Blog littéraire, artistique de Pascal Lamachère

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dimanche, juin 29 2008

Suite 2 chapitre 1 du roman à suivre 'Les pages déchirées'



A même le sol, au milieu de bric et de broc, au milieu de ce qui était, pour lui, des babio­les, trô­nait une plume dorée. Elle sem­bla l’appe­ler comme la mer attire le regard du marin, comme le rêveur se tourne vers la lune au sein du dôme étoilé. Il ne put résis­ter et s’appro­cha.

- Beau jour mon­sieur ! N’est-il pas ?! Je m’appelle Sha­kire Jack­son, dit le décou­vreur de mer­veilles ! J’vous fais une ris­tourne si vous m’pre­nez cet’amante de la page avec cette sculp­ture du 19ème qu’mon arrière grand-père mater­nel a obtenu en tra­vaillant auprès du grand Rodin en per­sonne ! pro­posa d’emblée le drôle d’anti­quaire qui avait remar­qué la direc­tion du regard de Greendle.

Ses paro­les expri­mées d’une traite, son débit rapide, son accent d’ailleurs, sa tenue digne d’un fakir et la peau ridée au teint rosi de ses mains et de ses avants bras déno­tant avec la peau halée de son visage, du fait des années pas­sées sous le ciel fran­çais, enle­vaient un peu de cré­di­bi­lité au sens des mots du ven­deur dont l’âge avoi­si­nait les qua­rante ans. Greendle esquissa néan­moins un sou­rire amusé tout en res­tant bou­che bée sur l’ins­tant.

- Oh, je sais, je fais un peu bou­ti­quier des mil­les et une nuit ! répli­qua le ven­deur à l’air lourd de sens de l’homme devant lui. Mais j’vous garan­tis la pro­ve­nance de ce qu’j’vends ! Ajouta-t-il sans se dépa­reiller de son sou­rire.

Son aplomb ne con­vain­quit pas l’anglais, il se hasarda cepen­dant à ren­trer dans l’échange vocal… Il fit un signe de tête entendu, reporta son regard inté­ressé sur la plume tout en for­mu­lant quel­ques sons.

- J’aurais pré­féré ache­ter uni­que­ment cette plume. Com­bien…

- Oh, maille lord ! coupa le ven­deur. Uni­que­ment cette plume ? J’ai bien vu qu’elle vous inté­res­sait mais… si j’vous ai fait cette pro­po­si­tion c’est qu’elle a une grande valeur et accom­pa­gnée d’un tré­sor de plus grande valeur ça vous aurait fait un prix d’ami !

L’anglais lui lança un regard légè­re­ment exas­péré à la men­tion du lord, exas­pé­ra­tion qui s’inten­si­fia devant la volonté mani­feste de lui sou­ti­rer beau­coup de ses euros.

- Pour tout vous dire, la plume a appar­tenu à un alchi­miste du moyen-âge, enfin deux. Elle aurait été faite par Saint Tho­mas d’Aquin puis se serait retrou­vée, deux siè­cles plus tard, aux mains de Para­celse. Si vous…

- Je suis désolé, je crains de ne pas avoir la bourse et je n’ai plus le temps de… bavas­ser. Je dois y aller. Serez-vous là demain ? coupa Greendle.

- Une bourse ? Vous n’en avez pas deux, comme tout le monde ? Et oui, je serre bien la main ! taquina Sha­kire qui ten­dit la main.

Greendle fit de gros yeux éber­lués. Inter­lo­qué le temps de deux bat­te­ments de coeur, il finit par ten­dre la main à son tour pour une poi­gnée vigou­reuse.

- On se voit donc demain ?! ‘fait, moi c’est Greendle ! lâcha-t-il avant de tour­ner les talons et de pren­dre ainsi congé.

- Enchanté Greendle ! Que les por­tes du jour qui s’ouvrent à vous le soient sous une prai­rie clair­se­mée de fleurs enivran­tes ! lui sou­haita l’anti­quaire sur un ton ami­cal.

