Consignes :
Écrire une seule, une unique phrase, dans le style qui vous viendra naturellement, en demandant à votre muse d’aspirer le dernier mot de la phrase du participant qui vous précède afin qu’elle le souffle sur votre plume, vous guide avec. En clair, votre contribution, votre mission doit se baser, s’inspirer du dernier mot de celle du participant qui vous précède comme si celui-ci était un « thème d’écriture ».

Exemple : Si le dernier participant, celui qui vous précède écrit « L’ombre de la nuit fuit sous les crins des lucioles urbaines. » vous devez écrire une phrase inspirée de urbaines et celui/celle qui vous suivra devra écrire une phrase inspirée du dernier mot de votre phrase…

Notes : * J’éditerai de temps en temps ce message afin d’y faire figurer toutes les contributions mais pour lire la dernière et participer, pour poster votre contribution il faut utiliser le système, le formulaire des “commentaires” .

* Si vous en avez l’élan, vous pourrez participer à chaque fois qu’une autre plume a écrit une phrase après votre dernière.

@ votre plume-clavier

Edition des contributions au 26 novembre 2008 :

Pascal

L’ombre de la nuit fuit sous les crins des lucioles urbaines.

Michelle
L’été dénude les corps qui déambulent le long des bâtiments dressés et regroupés en quartiers, les voitures et les deux roues se croisent en un ballet rythmé par les feux, la forêt de bitume et de béton porte l’humanité.

Makoto
Oscillant entre bien et mal, insufflant vie et mort, elle est espoir et désespoir, honte et fierté, amour et haine, elle nous reflète tel un miroir déformé par le temps.

JS
Dense élastique affamé d’actes, il peut tout à la fois: contenir, libérer et consumer la mémoire.

bart
Ouverte au monde de l’aube à son zénith, elle décline jusqu’à la tombée de la nuit pour ensevelir, parfois, le moindre souvenir.

Pascal
J’observe des pierres, des plumes et des étoiles (sur lesquelles ont été gravés moult instants sensoriels, imagés et réfléchis) posées et rendues en vrac dans un sac précieux et usable que je porte parfois en fardeau, parfois revigorant et souvent nécessaire pour la lumière du chemin de devant quand je les sors dans le geste d’un faux hasard.

(26.8.08 22:48)
Vilain ou heureux il se rie des choses, et part sans cesse en quête d’un nouveau chemin, auquel nul ne s’attend.

carlotta
Attendre d’aller mieux, attendre de t’entendre, attendre dans le noir, un sourire et un voeu…

clochette
imaginer que tu seras la, comme la premiere fois,
fermer les yeux, me souvenir de ce parfum, entendre ta voix, te faire vivre comme si tu ne fesais pas parti du mon réel.

Pascal
Que cela soit palpable (les trésors du soleil, l’éclosion parfumée de la rose, le sourire d’un visage, le contact de pétales à pétales, les larmes d’un coeur blessé mouillant les rivières, la table de nos rencontres, la main de l’ami, l’arme des bourreaux, des cheveux soyeux ou défraîchis, l’effleurement de la technologie, la poussière de la terre soulevée…) ou impalpable (les couleurs de l’arc-en-ciel, l’ombre des corps, les étoiles d’un regard, le silence d’un coeur et d’une voix, le souffle au cou de l’aimante, l’éloignement d’un être, le rire à gorge déployée ou non, une vie qui s’en va, le temps qui passe et qui peut se suspendre au cintre de la chambrée du hors-temps, le rêve chez Morphée ou ici…), visible ou invisible, à mon esprit tout « est », ils sont issus des mêmes « graines » de l’univers.

carlotta
Immense et sans limites, rempli d’étoiles et de soleils il nous invite à l’infini, je le vois brillant et confiant, disponible et reposant, qui nous observe, royal, du haut de son éternité

clochette
des ailes aux ecorchés vifs qui veulent vivre chaque instants comme si c’etait le dernier, ils se fabriquent des souvenirs, la jeunesse les posent la, les rendant irresponsables et immortels.

caroline
tout le monde en rêve, mais si il existait que serai nos rêves? sauf celui de mourir

Lise
Et quand on s’évapore et qu’on s’envole, et quand on se consume et que la terre se (nou)rit de nous, il ne reste que des pensées qui s’envolent, noires ou blanches et se mélangent sur la palette du ciel.

Pascal
Un oiseau caracole sur son air de jeu - les plaines de la liberté - je suis un bout de son vol du regard, repose mes yeux sur les mutations d’un amas de nuages, je songe aux chemins des vies en suspend dans un avions qui le frôle, je savoure le mélange des couleurs, l’embrasement du voile de l’océan d’en haut qui en devient translucide pour laisser la vue du reste de l’univers aux pointes du jour.

Lise
De chaleur et de couleurs, il est fait de milles choses si belles qu’on en oublie la beauté de la nuit : les fées doivent la consoler chaque soir, c’est une erreur que d’oublier la beauté de la nuit.

clochette
douceur et quietude m’effleurent les epaules nues, rieuse et bancale la rue m’accueille bouche bée a la sortie de ce bar, l’instant est tendre, les etoiles veillent, la lune s’eteint, l’ocean recevra nos eclats de voix lancés a la va vite comme un pari d’enfants.

Pascal
Des rires insouciants dans un jardin, des chamailleries, des jeux , des rêveries tournées vers les drus, des flots sonores comme des geysers que l’on ne maîtrise pas, des cieux embrumés ou dégagés sur l’étoilé sont au printemps de la vie ce que le silence contemplatif est à son hiver.

Purple
Crac, crac…le doux son étouffé de ses pas dans la neige, son souffle profond vaporisé en une envolée poétique participent à l’excitation, à la violente attente de sa venue et au milieude la froidure mon coeur et mon corps bouillonnent.

Pascal
Les écoutilles sont fermées, les flux se concentrent, la pression monte, des prisons d’air se forment, cognent contre les parois, et lorsque tout s’accélère, avant que ça ne provoque une gêne irrémédiable, il ne faut pas tarder à ouvrir et à éteindre la flamme.

Tof'
Lumineuse au coeur de la nuit, vacillante au souffle du vent, intense au fin fond de mon coeur dont les décombres alimentaient la braise étouffée à force de trop de flux et de reflux amoureux, la chaleur qui en émanait alimentait les fantasmes les plus fous.

Pascal
Des bombes contre de l’or noir, un corps contre une tête dans les paillettes, un esprit contre de la jouissance sans lendemain, une terre contre un mirage souillé, futile, voilà bien la folie à guérir pour nous et nos enfants.

Lise
enfant qui rit, enfant qui pleure des grosses larmes qui roulent et roulent ; ah si nous pouvions toujours garder ces rires-là !