Blog littéraire, artistique de Pascal Lamachère

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Balise - romantisme

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dimanche, août 14 2016

Histoire d'amour, d'humanité, d'idéal, message par l'art-philo-poésie et cætera


dessin de coeur avec la terre



Bron­zés, argen­tés, dorés ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/08/bron­zes-argen­tes-dores/



Points de vue sur l’amour, l’idéal, l’huma­nité, le sys­tème, le mes­sage par l’art et cætera :

* Et si on appre­nait à aimer ? : http://www.rts.ch/play/radio/philo-in-vivo/audio/et-si-on-appre­nait-a-aimer?id=7823151

* Fran­cis Cou­sin : débat-réflexion sur le poly­amour, l’amour et le sys­tème : https://www.you­tube.com/watch?v=rMBh9z2MdB8

* “Voie de l’amour” un docu­men­taire de Branko Stan­ko­vić : https://vimeo.com/91534976

Pré­sen­ta­tion : « L’his­toire du moine Ambroise devenu ami de la louve Alfa et d’autres ani­maux sau­va­ges. »

* Vivre en Yourte, un che­min de Liberté : https://www.you­tube.com/watch?v=djZm7gDd_WI

Pré­sen­ta­tion : « Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quit­ter pour vivre sim­ple­ment sous une tente fabri­quée de ses mains. Syl­vie Barbe est la pre­mière femme en France à avoir vécu dans une your­tes. Défri­cheuse d’un mode de vie sobre et auto­nome elle nous parle dans ce film de son bon­heur d’avoir réussi à incar­ner son rêve d’inté­grité et de cohé­rence. Elle témoi­gne de son expé­rience et nous dévoile com­ment la yourte peut sau­ver du déses­poir et res­tau­rer la dignité. On décou­vre com­ment on peut vivre dans une grande sim­pli­cité, en ne con­som­mant que des éner­gies auto­no­mes et renou­ve­la­bles, dans un grand res­pect de la nature, sans coo­pé­ra­tion avec le con­su­mé­risme et en inté­grant au quo­ti­dien la poé­sie dans sa vie. Elle nous parle de sa soli­tude, de son exi­gence, de sa ren­con­tre avec elle même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un che­min vers l’éveil s’est tracé. »

* Human : VOL.1 sur les thè­mes de l’amour, des fem­mes, du tra­vail et de la pau­vreté : https://youtu.be/FLqft-ICVQo

Pré­sen­ta­tion de la tri­lo­gie : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lut­ter ? Le fait de rire ? De pleu­rer ? Notre curio­sité ? Notre quête de décou­ver­tes ?

Poussé par ces ques­tions, le réa­li­sa­teur et pho­to­gra­phe Yann Arthus-Ber­trand a passé trois années à col­lec­ter les his­toi­res de 2 000 fem­mes et hom­mes dans 60 pays. Avec son équipe pas­sion­née de tra­duc­teurs, jour­na­lis­tes et came­ra­men, Yann a cap­turé en pro­fon­deur les émo­tions et les sujets qui nous unis­sent tous : les lut­tes con­tre la pau­vreté, la guerre, l’homo­pho­bie et le futur de notre pla­nète, mêlées à des moments d’amour et de bon­heur. »

* Les ori­gi­nes de la vio­lence humaine : https://www.you­tube.com/watch?v=2rm­qA9a­jdl4&index=13&list=PL9C4E9847954BBFF4

* Albert Jac­quard – Réflexion sur le com­por­te­ment humain : https://www.you­tube.com/watch?v=JwP­GoMHfG6w&index=27&list=PL9C4E9847954BBFF4

* Plai­doyer pour l’altruisme : https://www.you­tube.com/watch?v=0Y5FMXHvXp8

Pré­sen­ta­tion : « Mat­thieu Ricard aborde d’une façon remar­qua­ble les notions d’altruisme, d’amour et de com­pas­sion. Ses nom­breux tra­vaux avec le monde scien­ti­fi­que (Mind­ful­ness) lui per­met­tent de nous faire part d’une mul­ti­tude d’anec­do­tes d’une grande puis­sance ! »

