’une allée de tombes, je marchais,
Imaginant des morts se manifester,
Mes grands-parents maternels me saluer,
Me donner des nouvelles des paternels,
Et moi parler de l’ère, de la terre au ciel,
De mes bourdes, des statues et vases fêlés,
D’instants passés, d’idées, d’horizons, de rêves,
De forces, faiblesses, contingence et sève.
Le long d’une allée de tombes, je regardais,
J’écoutais, respirais la vie hors de portée
Des en cercueils qui ne peuvent plus se lever,
En dehors des fugaces souvenirs persistants,
Je réfléchissais à tout ce qui peut être essayé,
Pansé, réalisé, forgé d’instant en instant,
A la beauté de sillons tracés et à tracer,
Au clin d’œil d’une étoile filante aux incarnés.
Le long d’une allée de tombes, je repartais,
Savourant, empli de l’instant, des creux aux sommets,
Je regardais un vol d’oiseaux comme en fête,
Non loin d’un clocher sonnant l’heure écoulée ;
Par-delà les aléas, les échecs, étiquettes,
Je pensais aux chemins des conducteurs et passagers,
Au sort des vies croisées, puis les voies passées,
Aux évolutions, actions des existences aspirées.
Le premier jour de Samain, Pygmalion, druide mage de son village, en rentrant de sa journée à faire quelques exorcismes contre des possessions - courantes en cette période de l’année propice aux ouvertures vers “l’Autre Monde” - se posa devant son bureau, face au parchemin prêt à être ancré par la noosphère de sa planète bleue. Celui-ci lui délivrait chaque jour, quand il l’ouvrait, via paysages lettrés apparaissant sur le papier, des histoires et des thèses différentes, au « hasard du grand tout ». Ce soir-là il découvrit une histoire qui lui fit imaginer la femme de ses rêves. Il ne savait trop si elle était parfaitement décrite ou si c’était l’œuvre de son imagination face à la lecture, ou un peu des deux, mais il se demanda si elle avait été ou était de ce monde, ou si elle avait été imaginée par un autre esprit qui l’avait ainsi fait naître dans la noosphère. Toujours est-il qu’il contempla un long moment le parchemin en imaginant la belle en sortir et prendre corps devant lui.
Quand il sortit de sa rêverie, en rangeant l’enroulé, il lorgna du côté de l’armoire où étaient posé son grimoire et de ses potions. Avec ses pouvoirs de mage-sculpteur, il aurait pu faire une ersatz se rapprochant de son aspiration, mais il ne pouvait lui donner ainsi toute une âme. Il se résigna à aller rejoindre les songes des yeux fermés.
Cette nuit, il eut l’impression d’avoir rêvé d’elle et peu après son réveil, ou bien rêvait-il encore ?, quand il alla dans son bureau, il vit la femme en chair et en os.
« Est-ce que… Est-ce un rêve ? Êtes vous un esprit de l’autre monde venu me hanter en cette occasion de Samain ? Si l’on peut parler ainsi vu tout le charme qui émane de vous ! »
« Je… je ne sais pas ! Que fais-je ici ? Est-ce que moi-même je rêve ? Êtes-vous le fruit d’une drôlerie de mon imagination ? »
« Euh… Vous me mettez le doute… Mais pourquoi serais-je le fruit d’une drôlerie ? Je suis pas un drôle de djinn quand même ! J’ai l’air si peu sérieux ? »
« Oh, eh bien, disons que vous sortez de l’ordinaire ! Et cette pièce est… étrange ! »
« Si c’est mon accoutrement, c’est que vous n’êtes pas de la même culture que la mienne ? De laquelle venez-vous ?! »
« Je… Je ne sais pas trop… En fait… »
« Vous savez au moins qui vous êtes ?! »
« Cela oui ! Si l’on peut considérer vraiment le savoir. Je m’appelle Galatée ! Et vous ? »
Pygmalion se pinça puis se regarda dans le miroir de la pièce, accroché au mur dos au bureau.
