Photo film Callasnikov - cinéma

Bon­­jour !

* Une page “gui­chet” a été mise en place pour le film de Per­sonne ins­piré de la vie de Maria Cal­las : Cal­las­ni­kov (j’ai encore une fois beau­coup aimé), vous y trou­ve­rez l’entrée en matière, un extrait ainsi que les pre­miers retours : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-du-film-cal­las­ni­kov/

* Vous pour­rez aussi voir le film Il était une Foi… Gaza (que j’ai aussi beau­coup aimé) : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-film-etait-foi-gaza/

* Pour ceux qui décou­vri­raient Per­sonne et son jour­nal, vous trou­ve­rez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne you­tube : http://www.you­tube.com/user/lejour­nal­de­per­sonne
Et sur Le jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com


* Quel­ques arti­cles, docs :

- Le pro­blème du tram­way (avec un twist) + recet­tes galette de légu­mes, steaks de hari­cots rou­ges, arti­cles etc. : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2013/02/le-chan­ge­ment-par-las­siette-p-lama­chere/com­ment-page-1/#com­ment-42782

- Man­ger plus sain : le mythe des caren­ces ? : http://www.vegan­free­style.com/man­ger-plus-sain-le-mythe-des-caren­ces-3/

- La révo­lu­tion d’un seul brin de paille : http://jar­di­nons.word­press.com/2008/05/07/la-revo­lu­tion-du-brin-de-paille/

- Entre­tien : Ber­nard Friot à Bal­last : « Nous n’avons besoin ni d’employeurs, ni d’action­nai­res pour pro­duire » : http://chouard.org/blog/2015/09/19/ber­nard-friot-a-bal­last-nous-navons-besoin-ni-dem­ployeurs-ni-dac­tion­nai­res-pour-pro­duire/

Intro : “Éco­no­miste et socio­lo­gue, Ber­nard Friot défend depuis de nom­breu­ses années une alter­na­tive au capi­ta­lisme, qu’il a théo­ri­sée à par­tir de son sujet de pré­di­lec­tion : la sécu­rité sociale. Con­trai­re­ment à la pro­po­si­tion du revenu de base qu’il qua­li­fie de « roue de secours du capi­ta­lisme », la solu­tion du salaire à vie s’ins­crit autant dans une refonte com­plète de notre rap­port à la pro­priété que dans une démar­che de sup­pres­sion de notre alié­na­tion au mar­ché de l’emploi, au pro­fit de la valo­ri­sa­tion du tra­vail. Car, pour ce pro­fes­seur émé­rite de l’uni­ver­sité de Nan­terre, c’est très clair : nous tra­vaillons tous, même si nous n’avons pas d’emploi. Au sein de l’asso­cia­tion d’édu­ca­tion popu­laire Réseau sala­riat dont il est cofon­da­teur, Ber­nard Friot décons­truit métho­di­que­ment la rhé­to­ri­que de ce qu’il appelle la « reli­gion capi­ta­liste », que nous avons inté­grée jusqu’à en être pri­son­niers con­cep­tuel­le­ment.”

- Entre­tien avec Yann Arthus-Ber­trand (sur son film Human) : http://www.repor­terre.net/Yann-Arthus-Ber­trand-C-est-ridi­cule-ce-que-vous-dites

- Cher Yann, il y a quand même une con­tra­dic­tion… : http://www.michel­col­lon.info/Cher-Yann-il-y-a-quand-meme-une.html

- Les pro­pos d’Alain : démo­cra­tie, anar­chie, monar­chie, oli­gar­chie, cons­ti­tu­tion, abus de pou­voir : http://youtu.be/v1G­JfK6I­JIg

- Michel Col­lon : Après la Syrie, c’est nous : https://www.you­tube.com/watch?v=9GD­Fi4KP6bE

- Syrie : le révi­sion­nisme du Monde a une odeur de camem­bert : http://www.michel­col­lon.info/Syrie-le-revi­sion­nisme-du-Monde-a.html