* « Vers un monde altruiste ? » : http://www.fran­ce­cul­ture.fr/emis­sions/le-monde-selon-caro­line-elia­cheff/vers-un-monde-altruiste

Intro­duc­tion : « Il ne faut pas déses­pé­rer des êtres humains quand les neu­ros­cien­ces démon­trent que l’empa­thie – qui ne se réduit pas à la capa­cité à se met­tre à la place d’autrui et l’altruisme - cette pro­pen­sion désin­té­res­sée à se con­sa­crer aux autres – ont des bases bio­lo­gi­ques uni­ver­sel­les. Dans les labo­ra­toi­res amé­ri­cains et alle­mands où les réa­li­sa­teurs ont enquêté, les cher­cheurs met­tent expé­ri­men­ta­le­ment en évi­dence que des enfants très jeu­nes, des grands sin­ges mais aussi des sou­ris ont spon­ta­né­ment des com­por­te­ments d’entraide non asso­ciés à une récom­pense. On voit notam­ment des bébés à par­tir de l’âge de trois mois à qui on pré­sente une petit spec­ta­cle de marion­net­tes met­tant en scène un ours en pelu­che aidant un con­gé­nère en dif­fi­culté et un autre disons plus méchant, choi­sir de gar­der l’ours coo­pé­rant. Cette com­pré­hen­sion morale élé­men­taire, s’il s’agit de cela, mérite de révi­ser ce qu’on croit savoir sur le psy­chisme des tout-petits et même d’enfants de 18 mois : ceux-ci arrê­tent de jouer pour aider un adulte à ramas­ser le crayon qu’il a laissé tom­ber sans en avoir la moin­dre gra­ti­fi­ca­tion. Qui plus est, en pour­sui­vant l’expé­rience avec deux grou­pes dis­tincts, ceux qui ont reçu une gra­ti­fi­ca­tion pour cet acte altruiste finis­sent par aider moins que les autres ! Les psy­cha­na­lys­tes sont tou­jours con­tents quand les neu­ro­cher­cheurs appor­tent la preuve scien­ti­fi­que de ce qu’ils ont cons­taté à savoir qu’un enfant, aussi jeune soit-il est capa­ble, avec les moyens dont il dis­pose, de pren­dre en charge celui dont il per­çoit la détresse sans rien atten­dre en retour. Une autre expé­rience fait réflé­chir sur ce qui serait un trait fon­da­men­tal de la nature humaine : elle mon­tre que très pré­co­ce­ment, les enfants divi­sent le monde entre ceux qui sont « comme eux » et qu’ils pré­fè­rent et ceux qui sont dif­fé­rents d’eux et qu’ils excluent. »

L’intro du docu­men­taire : https://www.you­tube.com/watch?v=PbgXAc­BA­bic

* Sur l’Eloge de la fuite, ou la ques­tion des stra­té­gies de domi­na­tion : http://www.arti­cle11.info/?Sur-l-Eloge-de-la-fuite-ou-la

Extrait du début : « Le sys­tème ner­veux. Cette chose com­mune à tous les ani­maux, leur per­met­tant - avant tout - de sur­vi­vre. Et qui, si on suit la théo­rie scien­ti­fi­que de L’éloge de la fuite, nous guide incons­ciem­ment dans cha­cune de nos actions. Rend pos­si­ble tou­tes les stra­té­gies de domi­na­tion, matrice essen­tielle de com­pré­hen­sion de notre orga­ni­sa­tion éco­no­mi­que et sociale, du sys­tème poli­ti­que et de la société de con­som­ma­tion.

Le sys­tème ner­veux, base d’une domi­na­tion omni­pré­sente

Chi­rur­gien, bio­lo­giste, spé­cia­liste du sys­tème ner­veux, inven­teur de dro­gues psy­cho­tro­pes, phi­lo­so­phe « vul­ga­ri­sa­teur » des neu­ros­cien­ces… Mul­ti­dis­ci­pli­naire, Henri Labo­rit a su mon­trer une rare capa­cité d’extra­po­la­tion de sa for­ma­tion scien­ti­fi­que afin de faire émer­ger une matrice de com­pré­hen­sion des com­por­te­ments ani­maux et humains plus per­for­mante. Il fut le pre­mier à expri­mer l’idée que le sys­tème ner­veux peut être res­pon­sa­ble de tous nos actes, mais aussi, par­tant, du sys­tème de domi­na­tion sociale. Et à cons­truire toute une phi­lo­so­phie autour, fai­sant ainsi des liens uni­ques entre bio­lo­gie ani­male et orga­ni­sa­tion sociale. »