« Je n’ai pas cette impression ! Mais d’habitude les esprits en visite lors de Samain en savent plus sur eux. Est-ce les pouvoirs de mon inconscient en cette période où la magie est amplifiée, qui vous ont fait sortir d’un lieu tel que les limbes, voir prendre corps depuis la noosphère ? J’en ai entendu des histoires extraordinaires, mais rien de tel. Ou ai-je fait un sort en état de somnambulisme ? »
« Ne me demandez pas ! Je sais au moins que… Euh… »
« Voulez-vous bien me donner votre main ? Ou plutôt me la tendre ? Que l’on voit ce qu’il se passe ! »
Lorsque la main de Galatée effleura la sienne, Pygmalion ouvrit les yeux, assis face à son bureau. Avait-il fait un simple rêve ? Comment était-il arrivé là ? Il était certain d’être allé dormir sur sa paille. A travers la fenêtre, les lueurs de l’aube s’infiltraient comme lors de la présence de son rêve. Il alla rendre des menus service au villageois lors de cette seconde journée puis, pendant la nuit, il eut de nouveau la visite de Galatée, avec la même sensation de réalisme surnaturel que la veille. Si il se « réveillait » à un moment ou un autre, toujours face à son bureau, qu’il ne pouvait être certain de la nature de Galatée, il avait au moins le plaisir de partager des moments avec elle, de faire un peu plus sa connaissance. Du moins, se disait-il.
Le dernier jour de Samain, après une soirée à avoir allumé les feux de joie avec le bois sec sacré et être rentré avec des braises, comme de coutume, il mit du temps avant de s’endormir. Il avait peur de voir pour la dernière fois Galatée. Ses apparitions, quelle que soit la magie autour, étaient sûrement favorisées par la période d’ouverture vers “l’Autre Monde”. Même si elle n’en venait pas à proprement dit, ou différemment des autres esprits, peu de probabilité que cela soit une coïncidence. Il pria ainsi du plus profond de son être la grande déesse de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre Galatée après son réveil, ou de pouvoir continuer à la côtoyer les jours suivants, encore et encore.
Samain passé, Pygmalion fut introuvable dans le village. Non qu’il fut devenu un esprit de “l’Autre Monde” ou qu’il l’eut été dans cette histoire. Il fut exaucé d’une certaine façon. Du moins, certains possesseurs d’un parchemin comme celui de Pygmalion purent lire une mythologie laissant entendre que ce put être le cas dans une autre dimension où la grande déesse l’aurait fait s’incarner.
Au début de la nuit des temps,
Chronos, en apercevant Gaïa,
Eut une sensation qui le remua,
A en dessiner tout le tour d’un cadran.
Il vit alors l’univers se forger
Et la belle danser sur sa planète,
Parer des couleurs des saisons
Au cours du sablier à voyager.
Sans expérience, avec l’aide des comètes,
Dans un premier temps sans son diapason,
Il tenta de lui faire des clins d’œil,
Au risque de provoquer des collisions.
Elle, de ces fruits, des poussières stellaires,
Se fabriqua un satellite, comme un tapis de feuilles
Sur lequel elle pourrait partager des aspirations, de ses visions
Avant de pouvoir le rencontrer sur la terre.
Mais les grains de la source continuèrent de s’écouler
Et une nuit Chronos fut amener à d’autres galaxies,
Et Gaïa continua de vivre ses saisons
Et apprendre à connaître des habitants de la Voie lactée.
Ils ne voulaient toutefois, ne pouvaient pas s’oublier sans être en anoxie,
Ils décidèrent et mirent tout œuvre pour construire un pont
Et se retrouvèrent ainsi à volonté, le jour et la nuit, au fil du temps,
Vécurent leur éternité vers le ciel de l’absolu, de printemps en printemps.
Présentation : « Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quitter pour vivre simplement sous une tente fabriquée de ses mains.
Sylvie Barbe est la première femme en France à avoir vécu dans une yourtes. Défricheuse d’un mode de vie sobre et autonome elle nous parle dans ce film de son bonheur d’avoir réussi à incarner son rêve d’intégrité et de cohérence. Elle témoigne de son expérience et nous dévoile comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité.
