Je regarde le monde,
les lectures d’ondes,
l’inconscience générale,
du bien, du mal ;
Je pense, je songe,
les sillons d’hiers
causer les guerres,
système délétère ronge ;
Les aujourd’hui
préparer les demains, les paver,
qui comprend les soucis,
les fautes de l’humanité ?
Le cause à effets d’une culture,
de l’économie non économique,
de la source du manque d’éthique,
envers d’autres humains, les animaux non humains et la nature ;
Sans compter que si tout le monde, dans les dédales,
devait consommer tels des occidentaux
dans un cadre capitaliste, néolibéral,
il faudrait plusieurs planètes, maux ;
Et pendant que l’attention
se porte vers l’Orient, sans mue,
l’insoutenabilité continue,
il faudrait une révolution ;
Une voix me dit que beaucoup
en ont conscience,
que beaucoup en maîtrisent la science,
même si les gouvernants guerroient
Et qu’ils freinent l’envol du phénix,
l’espoir est de mise,
haut les cœurs, cieux frise,
dépassons, transcendons les rixes ;
In fine, il faudra bien,
un jour ou l’autre, une révolution,
un changement de production-consommation,
au niveau systémique, enfin, l’humanité en soin.
* A voir aussi concernant les soucis de civilisation : InterReflections a maintenant aussi des sous-titres français (cliquer sur “CC” pour activer des sous-titres français ou d’une autre langue), ce film synthétise diverses thèses : https://www.interreflectionsmovie.com/
* A propos des soucis pour la Biodiversité, crise climatique, écocide et idées de solutions, et cetera : https://diaspora-fr.org/posts/7656519
* A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du veganisme : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
* Pour ceux qui ne le sont pas encore (végans) et qui voudraient au moins tenter l’expérience, je ne me suis pas inscrit à leur programme, je m’étais informé de mon côté et je suis devenu végétalien vegan bien avant qu’ils le mettent en place, mais semble être très utile pour les débutants, se lancer : Veggie Challenge de l’association L214 (pour aider ceux que veulent s’y essayer, recevoir divers conseils par mail) : https://vegan-pratique.fr/veggie-challenge/
En bref : « Les protéines sont présentes dans la totalité des végétaux (hors huiles et sucres) et tout particulièrement dans les légumineuses, les oléagineux, le seitan et les céréales, autant d’aliments avec lesquels il est facile de composer une infinité de plats savoureux et pleins d’énergie.
Il est nécessaire de varier son alimentation sur plusieurs jours. De cette manière, une alimentation végétale équilibrée couvre sans difficulté tous nos besoins en protéines, et ce même pour les sportifs. »
Vous trouverez aussi diverses informations sur le site de l’association Vegan Impact : Le guide de l’alimentation végétalienne : https://www.veganimpact.com/guide-vegan
* Traduction de la parole d’oiseau : Nous les oiseaux
avons pu prendre
nos aises entre terre et nuages
pendant que vous étiez en cage
Vous nous polluez, faites supplice
avec votre capitaliste civilisation,
toutefois, nous remercions
ceux qui nous nourrissent
Et nous vous pardonnons,
car le pire, c’est qu’avec votre économie
non économique, si de nous tombons,
vous vous faites du mal à vous-même, en péril de vos vies
En tout cas, si vous pouviez vous reconfiner,
pour quelques temps, nous vous en saurions gré,
et puissions-nous survivre au manteau d’hiver
qui petit à petit se fait plus prégnant çà et là, jusque dans nos chairs
Ceci dit, nous les oiseaux, nous vous observons entre deux migrations,
et si vous ne voulez pas que nous fassions
d’un film de Hitchcock une réalité dans l’élan,
prenez soin de votre environnement
Alors prenez soin de vous aussi,
bonne fin d’année, vive la vie,
et informez-vous autrement qu’à la télé,
et prenez le temps de philosopher.
Merci !
* « Donella Meadows : On m’a demandé de parler des systèmes et de la durabilité pour dire comment pouvons-nous vivre de bonnes vies pour tout le monde sur cette planète d’une manière qui préserve le fonctionnement de la planète et de toutes les autres créatures. Dans la mesure où j’ai un rôle, je suppose que c’est d’essayer de le voir dans son ensemble, d’essayer de voir les systèmes dans leur ensemble. C’est en grande partie parce que j’ai rencontré au début de ma vie des gens qui avaient des outils système et qui m’ont appris à les utiliser pour imaginer, penser, simuler pour comprendre les systèmes dans leur ensemble.