* Cul­ture en Déclin - Epi­sode 3 - TCV : Trou­ble de la Con­som­ma­tion-Vanité (vostfr, sous-titres peu­vent être à acti­ver) :



* Con­fé­rence sur la démo­cra­tie, la poli­ti­que - Avec l’asso­cia­tion Arti­cle 3 : https://www.you­tube.com/watch?v=aI9­Ta­GIv­ceI&index=34&list=PL9C4E9847954BBFF4

* « Le com­bat ani­ma­lier est frère des com­bats d’éman­ci­pa­tion et de libé­ra­tion » : http://www.revue-bal­last.fr/aure­lien-bar­rau/

Intro­duc­tion : « L’anthro­po­lo­gue Claude Lévi-Strauss esti­mait que « l’homme a res­serré trop près de lui-même les fron­tiè­res de son huma­nité ». À ne plus appré­hen­der le monde qui nous entoure autre­ment que par ce que nous pou­vons y pren­dre, nous n’avons de cesse de surex­ploi­ter le milieu natu­rel et de mena­cer sa capa­cité de régé­né­ra­tion. Auré­lien Bar­rau, astro­phy­si­cien, cher­cheur et auteur de l’essai Des uni­vers mul­ti­ples, est de ceux qui regar­dent avec la même pas­sion le très loin­tain — des trous noirs à la gra­vité quan­ti­que — comme ce que, juste à nos côtés, nous refu­sons trop sou­vent de voir : le sort infligé aux ani­maux afin qu’ils puis­sent réga­ler nos assiet­tes. C’est sur ce der­nier sujet, très pré­ci­sé­ment, que nous avons tenu à l’inter­ro­ger. »

* The Dream - Le rêve : https://www.you­tube.com/watch?v=vhExh­rht0es&index=20&list=PL9C4E9847954BBFF4

Tra­duc­tion : https://www.face­book.com/des­points­de­vue/posts/1358255937522791

“Ceci est une ode à la liberté.
Écoute le son qu’elle fait.”

* Le mes­sage par l’art-philo :

- Bron­zés, argen­tés, dorés ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/08/bron­zes-argen­tes-dores/
- Notre degré de bêtise : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/08/degre-de-betise/
- La ten­ta­tion : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/07/la-ten­ta­tion/
- Le bobo : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/06/le-bobo/
- L’ombre et la lumière : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/06/lom­bre-et-la-lumiere/
- Agapé : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/agape/
- Let­tre d’un zom­bie : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/03/let­tre-dun-zom­bie/
- Mon Saint-Valen­tin : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/02/mon-saint-valen­tin/
- Je suis la femme de ton pro­chain : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2016/01/je-suis-la-femme-de-ton-pro­chain/
- LUCIA : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/05/lucia/
- Le pou­voir de l’ivresse : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/10/le-pou­voir-de-livresse/
- Les lourds et l’Amour : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/06/les-lourds-et-lamour/
- Orient Express : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/03/orient-express/
- Segunda : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/03/segunda/
- Dans la peau de Shé­hé­ra­zade : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/03/dans-la-peau-de-she­he­ra­zade/
- Rumî : le par­fum de Dieu : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/10/rumi-par­fum-dieu/
- Djurd­jura : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/09/djurd­jura/
- Compte avec moi ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/09/compte/
- Étin­celle : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/04/etin­celle/
- Rabia Al Ada­wia : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/rabia-al-ada­wia/
- La femme et son dou­ble : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/12/la-femme-et-son-dou­ble/
- La mort de Bau­de­laire : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/11/la-mort-de-bau­de­laire/
- De fleurs en pleurs… : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/de-fleurs-en-pleurs/
- Oui à la vie : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/oui-la-vie/
- Le petit raciste : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/04/petit-raciste/
- Inti­mité : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/inti­mite/
- C’est selon… Oum Kal­thoum : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/03/cest-selon-oum-kal­thoum/
- La femme est un surhomme : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/01/la-femme-est-un-surhomme/
- Pro­po­si­tion indé­cente : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/08/pro­po­si­tion-inde­cente/
- Ainsi parla la femme… : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/10/la-fille-dalexan­drie/
- En Phase ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/10/en-phase/
- Mariage pour Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/08/mariage-pour-per­sonne/
- Dio­time : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/07/dio­time/
- Le Bon Quai -1- Phè­dre : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/07/le-bon-quai-1-phe­dre/
- Ainsi soit-elle ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/06/ainsi-soit-elle/
- Ma muse Kal­thoum : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/04/muse-kal­thoum/
- Ima­gine mes ori­gi­nes : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/04/ima­gine-mes-ori­gi­nes/
- Des­tin Animé : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/01/des­tin-anime/
- Ma part d’ombre : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/07/ma-part-dom­bre/
- Psy-cause : Viva la muerte ! : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/03/viva-la-muerte/
- s aime s : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/09/s-aime-s/
- Rock-Sun : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/05/rock-sun/
- Les poè­tes sont men­teurs : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/05/les-poe­tes-sont-men­teurs/
- Mou­ve­ment vers quelqu’un : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/01/mou­ve­ment-vers-quel­quun/
- Prière : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2011/09/priere/
- Le séisme des coeurs : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2011/03/seisme/
- Atamé : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/03/atame/
- Sans Valen­tin : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/02/sans-valen­tin/