On découvre comment on peut vivre dans une grande simplicité, en ne consommant que des énergies autonomes et renouvelables, dans un grand respect de la nature, sans coopération avec le consumérisme et en intégrant au quotidien la poésie dans sa vie. Elle nous parle de sa solitude, de son exigence, de sa rencontre avec elle même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un chemin vers l’éveil s’est tracé. »
* Human : VOL.1 sur les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté : https://youtu.be/FLqft-ICVQo
Présentation de la trilogie : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur. »
Présentation : « Matthieu Ricard aborde d’une façon remarquable les notions d’altruisme, d’amour et de compassion. Ses nombreux travaux avec le monde scientifique (Mindfulness) lui permettent de nous faire part d’une multitude d’anecdotes d’une grande puissance ! »
Introduction : « Il ne faut pas désespérer des êtres humains quand les neurosciences démontrent que l’empathie – qui ne se réduit pas à la capacité à se mettre à la place d’autrui et l’altruisme - cette propension désintéressée à se consacrer aux autres – ont des bases biologiques universelles. Dans les laboratoires américains et allemands où les réalisateurs ont enquêté, les chercheurs mettent expérimentalement en évidence que des enfants très jeunes, des grands singes mais aussi des souris ont spontanément des comportements d’entraide non associés à une récompense. On voit notamment des bébés à partir de l’âge de trois mois à qui on présente une petit spectacle de marionnettes mettant en scène un ours en peluche aidant un congénère en difficulté et un autre disons plus méchant, choisir de garder l’ours coopérant. Cette compréhension morale élémentaire, s’il s’agit de cela, mérite de réviser ce qu’on croit savoir sur le psychisme des tout-petits et même d’enfants de 18 mois : ceux-ci arrêtent de jouer pour aider un adulte à ramasser le crayon qu’il a laissé tomber sans en avoir la moindre gratification. Qui plus est, en poursuivant l’expérience avec deux groupes distincts, ceux qui ont reçu une gratification pour cet acte altruiste finissent par aider moins que les autres ! Les psychanalystes sont toujours contents quand les neurochercheurs apportent la preuve scientifique de ce qu’ils ont constaté à savoir qu’un enfant, aussi jeune soit-il est capable, avec les moyens dont il dispose, de prendre en charge celui dont il perçoit la détresse sans rien attendre en retour. Une autre expérience fait réfléchir sur ce qui serait un trait fondamental de la nature humaine : elle montre que très précocement, les enfants divisent le monde entre ceux qui sont « comme eux » et qu’ils préfèrent et ceux qui sont différents d’eux et qu’ils excluent. »
Extrait du début : « Le système nerveux. Cette chose commune à tous les animaux, leur permettant - avant tout - de survivre. Et qui, si on suit la théorie scientifique de L’éloge de la fuite, nous guide inconsciemment dans chacune de nos actions. Rend possible toutes les stratégies de domination, matrice essentielle de compréhension de notre organisation économique et sociale, du système politique et de la société de consommation.
Le système nerveux, base d’une domination omniprésente
Chirurgien, biologiste, spécialiste du système nerveux, inventeur de drogues psychotropes, philosophe « vulgarisateur » des neurosciences… Multidisciplinaire, Henri Laborit a su montrer une rare capacité d’extrapolation de sa formation scientifique afin de faire émerger une matrice de compréhension des comportements animaux et humains plus performante. Il fut le premier à exprimer l’idée que le système nerveux peut être responsable de tous nos actes, mais aussi, partant, du système de domination sociale. Et à construire toute une philosophie autour, faisant ainsi des liens uniques entre biologie animale et organisation sociale. »
* Culture en Déclin - Episode 3 - TCV : Trouble de la Consommation-Vanité (vostfr, sous-titres peuvent être à activer) :
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes. Alors si vous en avez l’élan, pour la soutenir, vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) du film “Le procès d’un procès” : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
- La Base Un thriller conçu et vécu par Personne.
Un membre d’A lQaïda prend en otage une journaliste nommée Aïda.
Tout ce que vous avez cherché à savoir sur Personne sans oser le demander.