Et c’est principalement ce dont je vais parler aujourd’hui, mais je suppose que je devrais commencer par parler de durabilité. Je suis sûr que vous avez entendu un million de définitions. Je vais utiliser les définitions très strictes que Herman Daly vous a déjà données, je suppose, les trois nécessités biophysiques de la durabilité très clairement : (1) Chaque ressource renouvelable doit être utilisée à ou en dessous du taux auquel elle peut être régénérée ou peuvent se régénérer, c’est-à-dire les sols, les eaux, les forêts - sont une base de ressources renouvelables. »
* “Il existe des liens socio-économiques clairs avec, par exemple, les maladies cardiaques, le cancer, le diabète, les troubles de santé mentale, la criminalité en col blanc, la criminalité en col bleu, les fusillades de masse, la maltraitance des enfants et la litanie d’autres résultats négatifs survenant au niveau de la population, statistiquement. Dans le même temps, le même comportement de masse crée une vaste gamme d’externalités de marché négatives comme celles évoquées auparavant, telles que la pauvreté et la pollution, qui peuvent également être mesurées et prédites. Tout cela pour dire encore une fois que la structure de notre système social, l’économie, notamment en son sein, est manifestement engageante et perturbe à divers degrés d’équilibre. D’où la pertinence d’adopter une perspective structuraliste pour appréhender cette causalité et trouver comment la changer. Alors je vais laisser ça pour le moment,mais j’espère que le résumé en quatre parties aidera en termes de perspective large, en clarifiant le sujet de ce podcast et pourquoi la perspective des sciences sociales et des sciences des systèmes est si critique pour la résolution des problèmes futurs.”
“Et encore plus dramatiquement, et je ne vais pas entrer dans les détails parce que je pense avoir fait valoir mon point de vue, Jason Hickel fait remarquer que si vous regardez les tendances réelles, de manière générale, davantage de personnes entrent dans la pauvreté sur la base de ces niveaux que ceux qui sont réellement atténués. En d’autres termes, avec les mesures standard, nous assistons à une réduction lente de la soi-disant pauvreté extrême, mais dans le seuil de pauvreté éthique, nous assistons en fait à une augmentation de la pauvreté à long terme. Et triste à dire, nous avons déjà vu la pauvreté augmenter de manière beaucoup plus dramatique pendant COVID. Et cela ne fera qu’augmenter à mesure que les limites de la croissance et les murs se referment écologiquement, il suffit de regarder. Passons maintenant à l’autre exemple, l’exemple environnemental. Et d’ailleurs, j’ai choisi ces deux exemples très précisément parce qu’ils mettent en évidence,chacun d’eux, contextuellement, les deux principaux arguments que j’ai toujours avancés contre le système, à savoir que le système va toujours produire des inégalités socio-économiques caustiques, déstabilisantes et de plus en plus, et qu’il sera toujours non durable sur le plan environnemental.”
* “Étant donné que la pollution de l’air est aujourd’hui l’une des principales causes de mortalité systémique sur cette planète, mis à part le changement climatique, qui lui-même s’avance déjà sur un territoire apocalyptique, il est très difficile de voir les agents de ces industries comme de véritables êtres humains. Compte tenu de la façon dont ils ont menti au public, entraînant une fois de plus d’innombrables décès, sans parler des décès futurs. Et puis, vous reculez encore plus loin, et vous regardez la nature de l’ensemble du système. Et comment l’industrie du tabac et l’industrie des hydrocarbures et de nombreuses autres industries se comportent de la sorte en raison d’une mentalité et d’une logique de jeu renforcées et inhérentes au système économique lui-même.
Et par conséquent, comment pouvez-vous regarder les gens moyens qui, pour une raison quelconque, préconisent le paradigme actuel comme n’étant pas également coupables des dommages systémiques et de la mort que nous continuons de voir au niveau du système. Oui. L’ignorance l’emporte définitivement. Encore une fois, nous produisons en tant que société collective, des résultats que personne n’a vraiment l’intention, mais pourtant, beaucoup de gens choisissent de ne tout simplement pas se rendre compte. Ils choisissent d’être apathiques et disent : « Oh, ce ne sont que des affaires et c’est comme ça. » C’est donc une dissonance cognitive complexe.