D’autres vidéos à voir sur : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com

Chaîne you­tube : http://www.you­tube.com/user/lejour­nal­de­per­sonne

Per­sonne s’auto­pro­dui­sant, elle ne peut comp­ter que sur notre sou­tien, le sou­tien des inter­nau­tes. Alors si vous en avez l’élan, pour la sou­te­nir, vous pou­vez deve­nir copro­duc­teur dona­teur (com­prend lien d’accès à la page où vous pour­rez voir le film) du film “Le pro­cès d’un pro­cès” : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/cam­pa­gne-de-sou­tien-film-pro­ces-dun-pro­ces/

ou pas­ser par la case “Cam­pa­gne de sou­tien pour les films et le jour­nal de Per­sonne” : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/cam­pa­gne-de-sou­tien-films-jour­nal-de-per­sonne/

Bonne semaine,
@ pelu­che,
Pas­cal


/ Le jour­nal de Per­sonne /PRES­CRIP­TEUR


vendredi, décembre 18 2015

Campagne pour le film L’école subversive - La Révolution en 90 leçons - bandes-annonces des films de Personne et rétrospective 2015 avec quelques extraits de billets - Recueil poétique de Ode


affiche L'école subversive avec montage, peinture de Personne tenant un masque

* Per­sonne pré­pare un nou­veau film : L’école sub­ver­sive, La Révo­lu­tion en 90 leçons.

Un film écrit et trans­crit par Per­sonne, bien­tôt sur la toile.

Pour sou­te­nir Per­sonne et ce film, réser­ver votre accès avec pos­si­bi­lité de deve­nir « copro­duc­teur dona­teur », ren­dez-vous sur la page de la cam­pa­gne :

http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/cam­pa­gne-de-sou­tien-films-jour­nal-de-per­sonne/

Page évé­ne­ment Face­book : https://www.face­book.com/events/418103768398908/


* Annonce, ban­des-annon­ces des films et rétros­pec­tive 2015 avec quel­ques extraits de billets
 :



Pour ceux qui décou­vrent Per­sonne et son jour­nal dans le cadre de la cam­pa­gne, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archi­ves, vous trou­ve­rez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne you­tube : http://www.you­tube.com/user/lejour­nal­de­per­sonne

Le site du jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com


* À décou­vrir : le recueil poé­ti­que de Ode, « Voyage en Cos­mo­go­nie », sur : http://zodode.5.50megs.com/Voyage_en_Cos­mo­go­nie.htm


Bon­nes fêtes de fin d’année,
Au plai­sir !