Notre jeune pho­to­gra­phe-repor­ter com­mença à tra­cer sa route avec une démar­che altière, qu’il chan­gea en pas sim­ple­ment pres­sés lorsqu’il mit les pieds sur le trot­toir du bou­le­vard de Stras­bourg. Sa jour­née de tra­vail avait vir­tuel­le­ment com­mencé et il lui aurait fallu pou­voir pagayer plus vite sur le cours du temps pour en rat­tra­per. Il faut dire que le menu était bien chargé (séan­ces pho­to­gra­phies, scri­bouillage d’arti­cles, cor­rec­tions, réu­nions avec les col­lè­gues, échan­ges de mails avec le res­pon­sa­ble édi­to­rial du jour­nal anglais…) mais la seule con­sé­quence de son retard fut qu’il ne put se faire la séance de cinéma qu’il espé­rait et il ren­tra plus tôt que prévu dans son appar­te­ment pour se faire à man­ger, si éplu­cher des légu­mes, effeuiller une salade et réchauf­fer le con­tenu d’une con­serve peut-être con­si­déré comme tel.

Après avoir ras­sa­sié l’appé­tit de son ven­tre, il mit la vais­selle dans l’évier et alla con­sul­ter sa boîte à mail. Un mes­sage de son amie Liloo l’y atten­dait. Elle lui con­fiait son humeur du moment et un nou­veau poème sur l’éclo­sion des étoi­les dans l’uni­vers et leur des­ti­née, une allé­go­rie avec les fleurs d’un jar­din sau­vage. Il appré­cia la lec­ture mais ne se sen­tit pas de lui répon­dre dans la fou­lée, d’autant plus que la lec­ture d’un troll sur un blog de poé­sie dédié à Lord Byron le fit sor­tir de ses gonds et acca­para toute son atten­tion. Peu habi­tué à ren­trer dans la polé­mi­que, la con­si­dé­rant futile, « pha­go­cy­teuse » de temps et d’éner­gie, il se sen­tit obligé de réa­gir pour défen­dre ceux qu’il aimait lire, et sur­tout en pen­sant à son amie-du-net japo­naise qu’il con­si­dé­rait comme une digne poè­tesse con­tem­po­raine…

Le tru­blion, le pro­vo­ca­teur avait traité les poè­tes de para­si­tes, uti­li­sant, détour­nant, pour sa géné­ra­lité, la bio­gra­phie du poète à l’hon­neur. Par la rai­son, Greendle vou­lut s’effor­cer de ne pas être trop cin­glant, de ne pas être trop sub­ver­sif dans sa réponse, mais il eut du mal à réfré­ner son envie de piquer au vif l’auteur du mes­sage.

« Il faut avoir la cons­cience moyen-âgeuse pour se per­met­tre de trai­ter les poè­tes de para­si­tes. Un poète donne de lui sur le papier, il met de son regard, de ses tri­pes, de son âme, du monde. Il vous retourne, il vous trans­porte si ses tex­tes vous par­lent, trou­vent écho dans vos grot­tes, vos pro­fon­deurs. C’est un tra­vailleur de l’essence de vie. On ne peut pas en dire autant de cer­tains tra­vailleurs et encore moins de cer­tai­nes entre­pri­ses qui font leur beurre de manière dis­cu­ta­ble, d’un point de vue phi­lo­so­phi­que ou non. Mais même pour eux, taxer de para­si­tisme ce serait igno­rer le sens du mot et se pren­dre pour dieu le père.

Green, l’anglais scri­bouillard expa­trié en France »

Il se relut et cli­qua sur « Send / Pos­ter »…

Un peu sou­lagé d’avoir pu expri­mer son point de vue, mais tou­jours un peu échaudé, il étei­gnit son net­book, son ordi­na­teur por­ta­ble, son umpc et prit l’air en com­pa­gnie du livre qu’il avait acheté au bou­qui­niste en début de mati­née…
Il élut tem­po­rai­re­ment domi­cile non loin du jar­din du grand rond qui venait de fer­mer ses grilles, sur un banc de pierre où il com­mença à feuille­ter le livre de Vic­tor Hugo. Bien vite, les yeux ne pou­vant plus faire leur office comme il faut sous la lumière éva­nes­cente, peu aidée par les lam­pa­dai­res pour luter con­tre le voile de la nuit, Greendle se choi­sit un bar où il y dévora une tren­taine de pages avant qu’il y ait trop d’affluen­ces. Il ter­mina dans son lit sa tran­che de lec­ture, le cha­pi­tre qu’il avait entamé, et rejoi­gnit la rive de l’impal­pa­ble en se lais­sant ber­cer par les vagues d’une mélo­die lan­ci­nante…

