http://www.infoscenariodepersonne.com/ludwig/
A l’origine, un silence, une note suspendue au-dessus du vide,
Une eau calme caressée par le souffle de l’éternité,
Puis vient la première impulsion,
Celle qui donne naissance aux éphémérides,
La baguette qui lâche la note dans l’instant né,
La note qui décide de toute la partition
En résonance sur l’océan de la vie
D’où, de toute part, le tout jaillit
En harmonie avec la main divine,
La lumière qui orchestre, affine,
Et les tourbillons naissent, meurent,
Et les silences tombent, soulèvent l’heure,
Et les papillons bruts, doux,
Battent des ailes jusqu’à faire des nous,
Le vide et le plein, sens dessus dessous,
Prennent petit à petit une forme,
Une symphonie libérée du tout,
Un univers lancé, gravité d’une pomme,
Jaillissement d’une lave
Jusqu’aux confins d’une enclave,
Une limite infinie, une falaise
Où s’échoue, se rejoint, repart,
Un éternel retour, des abîmes aux cieux, jusqu’au phare,
Note et baguette suspendues, feu dans la braise.
* * * * *
* * * *
Inspiré de Silence on meurt
http://www.infoscenariodepersonne.com/silence-on-meurt/
Dans le silence des étoiles,
Se savoure l’instant de la bascule ;
Le silence dans les dédales,
Se mesure la canicule
Le vent fait, défait les paysages,
Le temps assèche, soulève, arrose,
Les saisons défilent avec les nuages,
Poussent, fleurissent et meurent les roses
Les caravanes arrivent, se garent, passent,
Les plantes grandissent près des tuteurs,
Suivent jusqu’à ce qu’ils s’effacent,
La vie a sa terre et les vers leur heure
Dans le silence des cendres,
Une sagesse, harmoniques à prendre ;
Le silence entre les notes
Rythme la partition, conduit la péotte.
* * * * *
* * * *
Inspiré de Anaphore
http://www.infoscenariodepersonne.com/anaphore/
Dans l’eau de la vie, le pain trempé ne doit tout absorber.
Les étoiles sont dans la vérité, les angles changent,
Le penseur qui s’accroche à un rayon de lumière étrange
Peut perdre de vue l’essentiel, le panorama de côté.
Les étoiles sont dans la vérité ; le souffle des anges,
Les entrailles des abîmes, les angles n’en voient la totalité.
Celui qui pense tout saisir en l’instant pourrait s’aveugler
Et perdre l’envie, s’enchaîner ou l’être au temps des vendanges
Dans l’eau de la vie.
La liberté se gagne sur la voie, entre abîme et océan étoilé.
Dans l’eau de la sueur, le pain trempé peut tout absorber.
L’horizon ouvert peut porter la chaleur vitale aux âmes refroidies.
Le chercheur à l’écoute des tremblements de l’esprit
Peut éviter les éternelles cendres et trouver sa soif rafraîchie
Dans l’eau de la vie.
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* * * *
Inspiré de Hé l’athée !
http://www.infoscenariodepersonne.com/he-lathee/
L’aube se lève
Sur la grève,
La porte et les fenêtres s’ouvrent,
Les rayons découvrent,
Instant de vie,
Souffle d’une grâce
Tendue vers l’infini
L’aube se lève,
Les ténèbres chasse,
Les cieux au rêve
Qui se cultive dans la sève
Impalpable mais de sens,
La grâce au cœur qui s’élève,
Clef d’une existence
* * * * *
* * * *
Inspiré de Le réflexe d’Électre
http://www.infoscenariodepersonne.com/reflexe-delectre/
Dans une prairie, sur la pente d’une montagne, devant l’abîme, une lumière rencontre une ombre.
L’ombre : « Que fais-tu à rester planter-là ? Ta pesanteur veut-elle le centre de la terre ? »
La lumière : « Ce n’est par choix, mais par être ! »
L’ombre : « Ah, le paraître ! Dans cette exploration, cherches-tu à ensevelir l’étincelle, l’essence, ou peut-être les deux, père et mère dans un même linceul ? »
La lumière : « Je cherche… ce que je trouverai ! Qui sait ?! »
L’ombre : « Tu me trouveras toujours avec toi ! »
La lumière : « Qu’en sais-tu ? Plus je creuse, plus je vois les nuances des recoins ! »
L’ombre : « Plus tu creuses par ici, moins je vois le ciel, et plus tu t’en détournes ! »
La lumière : « Toi ! Mais si tu vaux mieux que l’obscurité totale, le ciel peut se passer de moi un instant afin que je puisse saisir la nature de toutes choses ! »
L’ombre : « Tu cherches la nature, mais tu creuses ?! »
La lumière : « Pourquoi pas ?! »
L’ombre : « Pourquoi pas ! Mais ne déformes-tu pas ainsi ce qui est ?! La nuit existe sans le jour ! Si la fleur de feu se pointe la nuit pour voir comment elle est le jour, le nuit reste-t-elle nuit ? Qu’est-ce qui est naturellement ? Si c’est ton être et celui des autres qui te préoccupe, le trouveras-tu dans tout ce qui diminue, ou dans tout qui grandit ? Dans les murs qu’on a dressés et qui pourrait disparaître, dans les fosses creusées et qui pourraient devenir des monts ?