P.S. : En atten­dant la « sor­tie » de L’école sub­ver­sive, La Révo­lu­tion en 90 leçons, en plus de par­ti­ci­per à la cam­pa­gne pour ce film, en ce qui con­cerne les films de Per­sonne, vous pou­vez voir « LA BASE » : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-du-film-la-base/

« Il était une Foi… Gaza » : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-film-etait-foi-gaza/

et « Cal­las­ni­kov » : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-du-film-cal­las­ni­kov/



vendredi, septembre 13 2013

Il était une fois des contes


/ JdP /PRES­CRIP­TEUR


photo plume

Une rose d’hiver


Ins­piré par :


http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/07/la-can­tate-de-per­sonne/

Une fin de jour­née d’hiver, un feu s’allonge sur la glace d’une rivière…
Par quel­ques cré­pi­te­ments, il mur­mure au ciel som­bre, pen­dant que tombe du sable blanc :

« Qu’il est si dur d’aimer
Quand on ne peut par­ta­ger
Le cœur du ciel tout entier,
Garde enfoui du sacré. »

L’air ne résonna pas, nulle réponse, si ce n’est… La glace qui se mit à trem­bler, jusqu’à se faire enten­dre.

La glace : « Vous fai­tes point de fusion,
Êtes-vous en com­bus­tion ?
Est-ce ainsi être amour ? »

Le feu : « Il y en a de tou­tes les sor­tes,
Mais tou­tes ont en com­mun de pou­voir 
Faire cou­ler lar­mes, de l’ombre au séjour.
Quoi­que cela ne soit pas de sa porte,
Pas tou­jours du fait, en soi, du miroir,
Du sen­ti­ment pou­vant val­ser mor­tes.
Plus d’autres qui l’ouvrent et s’y mêlent,
Font chauf­fer bouillon avec bouts d’ailes,
For­ment une bien étrange cohorte
Qui s’en vont fort com­pres­ser la source,
En tirer la sub­stance des lar­mes. »

La glace : « Qu’est-ce que c’est que lar­mes ? »

Le feu : « Les lar­mes, un peu comme de la mousse,
Des paro­les de la lumière en soi,
Qui vien­nent des pro­fon­deurs pour signal,
Si je puis arri­ver à l’écou­ter.
Elles par­lent au cœur qui écoute la loi,
Mur­mu­rent au monde incarné un mal,
Sou­pirs désin­car­nés qui vont tom­ber
En grim­pant la mon­ta­gne con­sa­crée.
Elles sont un peu comme un jar­din secret
Qui pousse der­rière les pages noi­res. »

La glace : « Alors, ça peut faire mal ? »

Le feu : «  Mon amour, des lar­mes de sang a fait cou­ler,
M’a par­tagé entre la joie d’or et l’espoir,
Entre un hori­zon sans orage et un dédale. »

La glace : « Cepen­dant, votre flamme est encore très forte.
Était-elle comme de la lave, ou la mousse 
Ne l’a-t-elle pas apai­sée… D’autres escor­tes ? 
Pen­dant que nous par­lons, je sens des secous­ses !
Une alarme qui me dit que ma fin appro­che ! »

Le feu : « Vous m’en voyez désolé.
Je n’arrive à m’apai­ser,
Juste un peu, par­fois, fan­to­che
D’un vol­can qui est vol­can. »

La glace : « Vous allez vous enfon­cer ?!
Nous ris­quons ainsi tout deux
Pas­ser sous larme du temps. »

Le feu : « Qu’ainsi réa­li­sée,
Pas­sion aura senti cieux,
Car sans, je ne suis rien,
Juste un trait perdu au loin. »

Une soi­rée d’hiver, des mur­mu­res se per­di­rent entre les abî­mes et les cimes.

Au petit matin, un pro­me­neur trouva une sta­lag­mite écar­late en forme de rose au milieu de la rivière.


Con­tes à l’Insou­mise


Ins­piré par :


http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/06/lin­sou­mise/

« Déca­pi­ter ? Gloups… »

Un sol­dat se tourna vers le puits sans fond don­nant sur un ténu filet de lumière.

« Vous avez entendu ? ô capi­taine, mon capi­taine, que pou­vons-nous faire ? »

Point de réponse. Le sol­dat pani­qua quel­que peu.