Ceux qui prônent le modèle économique de marché prônent la destruction, la violence et la déstabilisation, qu’ils le sachent ou non. Et je déteste le formuler de cette façon, mais nous avons affaire à une guerre des cultures. D’un côté, vous avez des gens qui sont éduqués et qui comprennent ce que sont les principes durables dans cette vie, ainsi qu’une sensibilisation à la santé publique. Et ils voient la nécessité d’un changement au niveau du système. Et puis vous avez des gens qui sont simplement satisfaits pour une raison quelconque, généralement parce qu’ils ont été récompensés par le système et qu’ils ne voient aucune raison de faire basculer le bateau dans leur propre perspective myope, narcissique et à court terme.”
“N’oubliez pas que le système a modulé la culture pour sa propre préservation. Parce que ce type de système n’a aucune utilité pour le temps libre ou l’efficacité ou le surplus ou quoi que ce soit de semblable. Et tout cela est très tragique quand on y réfléchit. J’espère donc que cette clarification vous aidera. Et maintenant, revenons à la liste de mythologie et de propagande que nous avons commencée la dernière fois. J’ai condensé cela à 11 éléments maintenant avec un certain chevauchement. Les deux premiers ont été discutés dans l’épisode précédent. Et ces mythes étaient numéro un, “le capitalisme reflète la nature humaine”. Et nous réfutons l’erreur du capitalisme, comme si la structure du marché reflétait d’une manière ou d’une autre notre psychologie évolutionniste, ce qui est tout simplement absurde.”
* A propos du souci économique, écologique, politique et éthique, de la cause animale, la cause palestinienne, un article où est abordé la critique de la part de certains et l’intérêt du veganisme, et cetera : Jérôme Segal : « Qui sont les animaux ? » : https://www.revue-ballast.fr/jerome-segal-qui-sont-les-animaux/
Introduction : “Les vaccins COVID qui ont été mis au point n’ont pas été conçus pour endiguer la pandémie à court terme. Ils ont été développés pour consolider les monopoles économiques et en créer de nouveaux.”
Et vous trouverez divers articles synthèses et recettes sur : Vegan pratique (infos diverses et recettes) : https://vegan-pratique.fr
* Film à voir : InterReflections. Il n’y a pas encore de sous-titres français disponibles, mais si vous pouvez comprendre un peu une de celles disponibles (cliquer sur le “CC” à droite du réglage du volume), le film InterReflections évoque divers soucis de civilisation, synthétise diverses thèses et évoque des idées de solutions : https://vimeo.com/548639912
La recette des sortes de cookies au potimarron, en bref :
Ingrédients :
150 g de flocons d’avoine à réduire en poudre
50 g de flocons d’avoine
25 g de farine de sarrasin
50 g de farine t 110
Note : vous pouvez mettre qu’un seul type de farine,
suivant ce que vous avez à disposition
150 de purée de potimarron (cuire environ 15-20 mn, à la vapeur ou eau bouillante salée)
50 g de sucre type rapadura
1.5 c à c de bicarbonate ou de levure chimique
3 c à s d’huile
3 c à s de lait végétal
1 c à c de vinaigre de cidre
pincée de sel, 2 c à c de cannelle, 1 c à c de 4 épices
80 g de raisins secs
1 - Cuire des dés de potimarron à la vapeur ou dans eau salée bouillante 15 à 20 mn et réduire 150 g de flocons d’avoine en poudre
2 - Mélanger dans saladier poudre de flocons d’avoine, les farines, le bicarbonate ou levure, pincée de sel et épices
3 - Mixer potimarron avec huile, lait végétal, vinaigre et sucre rapadura
4 - Ajouter au bol, mélanger un peu à la cuillère puis pétrir, puis ajouter raisins secs et pétrir
5 - Etaler sur plan de travail fariné, aplatir pour environ 5 mm d’épaisseur et couper avec un emporte-pièce ou au couteau pour donner la forme que vous voulez
6 - Mettre sur tapis de cuisson ou plaque tapissée et faire cuire environ 15 min à 185 ° Celsius
7 - Laisser refroidir et déguster ainsi, ou avec un peu de confiture ou autre
Bonne fin de mois de janvier, bon courage,
@ Peluche,
Pascal
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour dans le monde,
L’impérialisme soit rendu souvenance,
Ainsi que dans le ciel et sur terre, les frondes
Vivement qu’un jour les marchands d’armes,
Qu’un jour les jongleurs avec vie,
Les créateurs de vacarmes
Écoutent les souffles qui résonnent jusqu’aux parvis
Vivement qu’un jour la France,
Qu’un jour des citoyens
Arrivent à faire convergence,
A changer le mauvais sort fait aux « indiens »
Vivement qu’un jour les spéculateurs,
Qu’un jour les marchés des ingérences
Soient rendus cendre par la bienveillance,
De l’enchantement dans les cœurs
Vivement qu’un jour, dans la vie des chemins,
Qu’un jour au-delà des tempêtes et des errances,
Se partage l’eau fraîche et se multiplient les pains
Entre voyageurs et sédentaires, le ciel étoilé pour puissance.