- Qui se cache der­rière le « Réseau Syrien des Droits de l’Homme » ? : http://www.michel­col­lon.info/Qui-se-cache-der­riere-le-Reseau.html

- Sébas­tien Arsac - Actua­li­tés et inac­tua­li­tés de la ques­tion du droit des ani­maux : http://blog.l214.com/2015/09/12/video-sebas­tien-arsac-actua­li­tes-inac­tua­li­tes-ques­tion-du-droit-ani­maux

- La Révo­lu­tion de l’Esprit : http://www.infor­mac­tion.info/video-sante-la-revo­lu­tion-de-les­prit

Des­crip­tion : “D’où vient la mala­die ? Quelle est l’influence de nos pen­sées sur notre corps ?Que peut-on espé­rer des gué­ris­seurs et éner­gé­ti­ciens pour vain­cre la mala­die ? Quel est le regard de la com­mu­nauté scien­ti­fi­que sur ce type de gué­ri­sons ? Face à ces nom­breu­ses inter­ro­ga­tions, nous som­mes aller à la ren­con­tre de méde­cin, de gué­ris­seurs et d’éner­gé­ti­ciens recon­nus, afin de recueillir leur témoi­gna­ges et de les sui­vre avec leur patients : - Luc Bodin, doc­teur en méde­cine et diplômé en can­cé­ro­lo­gie cli­ni­que - Lila Rhiyou­rhi, médium / gué­ris­seuse - Elan Sarro, artiste, spé­cia­liste de la médi­ta­tion - Tal Schal­ler, méde­cin holis­ti­que - Didier Traullé, gué­ris­seur, magné­ti­seur, et rebou­teux.”

- Cybo­path, le court-métrage qui met en lumière l’impact de notre con­som­ma­tion : https://mrmon­dia­li­sa­tion.org/cybo­path-le-court-metrage-qui-met-en-lumiere-lim­pact-de-notre-con­som­ma­tion/

Des­crip­tion : Libre­ment ins­piré de l’œuvre de John Lay­man « Tony Chu, détec­tive can­ni­bale », le jeune réa­li­sa­teur Mor­gan Gas­ta­naga signe ici son pre­mier court-métrage. Celui-ci retrace, à tra­vers les visions incon­trô­la­bles d’un homme, le par­cours emprunté par nos ali­ments, de la récolte jusqu’au cad­die.

- La face cachée du pétrole : https://www.you­tube.com/watch?v=BgDm3TcBWb4

Des­crip­tion : “Un docu­men­taire tout à fait essen­tiel sur le plus impor­tant lobby d’influence aujourd’hui. Des pre­miers fora­ges de Rocke­fel­ler en 1860 à la récente guerre en Irak, le pétrole aura été le véri­ta­ble moteur de l’his­toire tra­gi­que du XXe siè­cle. Matière pre­mière vitale, stra­té­gi­que, il a été au coeur de tous les cal­culs poli­ti­ques. Tant et si bien que l’uni­vers du pétrole est dominé depuis tou­jours par l’opa­cité et la dés­in­for­ma­tion. “La face cachée du pétrole” lève le voile sur des secrets soi­gneu­se­ment cachés et donne des clés pour com­pren­dre les enjeux autour du pétrole, alors qu’une véri­ta­ble guerre des res­sour­ces est enga­gée.”

Ci-après, quel­­ques-uns de mes poè­­mes ins­­pi­­rés des créa­­tions de Per­­sonne.

Bon début d’automne,
Bien à vous,
Pas­cal

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Ins­piré de Une racine en Pales­tine



http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/une-racine-en-pales­tine/

L’Égypte aura beau ren­for­cer le blo­cus,
Gaza, la Pales­tine a ses cro­cus,
Un feu en vie, à faire le jour,
Une foi enra­ci­née autour.

Dans le regard de l’enfance,
Des étoi­les, à l’ins­tant, en nais­sance,
Un jeu avec la terre,
Autour et avec la mère.