« Euh… ô gar­dienne du châ­teau des muses, fée du cer­cle des mots dits, enchan­te­resse du bal­con des étoi­les,

A l’heure où la hache tour­noie, où le tran­chant pointe le bout du trait, telle la lune dans la nuit qui pro­vo­que les marées,

Laisse-moi te con­ter l’his­toire de la pierre voya­geuse, qui s’élance vers le bout du bout du monde, et tombe sur une ange, du moins sa malle !

Alors, alors… Il était une fois une pierre voya­geuse qui s’élança vers le bout du bout du monde, mais tomba sur une malle por­tée ! Et voilà ! Tadam !

Euh… Non, atten­dez, pas la déca­pi­ta­tion … Euh, ô capi­taine, mon capi­taine ?! »

Tou­jours pas de réponse, si ce n’est… Cette fois, le filet de lumière s’éva­pora, lais­sant place à une étrange brume phos­pho­res­cente qui remonta, remonta, sor­tit du puits et assom­brit le pay­sage tout en lui don­nant une tou­che de cou­cher de soleil tamisé.

La voix du sol­dat se fit enten­dre tel un écho, un peu plus modu­lée :

« Ô ! fleur de feu,

Il était une fois, dans un vol­can sous-marin, l’ombre de créa­tu­res oubliées depuis la nuit des temps.

La lumière de leur être se cachait dans l’abysse des abys­ses.

Tou­tes s’en por­taient bien ainsi, pou­vant dan­ser, nager, sans être inquié­tées par les créa­tu­res d’en haut.

Un jour de plein été, à l’heure où les nua­ges gron­dent, où l’air est mitraillé des éclats de l’airain céleste, une gigan­tes­que pierre issue de la nuit des temps som­bra, s’engouf­fra en direc­tion du vol­can. Des pois­sons et des mam­mi­fè­res marins ne purent rien faire à son pas­sage, d’autres eurent le temps de quit­ter le point d’impact.

Il était une fois, un vol­can sous-marin à la crête ouverte.

La pierre fut arrê­tée, ne fit pas de dégâts parmi les créa­tu­res du vol­can sous-marin, leur châ­teau encore intact. Mais bien­tôt l’eau salée et l’eau de feu se ren­con­trè­rent, sui­vit une réac­tion en chaîne, et les ombres devin­rent vivan­tes, et les vivan­tes furent mises en dan­ger par le chaos ambiant.

Des requins pré­his­to­ri­ques, nés dans la nuit de l’océan, sor­ti­rent à ce moment vers ce jour de flamme.

Il était une fois un jour de flamme dans une nuit de lumière.

Sans l’envoyée des anges du ciel, une sirène, cette his­toire se serait arrê­tée là, dans une fin sinis­tre pour les créa­tu­res sans défense face aux élé­ments déchaî­nés.

Il était une fois une envoyée des anges du ciel, une sirène munit du scep­tre des 5 élé­ments.

Après avoir agité son scep­tre, la sirène poussa un cri défiant tout bruit et tout silence. Une étrange lumière jaillit de sa bou­che jusqu’à l’abysse des abys­ses, éloi­gnant les requins, enro­bant d’un voile pro­tec­teur cha­que être des créa­tu­res oubliées afin qu’elles puis­sent rega­gner leur pro­fon­deur sans être plus bles­sées, sépa­rant l’eau de feu et l’eau salée, dis­sol­vant la pierre issue de la nuit des temps, y for­geant un nou­veau dôme pour le vol­can sous-marin. Aus­si­tôt fait, l’envoyée rega­gna son poste de vigile de la Loi du Ciel.

Il était une fois plu­sieurs mon­des sau­vés. »

Ces der­niers mots expri­més, la brume s’éva­pora, lais­sant un sol­dat per­plexe, mais pas trop mécon­tent.

« Alors ?! A vous de déci­der du sort qui sera réservé ! »

Et c’est ainsi qu’un cou­pe­ret tomba, à côté, jusqu’à une pro­chaine fois ?!