Des fleurs des champs de la France,
En effervescence,
Choisissent une rose
Et font des tranchées
Pour que la leur soit hissée,
Trône un temps en virtuose
Dans les allées du jardin,
Des jardiniers arrosent,
Diverses places en lien,
Ils choisissent aussi de la rose,
Les épines et les pétales
Utilisés pour leur Graal
Un jardin, des outils et des camps,
Certaines fleurs hésitent
Face au jeu des urnes en rite,
Tournées vers le ciel ou leur champ,
La rosée de l’aube en création,
Mais la voie d’Élysée à son horizon.
A l’instant
Où se voit le visage d’un(e) heureux(se),
Une carte tirée et jouée sous le signe de la bonne étoile,
Île paradisiaque trouvée et savourée au hasard des cieux
Et qu’importe s’il n’est que fugace,
si l’heur n’est pas à la bonne heure,
si les remous de la trame font boire de la tasse,
c’est un tout qui fait s’épanouir les fleurs
Le fil se déroule « pas » après « pas »,
avec les instants manqués et de grâce,
de « da capo » à la page suivante de la voie,
des sorts se font avec ou sans audace
Puis, pour certains, un instant,
La bonne heure au visage de bonheur,
Se partage les mets et de l’humeur joviale,
Et du printemps à l’hiver, du fond des yeux.
Le long d’une allée de tombes, je marchais,
Imaginant des morts se manifester,
Mes grands-parents maternels me saluer,
Me donner des nouvelles des paternels,
Et moi parler de l’ère, de la terre au ciel,
De mes bourdes, des statues et vases fêlés,
D’instants passés, d’idées, d’horizons, de rêves,
De forces, faiblesses, contingence et sève.
Le long d’une allée de tombes, je regardais,
J’écoutais, respirais la vie hors de portée
Des en cercueils qui ne peuvent plus se lever,
En dehors des fugaces souvenirs persistants,
Je réfléchissais à tout ce qui peut être essayé,
Pansé, réalisé, forgé d’instant en instant,
A la beauté de sillons tracés et à tracer,
Au clin d’œil d’une étoile filante aux incarnés.
Le long d’une allée de tombes, je repartais,
Savourant, empli de l’instant, des creux aux sommets,
Je regardais un vol d’oiseaux comme en fête,
Non loin d’un clocher sonnant l’heure écoulée ;
Par-delà les aléas, les échecs, étiquettes,
Je pensais aux chemins des conducteurs et passagers,
Au sort des vies croisées, puis les voies passées,
Aux évolutions, actions des existences aspirées.
Le premier jour de Samain, Pygmalion, druide mage de son village, en rentrant de sa journée à faire quelques exorcismes contre des possessions - courantes en cette période de l’année propice aux ouvertures vers “l’Autre Monde” - se posa devant son bureau, face au parchemin prêt à être ancré par la noosphère de sa planète bleue. Celui-ci lui délivrait chaque jour, quand il l’ouvrait, via paysages lettrés apparaissant sur le papier, des histoires et des thèses différentes, au « hasard du grand tout ». Ce soir-là il découvrit une histoire qui lui fit imaginer la femme de ses rêves. Il ne savait trop si elle était parfaitement décrite ou si c’était l’œuvre de son imagination face à la lecture, ou un peu des deux, mais il se demanda si elle avait été ou était de ce monde, ou si elle avait été imaginée par un autre esprit qui l’avait ainsi fait naître dans la noosphère. Toujours est-il qu’il contempla un long moment le parchemin en imaginant la belle en sortir et prendre corps devant lui.