Au cours de l’huma­nité, fil des pages,
Des guer­res et des quê­tes
Pou­vant déra­ci­ner, faire disette ;
Reste, au cœur, un souf­fle en héri­tage

Un pro­lon­ge­ment, un lien entre les âges,
Un ciel et une terre qui fleu­ris­sent à l’inté­rieur,
Dans les mains aux élans rieurs
À effa­cer les peurs et poser un rivage.

Des inté­rêts auront beau dres­ser un enton­noir,
L’essence pas­sera tou­jours
De l’aube jusqu’au soir ;
La foi des déra­ci­nés s’ancre au séjour.

Dans le regard du / des parents,
Des étoi­les, sève, force, grâce avec les enfants ;
Au-delà des pier­res, des heu­res de pous­sière,
L’hori­zon peut se savou­rer, qu’importe les airs.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Cal­las­ni­kov : http://www.infos­ce­na­rio­de­per­sonne.com/gui­chet-du-film-cal­las­ni­kov/

La Cal­las a puisé sur les flots de l’huma­nité
Qu’elle a tra­versé,
Toute entière,
Seule
Face aux abî­mes
De la terre,
La peau dans le lin­ceul
Avant l’heure ultime.

La Cal­las, corps et âme,
Avec pas­sion, a fait vibrer,
Ouvert les por­tes mar­brées,
Des étoi­les et des dra­mes ;
Ancrer des notes voca­les
À fleur de voie,
Tel un oiseau de cris­tal
Ne fai­sant qu’un avec les mon­ta­gnes et les fois.

La Cal­las s’est offerte aux flots de l’huma­nité,
Cha­hu­tée par les abî­mes,
Por­tée aux cimes ;
Elle a tout donné,
Mar­quée par les guer­res,
Le ciel aux entrailles de la terre,
La dis­grâce et la grâce,
L’amour et les tas­ses, jusqu’aux cas­ses.

La Cal­las a vibré et cen­drée,
Trans­cendé le spleen,
Le miroir et la tra­gé­die,
Un dia­mant sculpté,
De l’essence divine
Plon­gée dans des ténè­bres de la vie ;
A petit s’est envo­lée au bond,
Avec ses cor­des lais­sées au pan­théon.

© Pas­cal Lama­chère


Mon avis sur Cal­las­ni­kov : Une perle sur la Cal­las, un « pari » ris­qué de « huis-clos », de plan séquence inti­miste sur plus de 50 mns très réussi. J’ai trouvé le fil nar­ra­tif - qui nous fait décou­vrir les états d’âme d’une Cal­las, ramène d’une cer­taine façon sa cons­cience d’outre tombe pour nous con­ter, illus­trer les remous de son his­toire, de la per­sonne der­rière la voix, le per­son­nage -  intel­li­gem­ment, brillam­ment mené, et super­be­ment incar­née. Per­for­mance « bluf­fante ». À tra­vers elle, se dévoile des flots de l’âme humaine, de l’artiste, si je puis dire, et j’ima­gine mal ceux qui y sont sen­si­bles, qu’ils con­nais­sent ou non des tran­ches, des lignes, des pages de la vie de Maria Cal­las, ne pas appré­cier ce film. En tout cas, j’ai beau­coup aimé aussi ce film.

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Ins­piré de 11 sep­tem­bre : Amé­ri­caïn : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/11-sep­tem­bre-ame­ri­cain/

Je me sou­viens d’un 11 sep­tem­bre,
Peu après la fin d’un roseau des îles,
A voir l’humeur un peu plus s’éten­dre,
Un Guer­nica que l’on défile

La pous­sière au vent ;
Les mains de Caïn, cou­vert de sang,
Rouge sous des plu­mes de colom­bes,
Sèment au-des­sus des tom­bes

Le vent à plu­sieurs tours de la terre ;
Les cow-boys ont creusé de nou­vel­les,
Quel­ques voix, con­tre, s’élè­vent,
Mais ils sont maî­tres de guer­res