La brume se lève sur une île, au point d’enve­lop­per les étoi­les dans le ciel. Seule la vue d’une grotte per­siste. Elle sem­ble loin et pro­che à la fois. Greendle avance vers elle. Étrange. Il a l’impres­sion de ne plus sen­tir le sol, ce n’est même pas comme s’il s’était dérobé. Vole-t-il ? A peine s’est-il posé la ques­tion qu’il se retrouve nez à nez avec un dia­blo­tin qui allume un feu au des­sus d’une bro­chette de coeurs. Le dia­blo­tin, au nez gros comme un pif, aux noi­set­tes glo­bu­leu­ses et aux oreilles poin­tues, lui est étran­ge­ment fami­lier. Et mal­gré son rituel maca­bre, il ne le sent pas mena­çant, du moins ne lui prête-t-il pas atten­tion. L’anglais pour­suit sa route vers l’antre de la grotte lors­que, sou­dain, une vague le sub­merge…

à sui­vre / to be con­ti­nued - cli­quez ici pour lire la suite

© Pas­cal Lama­chère - Juin 2008

dimanche, mai 4 2008

Les pages déchirées - roman à suivre


Cha­pi­tre 1 – Greendle et la plume chi­née


« Un crin de lumière trans­perce
Dans sa course,
Une ombre se déchire,
Un trou dans le mur
Et l’impres­sion d’infini au-delà…
 »

Tel est le che­min à venir d’un type, un homme bap­tisé Greendle. Il se con­si­dé­rait, s’était con­si­déré ordi­naire jusqu’à ce que…

« Le prin­temps danse
avec les nua­ges et le soleil,
dans les rues les fleurs s’ouvrent,
les étoi­les s’y épar­pillent… »

Un beau jour de mai, ces quel­ques mots chan­tés, accom­pa­gnés d’une musi­que clas­si­que dif­fu­sée par son radio­ré­veil, le firent s’écu­mer vers le monde des yeux ouverts. Bran­ché sur sa radio favo­rite, il enleva sa couette, s’étira, puis resta quel­ques ins­tants allongé, repen­sant aux son­ge­ries de la nuit qui ne se s’étaient pas encore éva­po­rées vers la dimen­sion hors de por­tée des éveillés. Une fois fait, il se tourna vers le cal­le­pin posé sur la table de che­vet, légè­re­ment à che­val sur sa paire de lunette, non loin de l’appa­reil son­nore. Après un ins­tant d’hési­ta­tion, il se leva, sai­sit le cale­pin de for­tune (dans lequel était glissé en mar­que page un stylo) et se mit à scri­bouiller tout ce qu’il venait de pas­ser en revu.

« la sai­son dérai­sonne,
l’homme rai­sonne,
des bouts de terre gro­gnent… »

Greendle appuya sur le bou­ton off, fit trô­ner sur son nez légè­re­ment aqui­lin la mon­ture cui­vrée de ses lunet­tes ron­des, se diriga vers la petite salle de bain de son 23 mètres carré. Devant le miroir au des­sus de l’évier, il plissa ses petits yeux, « con­tem­pla » son reflet de jeune homme de 28 ans. Ses che­veux bruns, bien qu’assez courts, avaient trouvé le moyen de se met­tre en vrac. Il les ébou­riffa, passa ensuite ses mains sur sa fine mous­ta­che, sa barbe nais­sante et en fin ses pom­met­tes saillan­tes, avant de traî­ner son corps d’allure com­mune sous la dou­che.

« I hoope a day
loove will knock in my hearth
and the suun shine
and the suun… »