Quand il sortit de sa rêverie, en rangeant l’enroulé, il lorgna du côté de l’armoire où étaient posé son grimoire et de ses potions. Avec ses pouvoirs de mage-sculpteur, il aurait pu faire une ersatz se rapprochant de son aspiration, mais il ne pouvait lui donner ainsi toute une âme. Il se résigna à aller rejoindre les songes des yeux fermés.
Cette nuit, il eut l’impression d’avoir rêvé d’elle et peu après son réveil, ou bien rêvait-il encore ?, quand il alla dans son bureau, il vit la femme en chair et en os.
« Est-ce que… Est-ce un rêve ? Êtes vous un esprit de l’autre monde venu me hanter en cette occasion de Samain ? Si l’on peut parler ainsi vu tout le charme qui émane de vous ! »
« Je… je ne sais pas ! Que fais-je ici ? Est-ce que moi-même je rêve ? Êtes-vous le fruit d’une drôlerie de mon imagination ? »
« Euh… Vous me mettez le doute… Mais pourquoi serais-je le fruit d’une drôlerie ? Je suis pas un drôle de djinn quand même ! J’ai l’air si peu sérieux ? »
« Oh, eh bien, disons que vous sortez de l’ordinaire ! Et cette pièce est… étrange ! »
« Si c’est mon accoutrement, c’est que vous n’êtes pas de la même culture que la mienne ? De laquelle venez-vous ?! »
« Je… Je ne sais pas trop… En fait… »
« Vous savez au moins qui vous êtes ?! »
« Cela oui ! Si l’on peut considérer vraiment le savoir. Je m’appelle Galatée ! Et vous ? »
Pygmalion se pinça puis se regarda dans le miroir de la pièce, accroché au mur dos au bureau.
« Je n’ai pas cette impression ! Mais d’habitude les esprits en visite lors de Samain en savent plus sur eux. Est-ce les pouvoirs de mon inconscient en cette période où la magie est amplifiée, qui vous ont fait sortir d’un lieu tel que les limbes, voir prendre corps depuis la noosphère ? J’en ai entendu des histoires extraordinaires, mais rien de tel. Ou ai-je fait un sort en état de somnambulisme ? »
« Ne me demandez pas ! Je sais au moins que… Euh… »
« Voulez-vous bien me donner votre main ? Ou plutôt me la tendre ? Que l’on voit ce qu’il se passe ! »
Lorsque la main de Galatée effleura la sienne, Pygmalion ouvrit les yeux, assis face à son bureau. Avait-il fait un simple rêve ? Comment était-il arrivé là ? Il était certain d’être allé dormir sur sa paille. A travers la fenêtre, les lueurs de l’aube s’infiltraient comme lors de la présence de son rêve. Il alla rendre des menus service au villageois lors de cette seconde journée puis, pendant la nuit, il eut de nouveau la visite de Galatée, avec la même sensation de réalisme surnaturel que la veille. Si il se « réveillait » à un moment ou un autre, toujours face à son bureau, qu’il ne pouvait être certain de la nature de Galatée, il avait au moins le plaisir de partager des moments avec elle, de faire un peu plus sa connaissance. Du moins, se disait-il.
Le dernier jour de Samain, après une soirée à avoir allumé les feux de joie avec le bois sec sacré et être rentré avec des braises, comme de coutume, il mit du temps avant de s’endormir. Il avait peur de voir pour la dernière fois Galatée. Ses apparitions, quelle que soit la magie autour, étaient sûrement favorisées par la période d’ouverture vers “l’Autre Monde”. Même si elle n’en venait pas à proprement dit, ou différemment des autres esprits, peu de probabilité que cela soit une coïncidence. Il pria ainsi du plus profond de son être la grande déesse de pouvoir retrouver d’une façon ou d’une autre Galatée après son réveil, ou de pouvoir continuer à la côtoyer les jours suivants, encore et encore.
Samain passé, Pygmalion fut introuvable dans le village. Non qu’il fut devenu un esprit de “l’Autre Monde” ou qu’il l’eut été dans cette histoire. Il fut exaucé d’une certaine façon. Du moins, certains possesseurs d’un parchemin comme celui de Pygmalion purent lire une mythologie laissant entendre que ce put être le cas dans une autre dimension où la grande déesse l’aurait fait s’incarner.
Au début de la nuit des temps,
Chronos, en apercevant Gaïa,
Eut une sensation qui le remua,
A en dessiner tout le tour d’un cadran.
Il vit alors l’univers se forger
Et la belle danser sur sa planète,
Parer des couleurs des saisons
Au cours du sablier à voyager.
