Rumî : le parfum de Dieu et Le bon, la brute et le truand
Par Pascal Lamachère le mercredi, octobre 22 2014, 11:31 - Envolées poétiques - Lien permanent
Rumî : le parfum de Dieu
Rumî : le parfum de Dieu : http://www.lejournaldepersonne.com/2014/10/rumi-parfum-dieu/
Près du jardin, s’entendent les battements de lumière,
Résonne le chant de la terre au ciel.
Le temps passe, mais il est un feu que rien n’altère
Tel un guet gravé sur et sous l’oriel.
Dans le jardin, germes, sur le terreau de cendres et de sang,
Entretenus par les murmures et les inspirations,
S’épanouissent et embaument aux pieds des élans,
Autour de la fragrance éternelle de la création.
Dans l’un, dénudé au cœur du voile des mains divines,
La conscience s’abreuve, évite de s’assoupir.
Près des pétales et branches qui se dessinent,
L’amour danse, se repose, reprend, vit sans vieillir.
Le bon, la brute et le truand
Le bon, la brute et le truand : http://www.lejournaldepersonne.com/2014/10/bon-brute-truand/
I have a dream
Je suis moussaillon sur un bateau qui vient de passer sous un fanion estampillé France, informant du nom des eaux naviguées. A la roue du gouvernail, une capitaine expérimentée qui avait déjà bravé les dangers de toutes les mers de la planète bleue, et une gardienne à ses côtés transmettant les ordres ou suggestions, en fonction des situations. Devant nous, d’autres bateaux, plus ou moins grands, plus ou moins petits, certains proches d’une barque. Tous voiles ouvertes en direction d’un trône géant qui doit être bien ancré au fond des eaux, car il ne bouge pas, est semblable à une drôle d’île, pendant que nous sommes cahotés.
Lorsque je regarde le garde manger des embarcations proches, je constate qu’il reste surtout des tonneaux d’eau, comme sur le nôtre. Bien que déconseillé sur ce territoire marin par une mention sur un bandeau tournant dans le ciel, du fait de la présence de piranhas, certains ont sorti les cannes. Il ne faut quelques vagues avant qu’ils ne se fassent manger les lignes, pour les plus chanceux.
Soudain, je réalise qu’il y a trois géants verts sur un tonneau gigantesque, flottant près du trône, à sa droite. Deux essayent de le secouer, de le tirer vers eux, d’une main, leur autre main tenant un drôle de monoculaire pointé dans plus ou moins toutes les directions. La troisième géante semble se consacrer à l’observation, si ce n’est quelques chants et sa signature qu’elle pose de temps en temps sur des parchemins volants, et…
Après un flottement, un des deux géants verts qui secouaient le trône, saute dans l’eau, cherche à tout faire virer sur la droite, quitte à faire chavirer. Comme si entre deux temps, le temps s’est suspendu, se dévoile un étrange dispositif, de fils plus ou moins épais et de tuyaux, invisible jusque là dans l’écoulement du flux, qui s’est relié à tous les bateaux sans qu’ils aient pu y prendre garde, aux tonneaux et aux vivres, aux coffres, aux marins, aux géants, au trône, à l’intérieur ? jusqu’à un étrange nuage au-dessus ? Ou c’est le nuage qui est relié au trône ? Difficile de savoir. Par contre, les habitants de l’île du trône n’ont pas trop l’air de s’inquiéter de tous les remous : ils sirotent tranquillement ce qui s’écoule du dispositif.
Lorsque je me tourne vers la capitaine pour l’avertir du danger, je réalise qu’il n’y a aucun fil, qu’elle a déjà dû les couper sans que j’y prenne garde, du fait de son épée sortie, dans une main, l’autre sur la roue, son chapeau relevé, montrant son visage légèrement souriant et ses yeux scrutant la scène. Mais son front se plisse, laissant transparaître une inquiétude, les géants verts se faisant de plus en plus agités, avec des dorés qui ont pointé le bout de leur nez. Face à la menace, elle fait un signe de la main, fait tourner la roue, puis la gardienne demande à tous d’aller à bâbord, sûrement dans l’objectif de tenter de ne pas se faire happer, d’éviter que l’on ne penche de trop, que le gouvernail puisse rester opérationnel. Pendant que nous nous exécutons, je vois les barques les plus petites, mis à part celles que des bateaux ont accroché à leur proue, chavirer et tomber dans le tourbillon des géants dorés, certains le faisant délibérément, pensant éviter le pire, renforçant visiblement ainsi les forces des dorés.