Je regarde la nais­sance d’un autre jour,
Des pages évo­quer l’ours à la porte de l’His­toire
Et les près du levant et du cou­chant au détour,
Et des par­ties per­dues dans des tiroirs.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Phi­lip­pot-Sarko-Arnaud : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/phi­lip­pot-sarko-arnaud/


Chairs poli­ti­ques,

J’ima­gine que vous fai­tes celui de vos mamans, mais vous ven­dez des bul­le­tins pour un Au bon­heur des Dames qui le fait avant tout pour des urnes, pour ceux qui vous croi­ront, le temps des paro­les, non ? Et puis même. Vos actions ne sont-elles à la bourse des puis­sants miroirs ? Les let­tres de vos êtres, oubliées ?

La peau ne fait-elle bon ménage avec l’aime, moins avec les esto­ca­des cen­drées au ser­vice des doru­res sans ciel ? L’eau rai­sonne-t-elle pas mieux avec l’esprit de la terre ou d’ailleurs qui écoute, du mal avec le vide qui se fait pas­ser pour un hori­zon sans même pou­voir rico­cher ?

Vien­dez au coin du feu, un clair de lune, savou­rer le chant de l’uni­vers. Peut-être les pous­siè­res d’étoi­les feront ger­mer des fleurs pour le peu­ple face aux enjeux poli­ti­ques, des rêves de tout un cha­cun en vie, pour une fres­que cul­ti­vée et une nature ? Pour un tout ? Peut-être vos aspi­ra­tions de chai­res seront autres, les sorts des bar­ques sur les vagues pour­ront choi­sir avec une bous­sole révé­lée ?

Dans l’espoir du jour,
Veuillez agréer l’idée de vous voir val­ser, et nous des citoyens,
Un humour sérieux

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de La rai­son éco­lo­gi­que : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/la-rai­son-eco­lo­gi­que/

Gaïa mur­mure, chante, cri,
Un mes­sage pour ses enfants qui s’y ouvrent ;
Au fil des sai­sons, effets de la fleur de feu
Aux­quels se som­ment l’ère du gris,
Les vagues de l’or noir que la roue entrou­vre,
Ajoute des sou­pi­res et chu­tes aux lieux.

La nature a plu­sieurs voi­les,
Plu­sieurs peaux qui réson­nent au gré des regards,
Devient la cons­cience de cher­cheurs de rai­son
Pour une cul­ture en har­mo­nie de l’astral,
De la richesse même des mares ;
Vogue la cohorte entre les canons.

Sur les élé­ments de l’ère,
Les tra­ces de la façon de faire mar­ché,
De l’océan à la terre,
Des­si­nent une voie à réflé­chir, ten­ter,
Que l’obso­les­cence ne gagne les idées,
Que les civi­li­sa­tions ne soient vora­cées.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Dia­lo­gue avec un réfu­gié : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/dia­lo­gue-avec-un-refu­gie/

L’his­toire du monde se déroule,
Les creu­sées à la pou­dre d’hier
Font des vagues sur les riva­ges
Et des embar­ca­tions qui cou­lent,
Et des trem­ble­ments de pères, de mères,
Et se tour­nent de nou­vel­les pages.

L’his­toire du monde se fait,
Les for­ces diver­gen­tes à l’œuvre
Comme deux vagues se ren­con­trant,
Mais le yin et le yang au pou­voir de créer,
Le ciel a son mot dans les manœu­vres,
Là où pousse l’arbre des temps.

L’his­toire du monde s’observe,
Se réflé­chit dans les miroirs,
Une chose sou­met des cho­ses,
Mais les esprits ont leurs lois en réserve,
Les flam­mes ne res­tent fixes sur les bou­geoirs,
L’impé­ria­lisme n’est pas au cœur des roses.