Sans expérience, avec l’aide des comètes,
Dans un premier temps sans son diapason,
Il tenta de lui faire des clins d’œil,
Au risque de provoquer des collisions.
Elle, de ces fruits, des poussières stellaires,
Se fabriqua un satellite, comme un tapis de feuilles
Sur lequel elle pourrait partager des aspirations, de ses visions
Avant de pouvoir le rencontrer sur la terre.
Mais les grains de la source continuèrent de s’écouler
Et une nuit Chronos fut amener à d’autres galaxies,
Et Gaïa continua de vivre ses saisons
Et apprendre à connaître des habitants de la Voie lactée.
Ils ne voulaient toutefois, ne pouvaient pas s’oublier sans être en anoxie,
Ils décidèrent et mirent tout œuvre pour construire un pont
Et se retrouvèrent ainsi à volonté, le jour et la nuit, au fil du temps,
Vécurent leur éternité vers le ciel de l’absolu, de printemps en printemps.
- La Base Un thriller conçu et vécu par Personne.
Un membre d’A lQaïda prend en otage une journaliste nommée Aïda.
Tout ce que vous avez cherché à savoir sur Personne sans oser le demander.
Présentation : « Éric Hazan, écrivain et éditeur de La Fabrique, était l’invité de Joseph Confavreux. Il est revenu sur son livre récemment publié, Une histoire de la Révolution française, mais aussi sur la situation à Gaza, etc. »
Personne est toujours sur la réalisation d’un nouveau film que je vous invite à soutenir : Le procès d’un procès. Pour ce faire, pour soutenir Personne et le film Le procès d’un procès, vous pouvez maintenant devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
Sur les falaises et le rivage du présent,
S’écument, se fondent les vagues du passé,
Font les armes pour ceux qui en ont l’élan.
Au nom d’horizons hors de toute portée,
Dans l’idée de s’en rapprocher un jour
Mais sans pouvoir sur les instants et les plans,
Pouvant surtout réfléchir aux détours,
D’autres façonnent les leurs et leurs rangs.
Ceux qui suivent la voie dans le rocher,
Vers les gouffres, en modulant tout sauf la barre,
Multiplient les tombes de l’instant et les cendrés.
Ceux qui aspirent, rêvent l’avenir, sans amarre,
En oubliant leur rôle dans l’ici et maintenant,
Peuvent suivre et participer du même sort aboutissant.
Entre les passes d’armes, d’aucuns tracent un chemin,
Au jour le jour, posent des remises en question,
Telle Hypatie en reine qui cultive de la création,
Et même si des autres et les instants de tous au destin
Devaient impacter, aura vécu, gravé, fait germer et fait évoluer,
Mais les demains sont un autre jour, avec ses imprévus pouvant affluer
La lumière de la vie
Fait exister les ombres,
En partie ou indivis,
A l’heure belle ou sombre ;
L’un par l’autre évolue
Sous l’impulsion du regard
Porté par l’idée résolue,
L’intention saupoudrant de l’agar
Les étants cheminent,
Parés des formes dans la dimension
D’ombres et de lumière :
Les roses et les épines ;
Les pics et l’ascension ;
Le phare sur les mers ;
Les arbres et la clairière ;
Les routes et la chaumière
Dans l’ombre se regarde
Poussières d’étoile filtrée,
Dans la lumière les ondes
Nées d’une écharde,
A la jointure dansent les traits ;
Se font et refont les mondes
Au rythme de la portée,
Les œuvres de nos humanités
Les âmes dans l’instant,
Sur la pointe des pieds,
Ou en courant, ou volant,
Les braises sous les cendres,
Peuvent aviver et savourer,
Tisser du rêve à se surprendre,
Au-delà des parcours,
De l’heure à la nuit ou au jour
Il la regarde, elle s’écarte,
Il s’éloigne, elle continue,
Il revient, elle continue,
Il danse, elle lit une carte,
Il s’arrête, elle se retourne,
Elle s’approche, il se détourne,
Elle s’arrête, il s’approche,
Elle s’interroge, il joue les fantoches,
Elle déplore, il se reprend,
Il s’approche, elle s’éloigne,
Il s’arrête, elle accélère,