*     *     *     *     *     *     * 


Une belle nuit d’été, rien ne sor­tit de la bou­che du capi­taine. Le sol­dat pani­qua quel­que peu lorsqu’il vit l’ins­tant fati­di­que appro­cher et la grande Shah­ryare s’impa­tien­ter. Il mar­cha à pas rapi­des sur les rem­parts, posant tour à tour ses yeux sur l’hori­zon obs­cur de l’océan silen­cieux et celui de vagues remuan­tes, et sur le cou­pe­ret dans la cours.

Sou­dain, alors que ses pau­piè­res se fai­saient lour­des, il eut une idée ! Il cou­rut jus­que dans une cham­brée, sor­tit un par­che­min et alla voir la gente dame au tran­chant ferme.

Si vous me le per­met­tez, ô insa­tia­ble Shah­ryare, insou­mise parmi les insou­mi­ses, je res­sors un texte de cir­cons­tance pour cette fin de nuit :

« Avant d’aller dor­mir ou mou­rir

Avant d’aller dor­mir ou mou­rir,
Rejoin­dre la lumière du dehors
Par les ombres du dedans,
J’aurais voulu vous dire,
J’aurais voulu con­ter stel­laire flore,
J’aurais voulu dans l’élan,
Au creux des mots tami­sés,
Les légen­des d’aujourd’hui vous dévoi­ler…

Avant d’aller dor­mir ou mou­rir,
J’aurais voulu aller au bout de mes aven­tu­res
Mais la plume d’esprit a « tiqué »,
Les héros se sont mis à fré­mir,
Se sont faits à con­tre pau­pière le mur
Et mon cœur s’est mis à cour­ser
Le sable du mar­chand en vue d’offrir
Une fin des temps aux faux mobi­les…

Avant d’aller dor­mir ou mou­rir,
Rejoin­dre la pénom­bre qui oscille,
J’aurais voulu pou­voir la dire,
La beauté de vie en mots à par­ta­ger,
La beauté de la faran­dole des par­che­mins liés,
Ceux qui ont été
A nos riva­ges semés…

Avant d’aller dor­mir ou mou­rir,
J’aurais voulu pou­voir com­po­ser,
En une courte envo­lée, en quel­ques vers,
L’his­toire des mon­ta­gnes sai­sir
Des abî­mes, des cieux gri­sés,
Par­ler des maux de la terre,
Mais une muse a voulu savou­rer
Et sur la page ces lignes a « sai­gné »…

Pour l’indi­ci­ble, repos n’est pas une trêve,
L’éveil en est la sève,
Les volets clos en sont la grève,
Alors je vous sou­haite doux rêves…

Et main­te­nant, la tête repo­sée,
Je peux aller dor­mir ou mou­rir, même si la mutine
Con­ti­nue, dans les recoins, lumière à poin­ter,
Mur­mu­rant ses mots, agi­tant en songe sa mine… »


Le réci­ta­teur déglu­tit, espé­rant avoir échappé une nou­velle fois au cou­pe­ret.

*     *     *     *     *     *     * 


Alors qu’il était dans la cours, à gam­ba­der sur les vagues impal­pa­bles, près du cou­pe­ret, une fin de jour­née, au temps des falai­ses du cré­pus­cule, le sol­dat fut inter­pellé par un capi­taine : « Si vous êtes prêt, c’est à votre tour ! »

Le sol­dat fit un signe d’enten­de­ment et se leva, prit une grande ins­pi­ra­tion et se ren­dit à pas rapi­des dans la salle des mille et une his­toi­res. Il eut un mélange d’appré­hen­sion et de joie. Mais alors qu’il fran­chit le seuil, une lumière vio­lette cré­pus­cu­laire illu­mina son regard, et il s’arrêta un ins­tant.

L’Insou­mise Shah­ryare : « Eh bien ?! J’attends ! Que fai­tes-vous donc planté là ? Si vous vou­lez direc­te­ment aller au cou­pe­ret, libre à vous ! »

Le sol­dat baissa les yeux : « Ô gente Shah­ryare, oreille atten­tive, cro­queuse de con­tes, muse d’Athéna… »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Muse d’Athéna ? Vrai­ment ? »

Le sol­dat releva les yeux, avec un air légè­re­ment con­trit, puis laissa s’échap­per un petit rire en haus­sant les épau­les : « Oui, vrai­ment ! »

Il alla s’assoir sur le cous­sin du con­teur, devant le trône.