L’his­toire du monde s’ins­pire,
Du par­ti­cu­lier à l’uni­ver­sel,
Et vice versa jusqu’aux fron­tiè­res,
Les âmes hono­rent leur pro­pre empire,
Face aux guer­res, ne peut s’étein­dre cette étin­celle,
Advienne qu’expi­rera - des brai­ses - dans l’ère.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de La démo­cra­chie : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/la-demo­cra­chie/

Pour la puis­sance du mar­ché,
Les cava­liers de l’oli­gar­chie ont forcé Lis­bonne,
Ont sillonné du Tafta en secret ;
L’éner­gie de la terre et du ciel, du bas à la cou­ronne,
La nour­ri­ture, la santé, l’art, la cul­ture
Sont dans leur soif de main mise,
Qu’importe le prix des écor­chu­res.
Et si des voix s’élè­vent face à leurs bali­ses,
Que des vagues devien­nent Tsu­nami,
Que l’effet papillon fait trem­bler leur affermi,
Ils ont plu­sieurs car­tes à leur selle,
Dont dres­ser les misé­reux con­tre les misé­reux,
Les peurs et la créa­tion des creux,
Des pres­ses et des par­ties oppo­sées entre elles,
Des ficel­les au cou d’inté­rêts diver­gents
Aux pas de leurs mou­ve­ments.

Pour la puis­sance du mar­ché,
Les cava­liers de l’oli­gar­chie sui­vent le cours,
Font tour­ner la roue qui pour­rait ser­vir le monde
Mais éven­tre la terre et rend de la nature sacri­fiée,
A leur faim dorée, encore et tou­jours.
Tout, ou pres­que, entre dans le regard de leur ronde,
Si ce n’est que tout ne leur est pas sou­mis,
L’absolu ne peut y être englou­tie,
Et qui aurait inté­rêt à ce que tout soit cen­dre ?
Et si un jour gagne le soin de l’envi­ron­ne­ment,
Des créa­tu­res et des âmes, dans le plan,
Si con­verge du par­tage, ger­ment des idées à répan­dre,
Qui sait ? Qui sait le poten­tiel de cha­cun,
Comme le der­rière des encres média­ti­ques ?
En atten­dant, l’Égypte inonde des tun­nels en vue d’y met­tre fin
Et un tour­nant se fait autour de la Syrie, pour des poli­ti­ques.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Onfray : Qui n’est pas cou­ché ? : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/onfray/

Je ne suis pas, je suis,
Je sais pas, j’explore,
Funam­bule sur le fil de la pen­sée,
Un flot qui se lan­guit
Avant de trier la malle aux tré­sors,
D’être avivé, agité.

Je suis, je ne suis pas,
Je pense savoir, je doute,
Je rature, je suture le soi,
Je m’emmêle, je démêle,
J’observe l’essence de la route,
La com­po­si­tion d’un toit.

Je regarde des autres,
Dif­fé­rents et sem­bla­bles,
Miroirs que cha­cun trans­porte,
Les civi­li­sa­tions en face du sable,
Les puis­san­ces en guerre,
Les en recher­che de terre.

J’écoute des nôtres,
Des notes comme des vôtres,
Mon envie d’écrire une ber­ceuse
Pour l’Onfray à l’humeur empailleuse,
De par­ta­ger un toc­sin
Pour l’Onfray qui dé-voile l’un.

Je cher­che, je me demande,
pose un essai dans l’écho
Au-des­sus de ma lande,
Vers l’aube qui lie les mots,
Fait fleu­rir du rêve éveillé,
Des pous­siè­res et d’étoi­les ins­pi­rées.

me demande, l’écoute,
Une onde qui nous parle,
Offre une matière pour le cris­tal,
A savou­rer, à ouvrir ou faire la voûte,
A sabrer, à plu­mer, tra­cer une voie ;
D’ici à d’ailleurs, advienne ce qui se fera.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Pour­quoi Dieu ? : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/pour­quoi-dieu/

Au fond des yeux, vibre une image du monde,
Un ciel cons­tellé où souf­fle de l’ori­gine,
Du pri­mor­dial qui ins­pire du meilleur,
Pour l’autre, soi, les autres, cha­que seconde,
Une envie de voir fleu­rir, dres­ser l’échine,
Qu’importe les rui­nes, les ins­tants batailleurs.