Il accélère, elle empoigne,
Elle le toise, il se pose à terre,
Elle s’approche, il se redresse,
Il lui susurre, elle écoute avec justesse,
Elle répond de même, il acquiesce,
Ils flânent ensemble dans la liesse…
C’est écrit
Comme un sceau de l’au-delà,
La danse de la terre et des galaxies,
Les saisons, les météores,
Les voies de la vie ici bas,
Jusqu’au souffle des sorts
C’est écrit,
Des horizons à l’instant,
Le grand horloger à régler,
De nous les pas à petit,
Des choix dans l’élan,
Selon le flux écouté
C’est écrit
Dans le notes du chi,
Le risque des récifs,
Entre état passif et actif,
Les chutes et reprises,
Les surprises
C’est écrit
Dans les lignes de la main,
Au fond des yeux,
Dans les tempêtes et les éclaircies,
Sur tous les chemins,
Les appels et réponses des cieux
C’est écrit
Dans les forces en jeu,
Les consciences ouvertes,
Les pages qui se tournent, les stries,
Le pouvoir créatif sur l’essieu,
L’esprit alerte
C’est écrit,
Les hauts le cœur
Face aux turpitudes sur les parvis,
Les faucheuses sur les fleurs,
Les marées basses et hautes
De l’humanité en recherche de notes
C’est écrit,
Le champ des prévisions,
Les dés jetés et pris
Sur l’arbre du temps
Et ses visions,
Comme se vie le printemps.
Sur la vague Panama
Que des projecteurs font apparaître,
Certains tombent à hauteur de la fenêtre
D’un rez-de-chaussée, d’un pas,
D’autres ignorent ou depuis celle d’un tsunami,
Voire d’un avion aux ailes d’astronomie,
D’autres décollent, se hissent,
Poursuivent une voie créatrice,
Armés contre les faces du soufre,
Pour slalomer entre leurs gouffres.
Sur la vague Panama,
Des balles et des baisers partagés,
De partout du monde « civilisé »,
Des îles fiscales qui aspirent leur épingle du mat,
Certains espérant pouvoir y gagner du coffre,
D’autres prêts à y tomber
Sur des piles de peuples réveillés
Qui cherchent à impacter l’offre,
Les rouages d’une machine à brumes,
A tombes, en roues libres jusqu’à l’écume.
Alors qu’une partie des trésors enfouis,
Par des trônes du monde, aux paradis
Des magouilleurs, des malins, des dents
Qui en ont le pouvoir et l’horizon du temps,
Sont révélés dans les presses autour de la ronde,
Que s’empilent les dossiers de travers au fil des secondes,
Dans la suite des essais de barre du bien commun sur les pays,
D’Occupy Wall Street à Podemos, aux indignés,
Se souffle sur les cendres pour faire renaître à la vie
L’élan d’un peuple vers une République à forger,
En commençant par des couronnes pour chacun
Dans les braises ravivées, jusqu’au grand matin.
« Oyez, oyez ! Citoyens. Parlez, exprimez ! bouches et mains.
De l’esprit, contez, et si des filantes passent, faites vos vœux ! »
De la particule à la somme, petit à petit se dessine, s’ouvre, se joint,
S’ancre, se trace sur les rivages bitumés, une voie, aspiration des cieux.
Debout,
La jeunesse se dresse face à une vague d’hiers,
Se passent le flambeau pour rêver éveillé l’ère,
Ancrer, réaliser, jusqu’au bout
Debout,
Contre les plans d’une partie de la pyramide,
Mettre à l’eau les pages de la loi travail, en levant l’égide,
Avançant tel l’esprit d’un tout
Debout,
Des pas de danses dans la rue au rythme des voix du parvis,
Des mains qui en relèvent le long du tunnel de la nuit,
Que les premières lueurs soient partout
Debout,
Une voie à tracer à petit au-delà des Crs et leurs ressacs,
S’aspire en harmonie de la nature, des ailes contre le trac,
Et vogue en forgeant ses atouts.
« J’essaye de dénouer
les amalgames
du fil de ma trame,
pour mieux traverser ! »
« Pourquoi ne pas simplement tourner la page ?
Si je puis dire,
en accord de la lyre ? »
« On ne peut se laisser glisser vers un rivage
en suivant juste le courant,
les vagues et le vent ! »
« Certes, pas forcément,
mais y a-t-il pour autant
un vrai rapport ?
