Inti­mité : Une perle sen­si­ble sur un sujet intem­po­rel




Inti­mité : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/inti­mite/

Le der­nier souf­fle d’un corps fait par­tie du cycle de la vie,

Mais au-delà de la vie, de la mort, il y a des éner­gies,

De l’éner­gie, une force, la main d’une âme qui laisse une empreinte qui nous tou­che, lien gardé dans un mou­ve­ment qui n’a d’arrêt qu’avec le Temps 0, qui dort dans un tiroir secret, invi­si­ble, que nous ne pou­vons mon­trer telle quelle, au début à peine par­tagé, dévoilé par une rete­nue envo­lée, un peu de lumière cou­chée sur le papier, sur une pein­ture, une mélo­die, une image, une his­toire ani­mée.

Les êtres chers de notre his­toire, gra­vés dans le cris­tal, en lais­sent une qui résonne chaud au-delà de leur der­nière heure, mêlée, démê­lée aux sali­nes, à l’écume qui érode le rivage, jusqu’à ce que le pay­sage res­plen­disse, vive comme aux pre­miers jours, l’au-revoir jamais vrai­ment con­sumé, que nous ayons eu ou non le temps de pro­fi­ter des oscil­la­tions de leur flamme, belle place au cœur de l’intime.

Sur le jour­nal de l’intime, nous nous dévoi­lons à soi, émoi du moi, et quand nous le par­ta­geons, à la libre inter­pré­ta­tion, dire sans tout dire, tout dire sans dire grand-chose, au gré des aven­tu­res, des jours et des nuits, de ceux qui écou­tent, porte ouverte sur des murs ou des fenê­tres prê­tes à s’ouvrir.

Près des fenê­tres prê­tes à s’ouvrir, rien ne s’oublie, tout se trans­forme, des mur­mu­res dans le noir aux vol­cans assour­dis­sants, des riviè­res aux sim­ples sou­ri­res aux rires joyeux, une valeur per­son­nelle que nous ne pou­vons tro­quer, qui ne s’achète, même pour ceux qui vou­draient mon­nayer tou­tes les par­cel­les de vie pri­vée et qui ont les moyens de la met­tre en code-bar­res.

Pour les codes-bar­res, le flux du pain quo­ti­dien sys­té­ma­tisé, et même sans, à l’heure où tout s’ancre sur la place, par choix et/ou par bar­rière de com­mu­ni­ca­tion, expri­mer de tou­tes façons l’exis­tence sans vue d’ensem­ble, gar­dant un jar­din secret, un ciel que nous ne pou­vons ouvrir qu’à l’impal­pa­ble, source de la crypte aux mys­tè­res, et les yeux au pré­sent.


Rose Pif : Une perle d’humour sur des sujets d’actua­lité et intem­po­rels




Rose Pif : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/02/rose-pif/

Le parle ment aux pifs des élec­teurs
S’échoue sur les récifs des citoyens
A naî­tre dans la glaise sous étrange dou­leur
Qui pétrit avec les grif­fes des vaut rien

Et de ceux et cel­les qui le valent bien,
A côté des chas­seurs de peau qui se leur­rent
A l’affût des pailles, enflam­mées sans soin,
Et les trou­vè­res aux nua­ges flâ­neurs

Les plain­tes sans cible, et même avec,
Peu­vent se trom­per de flé­chet­tes ou d’arc,
Mais par l’essence de Thot, des pieds au bec,
Se fait l’incar­na­tion du verbe et de la bar­que

Foin des métaux, qu’importe poin­tes près d’ilia­que,
La vie en rose voit la récon­ci­lia­tion
De l’apol­li­nien et du dio­ny­sia­que,
Et en fin le ser­pent chan­gera de posi­tion.


Le facho­cia­lisme : Une perle poé­ti­que sur le cynisme, l’ère du temps poli­ti­que, média­ti­que




Le facho­cia­lisme : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/01/le-facho­cia­lisme/

Ah ! Les ampou­les d’une cer­taine presse,
Mal ampou­lées dans la suie et le sang,
A se nour­rir du, don­ner mal aux dents

La tête dans le mur, cette presse presse :
Par paresse ou par oppresse,
Com­bat Don Qui­chotte et sa for­te­resse.

Ah ! Les mou­lins d’une cer­taine presse
Qui mou­lent (en Hol­lande) pour enfa­ri­ner,
Sans recul, dos au pré rési­dent.

La tête dans le vent, cette presse messe…
Pour engran­ger, accro­chée au cou­pe­ret,
Elle s’effi­lo­che, l’encre recou­verte dans l’élan :

Il ne lui res­tera plus qu’à sol­der le par­vis
Et nous à jouer à mais où est donc Char­lie.


L’Alter­nance : Une perle poé­ti­que




L’Alter­nance : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2014/01/lal­ter­nance/

Les blés dans les champs
Dan­sent alors que tourne vent,
Oiseaux de sai­son

Le reflet du temps,
Bul­le­tins de Tha­na­tos
Alter­nent les uns

Dans l’ins­tant du bond,
Grave le fris­son des os,
Les pairs pro­fi­tent

Âmes dans les champs,
L’ère lie et délie notes,
Nos­tal­gie en côte.


A pro­pos de la soli­tude sur la rivière du temps, à lire : Le bord de la soli­tude : http://cm.revues.org/462

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D’autres vidéos à appré­cier sur Le Jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com


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