Ce jeune pho­to­gra­phe-repor­ter se prit à chan­ton­ner, avec sa voix anglaise chaude et mélo­dieuse, de la soupe d’un boys band bien de chez lui. Bien qu’il avait eu le cou­rage de s’expa­trier en France, à Tou­louse, Greendle se défi­nis­sait lui-même comme un barou­deur pan­tou­flard et aimait bien avoir ses repè­res lui rap­pe­lant sa terre d’ori­gine, aussi peu à son goût soient-ils. Ceci dit, cette chan­son tra­dui­sait plus un man­que. Céli­ba­taire pres­que endurci, il avait gâché tou­tes ses poten­tiel­les rela­tions depuis sept bon­nes années, fait fuir tou­tes les fem­mes qui s’inté­res­saient à lui. Il en regret­tait un cer­tain nom­bre, par­fois une plus que les autres, mais au fil du temps les regrets chan­geaient de tête, ce qui en soit, se rai­son­nait-il, était la preuve qu’il n’y avait para­doxa­le­ment rien à regret­ter. Tou­jours est-il qu’il avait l’élan pour com­pen­ser, en appa­rence, ce vide : il menait de front deux jobs, enfin, plu­tôt deux pos­tes, l’un de cor­res­pon­dant pho­to­gra­phe-repor­ter pour un jour­nal anglais, l’autre de pho­to­gra­phe repor­ter pour un local. Son temps libre en était devenu peau de cha­grin. Tou­te­fois, il se débrouillait pour grap­piller, lier les acti­vi­tés, et ne se plai­gnait pas de son sort. Ainsi, aujourd’hui, samedi, il avait décidé de faire son « shop­ping » en se ren­dant sur son lieu de repor­tage…

Dou­ché, coiffé, « déo­do­risé », habillé, le sac - pré­paré la veille - en ban­dou­lière sur l’épaule gau­che, Greendle était paré. Plus par habi­tude, par acquis de cons­cience quasi obses­sion­nelle que par néces­sité, il véri­fia sur son agenda vir­tuel le pro­gramme de la jour­née. Il n’y avait rien de bien dif­fé­rent des autres jours, il savait déjà où il devait aller, ce qu’il vou­lait faire avant. Il ran­gea son agenda, étei­gnit la lumière et sor­tit…

« L’ombre dia­phane
des pro­mes­ses de la nuit
s’éva­nouit
au creux de la volonté
trop acé­rée…
 »

Dans la fraî­cheur mati­nale de la ville, non loin du Grand Rond, il regarda sa mon­tre à aiguilles qui indi­quait 6 h 45. Il avait le temps de pren­dre son break­fast dans un bar et de flâ­ner sur le mar­ché aux puces et à la bro­cante de la Place Saint Ser­nin. Sur le che­min, il se choi­sit donc une petite table, près d’un coin de ver­dure, en plein un hot-spot wifi gra­tuit. Il passa com­mande et posa devant lui son petit ordi­na­teur por­ta­ble pour che­cker ses mes­sa­ges.
Celui d’une amie-du-net japo­naise fit à ses lèvres for­mer un large sou­rire. Expa­triée sur une île, qu’elle lui avait dit, ne pré­ci­sant ni le nom ni « l’empla­ce­ment géo­gra­phi­que approxi­ma­tif », ses envo­lées fleu­raient bon la lumière et la cha­leur équa­to­ria­les. Il avait entamé des échan­ges épis­to­lai­res avec elle par l’entre­mise d’un site de poé­sie sha­kes­pea­rienne. Après que le ser­veur a déposé son thé, son jus de pam­ple­mousse, son crois­sant et son oeuf au plat, après un « mirci » et l’entame des mets, il rédi­gea sa réponse :

« Cher Liloo,

J’ai lu avec grand plai­sir ce que tu m’as envoyé, voici un petit écho pseudo poé­ti­que en guise de cla­viar­dage impres­sion­na­tif :

Le pay­sage de tes mots m’émeu­vent,
je les ima­gine mur­mu­rer aux vagues
la beauté de la terre qu’elles ne peu­vent tou­cher,
qu’elles admi­rent au tra­vers de leur écume,
je les ima­gine por­ter par elles et venir tou­cher d’autres rives
comme une bou­teille à la mer tra­ver­sant l’océan
et échouée avec amour,
trans­for­mant le rocailleux
en une myriade de sable fin…

@mi­ca­le­ment,
Gree­gree »

Greendle cli­qua sur « envoyer » puis englou­tit ce qui res­tait, ran­gea son petit ordi­na­teur et prit congé…

mercredi, avril 9 2008

Toulouse en rouge et noir ou une histoire de rugby

Tou­louse est une ville de rugby, ne pas en “par­ler” sur ce blog serait comme une héré­sie que je cor­rige aujourd’hui. Autant en foot­ball le TFC - Tou­louse Foot­ball Club - a bien du mal à riva­li­ser avec les grands clubs fran­çais, autant le Stade tou­lou­sain est en quel­que sorte le club, l’équipe de réfé­rence depuis belle lurette. Point de chau­vi­nisme, les résul­tats sont là : ils ont gagné 3 fois la coupe d’Europe, 16 fois le cham­pion­nat de France, 3 fois la coupe de France…