Au sens d’une relative nécessité ! »
« Certes, plus facile à écrire,
mais si j’ai en mire
l’idée de ne pas me tromper
dans la compréhension du monde
et mécanismes pour tracer et ancrer
du rêve de belles ondes,
il faut pouvoir
s’y poser un peu ! »
« Du genre, un exemple ?
Si je déclare, devant chaque temple :
croyez-moi, les ciels sont bleus ?! »
« Euh, oui et non. Je sais pas trop.
On pourra répondre que cela dépend
du temps et de la pollution,
mais pourra répliquer que pour le très haut,
il le reste, l’est en tout instant ! »
« Sur la terre ! Selon notre vision !
Et même, quid de la nuit, des aurores boréales ? »
« Certes, mais je dirais plus qu’il s’agit de simplification,
une histoire de parler depuis une façon de le concevoir
avec ptêtre une certaine tendance à la vulgarisation.
Pas de quoi balayer d’un revers de la main par l’emploi d’un mot,
quand l’objection est basée sur un autre plan de la création. »
« Pour autant, tous les ciels ne sont pas bleus ! »
« Il ne s’est pas agit de dire que tous les ciels sont bleus,
mais que les ciels sont bleus selon une essence !
Aurais-je tort dans cette affirmation ?
Ce qui implique les ciels auxquels je pense,
la façon dont j’aborde le sujet, la question !
Contredire sans chercher à connaître ou comprendre les bases du postulat
peut mettre des bâtons dans les roues du débat !
Autant, quand on aspire à une certaine justesse,
l’idéal est de pouvoir prendre en compte diverses conceptions,
autant donner tort sans saisir le fil de l’expression,
ne fait pas avoir raison dans la messe, dans la presse,
du moins, pas aux yeux du vrai lui-même, de la déclinaison d’optique ! »
« Euh, donc, ce que tu veux dire, c’est que si j’accuse une réflexion émise
de faire des amalgames, de vulgariser comme de nos arracheurs de dents en politique,
de généraliser abusivement, sans réfléchir moi-même la contextualisation, sans les assises,
j’ai de quoi me retourner la réflexion ? »
« Si je réponds oui,
je me dédis !
Cela peut dépendre du sujet en question ! »
« D’accord. Je pense avoir bien compris.
Et donc, tu en es où dans ton dénouement ? »
« Je crois que j’ai la voile pour atteindre le rivage !
On verra petit à petit, pour l’affûtage !
Selon les vagues de la mer d’ici-bas ou de celle du très haut ! »
Dans la rue, des passants, des anonymes,
Marchent, se posent, viennent, s’en vont,
Un instant, un flux sans arrêt, sans abîme,
Un autre, pose, puis reprend la création
Le cours de la foule, chacun a ses pavés
Tout en le faisant, continue dans les instants,
File des histoires dans l’histoire tramée,
Jusqu’à ce que des flammes suspendent le temps
Nées des pétrodollars diront certains,
D’autres verront les mains sur les détonateurs,
Leurs mobiles pour cendrer une fin,
Ceux qui échapperont à la mort, pour l’heure
Personne pour arrêter leur geste
Au milieu des cœurs humant la fête,
Une détonation comme un champ de guerre
Creuse les sillons, un Guernica dans l’ère
Puis se reprend le cours autour des abîmes,
Des revendications sous le ciel obscurci
Résonnent dans les corps sur le parvis,
Des restants rendus à conter les victimes
Dans la rue, des passants et des cours détournés,
De l’être disparu sans laisser de trace,
Une enquête sur les ficelles agitées,
Crime en soi et l’éclaircie, l’horizon passe.
* * * * *
* * * *
Nouveau cycle
Inspiré de : Le fabuleux destin d’un réfugié syrien
Ils courent, vers un nouvel horizon,
Vers les vagues, un nouveau rivage,
Dans l’espoir de trouver refuge,
Loin des coups de feu, des explosions,
De la peur à chaque pavage.
S’en remettant aux cieux pour éviter le déluge,
Pour le sort qui leur sera réservé,
Ils tournent la page et courent,
Courent vers un nouveau jour,
Une nouvelle vie, jusqu’à l’effleurer
A la frontière de ce qu’ils ont surmonté,
Une éternité résonnant au fond d’eux,
Un instant suspendu hors de tout lieu.
Puis, après une dernière volonté
Centrée en harmonie avec le ciel,
Ils avancent, advienne qu’adviendra,
Des gouffres ou du providentiel,
Des journées vides et ou des pleines.
* * * * *
* * * *
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