Dans le cœur, le mes­sage de l’uni­vers,
L’incar­na­tion d’une expi­ra­tion éter­nelle
Qui trouve sa voie, l’essence d’une cha­pelle,
Du vrai au-delà du prin­temps aux hivers,
Qui peut se retrou­ver même dans l’abîme,
Révèle, muse, ouvre, trans­porte des cimes.

Sur le visage, une lueur divine,
Au-delà des mots, de la nuit et du jour,
Des guer­res, des vic­toi­res et des défai­tes,
Une idée savou­rée, aussi avec les épi­nes,
Une beauté qui tou­che, peut rem­pla­cer l’ajour,
Peut faire oublier les temps de disette.

Au fond des yeux, dans le cœur, sur le visage,
L’essence d’une foi pour ce qui fait l’alliage
Entre soi et le monde, de la terre au ciel,
Entre l’autre et soi, du ciel à la terre,
Garde de la nature et com­pose des mer­veilles,
Peut se réflé­chir, même dans la pous­sière.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de L’islam radi­cal : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/lis­lam-radi­cal/

Des hom­mes for­gent du four­reau,
Pré­pa­rent la guerre depuis leur bureau,
Au prix d’une con­quête sans fin,
Un pro­grès qui n’a pas de faim.

Des hom­mes gar­dent le four­reau,
La paix au cen­tre du cœur,
Une valeur qui n’a pas de prix,
Un ciel ouvert sur le par­vis.

Des hom­mes sor­tent du four­reau,
Des pis­to­lets et des bom­bes lan­cées,
Sacri­fient des autres pour leur tom­be­reau,
Agi­tent les camps, leur enfer déchaîné.

Des hom­mes se gar­dent du four­reau,
En quête du souf­fle de la vie,
Une graine ger­mant du ter­reau
En dedans de cha­cun, une obvie.

Des hom­mes ren­trent le four­reau,
Leurs armes tou­jours dans l’ère,
Gui­dent des dro­nes face aux hobe­reaux,
Leurs rai­sons con­voi­tent les car­riè­res.

Des hom­mes ten­tent de remet­tre le four­reau,
Le cœur à l’amour, aux huma­ni­tés,
Aux pages d’His­toire encrée et à ancrer,
Aspi­ra­tion pour tous les dra­peaux.

© Pas­cal Lama­chère

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Ins­piré de Les réfu­giés de la télé : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2015/09/les-refu­gies-de-la-tele/

Ima­gine la vérité sur le monde
A tra­vers une lucarne,
Un carré à ondes
Lié à des bri­bes qu’ils mar­nent
Pour tis­ser un point de vue,
Une bar­que, une ber­ceuse,
Un ciel, des rues,
Des heu­res dou­ces et des épi­neu­ses

Ima­gine les mar­chands de sable,
Fice­ler, qu’impor­tent les gui­gnes,
La vérité entre leurs lignes,
Près d’une source iné­pui­sa­ble,
Selon cha­que aspi­ra­tion,
Nos bar­ques à l’explo­ra­tion
D’une impres­sion de réa­lité vive,
Loin de leurs rives

Ima­gine des points de vue
Con­fron­tés pour un soir,
Une biblio­thè­que res­treinte à quel­ques tiroirs,
Sans les envies par­ti­cu­liè­res et sans l’absolu
Mais semant des grai­nes
Et des peti­tes lai­nes,
Loin des bar­ques en rui­nes,
Et de quel­ques, des étoi­les aux raci­nes

Ima­gine des réfu­giés
Dont le sort est dis­cuté,
Mis dans un sac et trié
Selon des enjeux d’émis­sions télé,
De la bar­que des invi­tés,
Comme s’il tenait à leur fil
Alors que leur his­toire est aujourd’hui à l’exil,
Et demain, avec la vérité, leur soif, qui sait ?

© Pas­cal Lama­chère


/ Le jour­nal de Per­sonne /PRES­CRIP­TEUR