Diman­che der­nier j’ai eu la chance - merci grand frère - d’assis­ter à un de leurs matchs, un 1/4 de final se dis­pu­tant dans le cadre de la coupe d’Europe. Sous un ciel som­bre mais clé­ment d’avril, sans grands abats de pluie, à gui­chet fermé, les “lions” rou­ges et noirs sont vite ren­trés dans le bain en met­tant un essai et ont ter­miné en “gran­des pom­pes” à en don­ner le blues au Car­diff Blues (score final : 41 à 17). Entre temps il y a eu une pre­mière mi-temps ser­rée et quel­ques moments de fébri­li­tés, mais les joueurs du Stade tou­lou­sain ont tou­jours su gar­der l’avan­tage. Bref, y con­nais­sant pres­que autant en rugby qu’en Quid­ditch pour mol­dus, je ne me per­met­trai pas une ana­lyse plus pous­sée, donc trêve de babillage, ci-après quel­ques pho­tos…


photographie du Stadium municipal de Toulouse avec guichets internet pour la coupe d'Europe de rugby à 15

Le stade de l’équipe de rugby est le stade Ernest-Wal­lon - ex-parc des Sports puis stade des Sept Deniers - et dis­pose de 19 500 pla­ces. Cepen­dant, pour les gran­des occa­sions comme la Coupe d’Europe de rugby à XV (Coupe Hei­ne­ken), des matchs du Top 14 (pre­mière divi­sion pro­fes­sion­nelle), des tests matchs… ils jouent au Sta­dium qui a une capa­cité de 36 508 pla­ces. Aussi, c’est ce der­nier qui a été “cap­turé” pour vos yeux.

photographie de l'intérieur du Stadium municipal de Toulouse avec couverture journal esprit oval

Nous som­mes arri­vés au moment de l’ouver­ture et le stade était donc qua­si­ment vide. Vous pou­vez voir en pre­mier plan un jour­nal gra­tuit offert à l’entrée des fouilles, jour­nal détaillant le match du jour, les for­ces des deux équi­pes… Au fond, des siè­ges en blanc “ins­cri­vent” le sigle du club de foot : TFC.

photographie de l'entrée des jeunes artistes d'une association, école de cirque toulousaine

Un peu plus d’une demi-heure avant l’ouver­ture des “fes­ti­vi­tés”, un petit “spec­ta­cle” à base de jon­gle­ries, acro­ba­ties… pour nous faire patien­ter.

photographie de la mascotte de l'équipe de rugby de Toulouse, un lion près des joueurs de Cardiff Blues

La mas­cotte de l’équipe de Tou­louse défile en “ter­rain ennemi”.

photographie des drapeaux géants toulousains des supporters de l'équipe de rugby, stade toulousain

Les équi­pes vont ren­trer sur le ter­rain, le stade est plein, les sup­por­ters sont chauds, les dra­peaux géants sont dérou­lés pen­dant la pré­sen­ta­tion des joueurs sur l’écran et via le “micro”.

photographie d'une mêlée entre les rugbymans, les joueurs de Cardiff Blues et le Stade toulousain

Une mêlée en pre­mière mi-temps, un bal­lon qui va être rouge et noir…

photographie d'un drapeau toulousain avec l'écusson, le logo, agité par un supporter

Les sup­por­teurs sif­flent les “mau­vai­ses” déci­sions de l’arbi­tre et encou­ra­gent les joueurs à coup de olas aux­quels les sup­por­ters bleus de Car­diff Blues se sont gen­ti­ment joints de temps en temps, d’applau­dis­se­ments en rythme, de sau­ta­ges, de “chants guer­riers” comme “qui ne saute pas n’est pas tou­lou­sain” (un peu “iro­ni­que” quand on pense à AZF), d’agi­ta­tions de mains, d’agi­ta­tions de dra­peaux. J’ai “cap­turé” un peu tout ça en photo mais je n’ai pas pu me “poser” pour bien ren­dre l’ambiance qui a été pré­sente du début à la fin, donc je me con­tente de “pos­ter” un dra­peau qui fait cou­cou aux joueurs.