Présentation : « Éric Hazan, écrivain et éditeur de La Fabrique, était l’invité de Joseph Confavreux. Il est revenu sur son livre récemment publié, Une histoire de la Révolution française, mais aussi sur la situation à Gaza, etc. »
Vous y trouverez les textes des billets de Personne des mois de mai et juin, ainsi que des anciens republiés sur sa page Facebook ; au sujet du Ramadan, de la musique, de l’amour, de Mohammed Ali, de la politique et caetera.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
* En vrac, sur divers sujets (écologie, Loi Travail, mouvement Nuit Debout, Brexit, culture, points de vue sur l’économie, critique des médias et cætera), voici des vidéos, documentaires, conférences, articles à voir / lire, compilation de liens à consulter :
Extrait : « Aujourd’hui, la critique du capitalisme est omniprésente dans les esprits sans que jamais on ne le nomme (« c’est comme ça », « c’est la vie », « c’est le système qui le veut »…), mais culpabilisation des populations par la dette, pression sociétale par la menace du chômage et aliénation à son travail n’ont jamais été aussi fortes. En 2014, un Parti Socialiste en principe héritier du Front Populaire en vient sans vergogne à pouvoir remettre en cause le CDI en France, sous l’appel du pied d’un MEDEF ne représentant que les plus grosses entreprises. Il n’y a plus aucune honte. C’est un mouvement total, au sens de totalitaire, de soumission au Marché qui s’est mis en place ; mouvement total car ayant pris place dans la totalité des institutions et dans la totalité des corps jusqu’à l’aliénation du travailleur au système néo-libéral. Non plus seulement parce qu’il lui permet de consommer ce dont il désire au sein d’une société mimétique, mais parce qu’il le pousse à aimer le Capital, pour l’esprit qu’il serait censé véhiculer. Tout cela s’est fait lentement, au fil des régimes. Nul ne l’a vraiment vu venir, mais tous l’ont senti. »
Extrait : « L’anthropologue Stanley Diamond souligna le lien unissant tous ces attributs en écrivant: « La civilisation découle des conquêtes à l’étranger et de la répression domestique. »
Le dénominateur commun, c’est le contrôle. La civilisation c’est la culture du contrôle. Une civilisation, c’est un petit groupe de gens contrôlant un large groupe via les institutions propres à cette civilisation. Si ces gens se trouvent au-delà des frontières de cette civilisation, alors ce contrôle prendra la forme d’armées et de missionnaires (des spécialistes religieux ou techniques). Si les gens à contrôler sont à l’intérieur des limites de la ville, de la civilisation, alors le contrôle pourra prendre la forme de militarisation domestique (la police, etc.). »
“Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur.”
Le VOL.1 aborde les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté :
Le VOL.3 aborde les thèmes du bonheur, de l’éducation, du handicap, de l’immigration, de la corruption et du sens de la vie : https://www.youtube.com/watch?v=IPW_jYHZ45Y
Présentation : “Professeur de droit et d’éthique à Harvard, fin constitutionnaliste, Lawrence Lessig a été le conseiller de Barack Obama en 2008. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller contre le système. Depuis plus de sept ans, cette icône de la culture libre sur Internet, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Candidat à la présidentielle depuis août 2015, membre du sérail, intellectuel respecté voire adulé du Web, il est l’ovni de cette campagne plus que jamais gouvernée par l’argent. Il dérange, agace. Jusqu’à quand ? »
Présentation : « Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s’il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. »
Présentation : « Ingrédient de plaisir, le sucre est présent dans une foule d’aliments consommés quotidiennement. Mais aujourd’hui, il est également associé à un problème de santé publique. Alors qu’une augmentation inquiétante du diabète et de l’obésité est observée, de nombreux spécialistes pointent du doigt les excès de sucre. Mais pourquoi sa consommation continue-t-elle de croître, malgré les messages de santé ? Comment l’industrie agro-alimentaire parvient-elle à rendre les consommateurs dépendants à substance qu’il faudrait pourtant consommer avec modération ? Et que penser des édulcorants, naturels ou chimiques, utilisés dans les produits «minceur» ? «Cash investigation» mène l’enquête sur les enjeux économiques de cette question de santé publique. »
Personne est toujours sur la réalisation d’un nouveau film que je vous invite à soutenir : Le procès d’un procès. Pour ce faire, pour soutenir Personne et le film Le procès d’un procès, vous pouvez maintenant devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Sur les falaises et le rivage du présent,
S’écument, se fondent les vagues du passé,
Font les armes pour ceux qui en ont l’élan.