Bravant le danger, la capitaine s’élance alors vers l’avant et lance son épée tel un boomerang, en vue de couper les fils. Nous sommes plusieurs à suivre, à essayer de faire de même, certains le faisant en récitant des prières. En réponse, divers géants que je n’avais pas encore vus se mettent à agiter des sortes de télés, des livres, papiers, claviers, pour un effet d’éventail, dévier les armes, tenter de faire taire, contrer nos mots à l’attention des autres bateaux.
Tout d’un coup, un oiseau dans le ciel, un éclair bleu-blanc-rouge et en fin violet, et tout s’apaise.
Lorsque je regarde le garde manger des embarcations proches, je constate qu’il reste surtout des tonneaux d’eau, comme sur le nôtre. Bien que déconseillé sur ce territoire marin par une mention sur un bandeau tournant dans le ciel, du fait de la présence de piranhas, certains ont sorti les cannes. Il ne faut quelques vagues avant qu’ils ne se fassent manger les lignes, pour les plus chanceux.
Soudain, je réalise qu’il y a trois géants verts sur un tonneau gigantesque, flottant près du trône, à sa droite. Deux essayent de le secouer, de le tirer vers eux, d’une main, leur autre main tenant un drôle de monoculaire pointé dans plus ou moins toutes les directions. La troisième géante semble se consacrer à l’observation, si ce n’est quelques chants et sa signature qu’elle pose de temps en temps sur des parchemins volants, et…
Après un flottement, un des deux géants verts qui secouaient le trône, saute dans l’eau, cherche à tout faire virer sur la droite, quitte à faire chavirer. Comme si entre deux temps, le temps s’est suspendu, se dévoile un étrange dispositif, de fils plus ou moins épais et de tuyaux, invisible jusque là dans l’écoulement du flux, qui s’est relié à tous les bateaux sans qu’ils aient pu y prendre garde, aux tonneaux et aux vivres, aux coffres, aux marins, aux géants, au trône, à l’intérieur ? jusqu’à un étrange nuage au-dessus ? Ou c’est le nuage qui est relié au trône ? Difficile de savoir. Par contre, les habitants de l’île du trône n’ont pas trop l’air de s’inquiéter de tous les remous : ils sirotent tranquillement ce qui s’écoule du dispositif.
Lorsque je me tourne vers la capitaine pour l’avertir du danger, je réalise qu’il n’y a aucun fil, qu’elle a déjà dû les couper sans que j’y prenne garde, du fait de son épée sortie, dans une main, l’autre sur la roue, son chapeau relevé, montrant son visage légèrement souriant et ses yeux scrutant la scène. Mais son front se plisse, laissant transparaître une inquiétude, les géants verts se faisant de plus en plus agités, avec des dorés qui ont pointé le bout de leur nez. Face à la menace, elle fait un signe de la main, fait tourner la roue, puis la gardienne demande à tous d’aller à bâbord, sûrement dans l’objectif de tenter de ne pas se faire happer, d’éviter que l’on ne penche de trop, que le gouvernail puisse rester opérationnel. Pendant que nous nous exécutons, je vois les barques les plus petites, mis à part celles que des bateaux ont accroché à leur proue, chavirer et tomber dans le tourbillon des géants dorés, certains le faisant délibérément, pensant éviter le pire, renforçant visiblement ainsi les forces des dorés.
Bravant le danger, la capitaine s’élance alors vers l’avant et lance son épée tel un boomerang, en vue de couper les fils. Nous sommes plusieurs à suivre, à essayer de faire de même, certains le faisant en récitant des prières. En réponse, divers géants que je n’avais pas encore vus se mettent à agiter des sortes de télés, des livres, papiers, claviers, pour un effet d’éventail, dévier les armes, tenter de faire taire, contrer nos mots à l’attention des autres bateaux.
Tout d’un coup, un oiseau dans le ciel, un éclair bleu-blanc-rouge et en fin violet, et tout s’apaise.
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A lire et signer :
Pour la souveraineté du peuple, contre la souveraineté du capital : http://www.m6r.fr/2014/10/souverainete-du-peuple-contre-souverainete-du-capital/
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