Le con­teur : « Ce soir, je vais vous racon­ter l’his­toire du capi­taine qui se pre­nait pour un sol­dat… Mais si ça ne vous plait pas, plu­tôt que de me faire cou­per la tête, j’opte­rai pour le déshon­neur en m’enfuyant ! »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Oh oh ! Vous voilà bien opti­miste ! Je suis peut-être réel­le­ment muse d’Athéna ? En tout cas, vous le décou­vri­rez si jamais vous essayez de fuir ! »

Le con­teur : « Vous voilà bien opti­miste ! »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Imper­ti­nent ! »

Le con­teur : « Per­ti­nent ! Je cours vite et j’ai déjà mon plan, mais… »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Je pour­rais deman­der à l’ins­tant à ce que la porte de cette salle soit fer­mée et les fenê­tres gar­dées ! »

Le con­teur : « J’ai des com­pli­ces ! »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Vous bluf­fez ! »

Le con­teur : « Euh… Oui, bon, je ne sais pas vous men­tir ! Tou­jours est-il que… Euh… ça sem­blait une bonne idée au départ, en fait… Bref ! De tou­tes les façons, je vous aime bien, et je n’ai pas l’inten­tion de fuir ! Et puis même si mon his­toire est courte, je pense qu’elle devrait m’évi­ter de pas­ser l’arme sous terre ! »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Merci de m’en lais­ser juger ! »

Le con­teur se lança : « Lors d’un nou­veau jour nais­sant,
en fin d’hiver, au fri­mas,
un capi­taine sorti,
prêt à bra­ver tous les temps.
Il fut seul, sans ses sol­dats,
vou­lant met­tre que sa vie
en jeu dans les cou­tu­mes
à exé­cu­ter tou­jours.
Quand à l’une il s’apprê­tait,
sur la rive de l’écume
des étoi­les du gel lourd,
il vit un vieillard tom­ber.
Tou­ché par la vue de faux,
il tituba, s’arrêta,
à cet ins­tant, des sor­ciers
du grand pays des cents flots,
élu­rent de plan­ter mats,
de pos­sé­der les êtres
devant ses yeux immo­bi­les.
Mais ils ne furent maî­tres
qu’un bat­te­ment qui cille,
un moment de fai­blesse.
Pas assez pour l’empor­ter,
assez pour qu’aucun gagne,
tous vivent l’ins­tant tris­tesse :
mages noirs dépos­sé­dés,
échap­pant de peu au bagne ;
capi­taine sans mémoire,
se pre­nant pour un sol­dat. »


L’Insou­mise Shah­ryare : « Euh… Com­ment s’en est-il sorti ? Seul con­tre des mages ? C’est pas un peu abusé ?! »

Le con­teur : « J’ai pas fini ! Enfin, j’ai pas abordé le com­ment, pour lais­ser votre ima­gi­na­tion déci­der ! Voyez comme je suis géné­reux ! Mais dans mon his­toire, il avait quel­ques pou­voirs, un capi­taine des mages blancs ! et puis il a été aidé par d’autres, aler­tés par la bataille ! »

L’Insou­mise Shah­ryare : « Hu hu ! Bon, soit ! Finis­sez ! »

Le con­teur : « Depuis lors, les siens eurent beau
lui rafrai­chir, sans espoir
devant son man­que de foi.
Il erra ainsi, ser­vant
sans cher­cher à com­man­der,
sans met­tre non plus élan,
jusqu’à l’illu­mi­na­tion
de sour­ces à pro­té­ger,
vue de cieux en créa­tions,
tels ceux d’une Shah­ryare
et de sa suite aux his­toi­res. »


L’Insou­mise Shah­ryare : « Bon ! Vous pou­vez dis­po­ser pour ce soir ! Allez me cher­cher le sui­vant ! »

Le con­teur s’inclina, adressa un franc sou­rire à Shah­ryare et s’exé­cuta.

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Autre suite sur : Pro­ject Chaos : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/08/pro­ject-chaos-pas­cal-lama­chere/

Autre conte à lire : His­toire d’une créa­tionhttp://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/08/ana­lyse-lit­te­raire-de-123-soleil-pas­cal/

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