Au nom d’horizons hors de toute portée,
Dans l’idée de s’en rapprocher un jour
Mais sans pouvoir sur les instants et les plans,
Pouvant surtout réfléchir aux détours,
D’autres façonnent les leurs et leurs rangs.
Ceux qui suivent la voie dans le rocher,
Vers les gouffres, en modulant tout sauf la barre,
Multiplient les tombes de l’instant et les cendrés.
Ceux qui aspirent, rêvent l’avenir, sans amarre,
En oubliant leur rôle dans l’ici et maintenant,
Peuvent suivre et participer du même sort aboutissant.
Entre les passes d’armes, d’aucuns tracent un chemin,
Au jour le jour, posent des remises en question,
Telle Hypatie en reine qui cultive de la création,
Et même si des autres et les instants de tous au destin
Devaient impacter, aura vécu, gravé, fait germer et fait évoluer,
Mais les demains sont un autre jour, avec ses imprévus pouvant affluer
La lumière de la vie
Fait exister les ombres,
En partie ou indivis,
A l’heure belle ou sombre ;
L’un par l’autre évolue
Sous l’impulsion du regard
Porté par l’idée résolue,
L’intention saupoudrant de l’agar
Les étants cheminent,
Parés des formes dans la dimension
D’ombres et de lumière :
Les roses et les épines ;
Les pics et l’ascension ;
Le phare sur les mers ;
Les arbres et la clairière ;
Les routes et la chaumière
Dans l’ombre se regarde
Poussières d’étoile filtrée,
Dans la lumière les ondes
Nées d’une écharde,
A la jointure dansent les traits ;
Se font et refont les mondes
Au rythme de la portée,
Les œuvres de nos humanités
Les âmes dans l’instant,
Sur la pointe des pieds,
Ou en courant, ou volant,
Les braises sous les cendres,
Peuvent aviver et savourer,
Tisser du rêve à se surprendre,
Au-delà des parcours,
De l’heure à la nuit ou au jour
Il la regarde, elle s’écarte,
Il s’éloigne, elle continue,
Il revient, elle continue,
Il danse, elle lit une carte,
Il s’arrête, elle se retourne,
Elle s’approche, il se détourne,
Elle s’arrête, il s’approche,
Elle s’interroge, il joue les fantoches,
Elle déplore, il se reprend,
Il s’approche, elle s’éloigne,
Il s’arrête, elle accélère,
Il accélère, elle empoigne,
Elle le toise, il se pose à terre,
Elle s’approche, il se redresse,
Il lui susurre, elle écoute avec justesse,
Elle répond de même, il acquiesce,
Ils flânent ensemble dans la liesse…
C’est écrit
Comme un sceau de l’au-delà,
La danse de la terre et des galaxies,
Les saisons, les météores,
Les voies de la vie ici bas,
Jusqu’au souffle des sorts
C’est écrit,
Des horizons à l’instant,
Le grand horloger à régler,
De nous les pas à petit,
Des choix dans l’élan,
Selon le flux écouté
C’est écrit
Dans le notes du chi,
Le risque des récifs,
Entre état passif et actif,
Les chutes et reprises,
Les surprises
C’est écrit
Dans les lignes de la main,
Au fond des yeux,
Dans les tempêtes et les éclaircies,
Sur tous les chemins,
Les appels et réponses des cieux
C’est écrit
Dans les forces en jeu,
Les consciences ouvertes,
Les pages qui se tournent, les stries,
Le pouvoir créatif sur l’essieu,
L’esprit alerte
C’est écrit,
Les hauts le cœur
Face aux turpitudes sur les parvis,
Les faucheuses sur les fleurs,
Les marées basses et hautes
De l’humanité en recherche de notes
C’est écrit,
Le champ des prévisions,
Les dés jetés et pris
Sur l’arbre du temps
Et ses visions,
Comme se vie le printemps.
Dernier(e)s commentaires (contributions)