photographie d'un essai en cours de transformation du stade Toulousain

Après un essai, vient le temps de la trans­for­ma­tion…

photographie d'un essai transformé avec un ballon de rugby bien au dessus des transversales

…qui a rare­ment été man­qué… La fin du match n’était pas loin, la vic­toire assu­rée.

mercredi, mars 28 2007

croquage de lune du 26 mars 2007

Ci-dessus ma toute première photographie de l’océan de la nuit, prise avec Heremocp’p couplé à un télescope (au foyer). Pour les amateurs/curieux, le télescope est un 150/750, astro view eq6 d’Orion. Au passage, merci à ce bon vieux Newton.

Comme vous le constatez, la première cobaye de mes “clichés stellaires” est en fait notre satellite naturel, la lune. ‘fin, j’avais commencé par prendre des tranches de ce que nous appelons le ciel profond - là où les étoiles, les galaxies brillent, font de la lumière - mais je n’avais pas fait une mise en station assez précise et puis il me faudra un peu de temps avant de maîtriser le/les logiciels de traitement de ce genre d’images / photographies.

La nuit se fait un croissant de lune plusieurs fois par mois, mais l’oriflamme des rêveurs toujours brille pour qui a besoin de la trouver…

© Pascal Lamachère - mars 2007


Notes :

* Cela n’a pas vraiment d’importance, mais pour information la photographie a été prise près de Toulouse, depuis L’Union, en France, le lundi 26 mars 2007 aux alentours de 23 h.

* Materiel utilisé : un reflex canon 350D mis au foyer d’un télescope 150/750, astro view eq6 d’Orion.

mercredi, août 30 2006

6 - Opération écluse, montée des eaux, cordes tendues

Il y a des écluses simples, doubles ou triples du fait que, suivant le nivellement, il y a parfois plus de hauteur à “rattraper”. Mais la manière de passer une écluse reste la même et ne comporte aucune difficulté : à moins que l’écluse soit déjà prête du fait qu’une péniche vous devance et que vous pouvez passer l’écluse avec elle, il faut accoster un peu avant, aller prévenir l’éclusier puis rentrer dans l’écluse, amarrer l’embarcation sur un côté en lestant du cordage ou en tirant de plus en plus suivant qu’on descende ou monte, pour finalement ranger le cordage et sortir de l’écluse une fois que celle-ci s’ouvre.


Maîtrise du cours,
Force contenue s’écoule
En petits bouillons de vie…

© mai 2006

3 - Opération écluse, préparation montées des eaux

Il y a des écluses simples, doubles ou triples du fait que, suivant le nivellement, il y a parfois plus de hauteur à “rattraper”. Mais la manière de passer une écluse reste la même et ne comporte aucune difficulté : à moins que l’écluse soit déjà prête du fait qu’une péniche vous devance et que vous pouvez passer l’écluse avec elle, il faut accoster un peu avant, aller prévenir l’éclusier puis rentrer dans l’écluse, amarrer l’embarcation sur un côté en lestant du cordage ou en tirant de plus en plus suivant qu’on descende ou monte, pour finalement ranger le cordage et sortir de l’écluse une fois que celle-ci s’ouvre.


Maîtrise du cours,
Force contenue s’écoule
En petits bouillons de vie…

© mai 2006

5 - Opération écluse, remous pendant montée des eaux

Il y a des écluses simples, doubles ou triples du fait que, suivant le nivellement, il y a parfois plus de hauteur à “rattraper”. Mais la manière de passer une écluse reste la même et ne comporte aucune difficulté : à moins que l’écluse soit déjà prête du fait qu’une péniche vous devance et que vous pouvez passer l’écluse avec elle, il faut accoster un peu avant, aller prévenir l’éclusier puis rentrer dans l’écluse, amarrer l’embarcation sur un côté en lestant du cordage ou en tirant de plus en plus suivant qu’on descende ou monte, pour finalement ranger le cordage et sortir de l’écluse une fois que celle-ci s’ouvre.


Maîtrise du cours,
Force contenue s’écoule
En petits bouillons de vie…

© mai 2006

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