La lumière : « En creusant, je te vois mieux ! Je vois ce qui n’était pas à ma portée, je puis apprécier un peu plus la globalité ! Faire abstraction de mon reflet et effleurer les recoins de l’infini des abîmes ! »
L’ombre : « Tu risques de te perdre dans cette exploration ! Le ciel est si beau ! C’est là où pousse la vie ! C’est là d’où vient son essence et la tienne ! »
La lumière : « Une partie de la tienne ! Et la totalité de la mienne… Mais il n’y a pas que ça ! »
L’ombre : « Et ? »
La lumière : « J’existe aussi pour saisir les têtes des chaumières et les tiroirs fermés ! Ne fut-ce qu’un fin filet ! Et quand le coffre s’ouvre, il dévoile son trésor ! »
L’ombre : « Un graal des profondeurs ? »
La lumière : « Qui sait ? »
L’ombre : « Et si l’autre partie de moi avait raison de toi ? Qu’un éboulement t’ensvelissait dans le néant ? »
La lumière : « Je reculerai aussitôt ! Et je puis passer une éternité dans l’obscurité, je ne m’éteindrai pas pour autant ! »
L’ombre : « En attendant, tu peux te faire pervertir ! »
La lumière : « Ce n’est pas parce qu’on trempe les mains dans la matière qu’elles ne peuvent s’en défaire ! Et puis on verra ! »
L’ombre : « Et si ta nature était plutôt de nourrir les fleurs, les sens de l’essence, et non de te préoccuper des profondeurs, tentant de chercher par delà de ce qui en est vide et restera stérile ? »
La lumière ! « On verra ! »
L’ombre : « Peut-être pas ! Qui sait ? »
La lumière : « Ah ! Je vois… »
L’ombre : « Je ne vois rien ?!! »
La lumière : « Justement ! »
Ombre et lumière dansèrent près d’une graine tapie dans l’obscurité, puis la lumière partit creuser le ciel, l’ombre accrochée au fil tissé sous terre, né de la danse, laissant la graine à son aire.
© Pascal Lamachère
L’ombre : « Que fais-tu à rester planter-là ? Ta pesanteur veut-elle le centre de la terre ? »
La lumière : « Ce n’est par choix, mais par être ! »
L’ombre : « Ah, le paraître ! Dans cette exploration, cherches-tu à ensevelir l’étincelle, l’essence, ou peut-être les deux, père et mère dans un même linceul ? »
La lumière : « Je cherche… ce que je trouverai ! Qui sait ?! »
L’ombre : « Tu me trouveras toujours avec toi ! »
La lumière : « Qu’en sais-tu ? Plus je creuse, plus je vois les nuances des recoins ! »
L’ombre : « Plus tu creuses par ici, moins je vois le ciel, et plus tu t’en détournes ! »
La lumière : « Toi ! Mais si tu vaux mieux que l’obscurité totale, le ciel peut se passer de moi un instant afin que je puisse saisir la nature de toutes choses ! »
L’ombre : « Tu cherches la nature, mais tu creuses ?! »
La lumière : « Pourquoi pas ?! »
L’ombre : « Pourquoi pas ! Mais ne déformes-tu pas ainsi ce qui est ?! La nuit existe sans le jour ! Si la fleur de feu se pointe la nuit pour voir comment elle est le jour, le nuit reste-t-elle nuit ? Qu’est-ce qui est naturellement ? Si c’est ton être et celui des autres qui te préoccupe, le trouveras-tu dans tout ce qui diminue, ou dans tout qui grandit ? Dans les murs qu’on a dressés et qui pourrait disparaître, dans les fosses creusées et qui pourraient devenir des monts ?
La lumière : « En creusant, je te vois mieux ! Je vois ce qui n’était pas à ma portée, je puis apprécier un peu plus la globalité ! Faire abstraction de mon reflet et effleurer les recoins de l’infini des abîmes ! »
L’ombre : « Tu risques de te perdre dans cette exploration ! Le ciel est si beau ! C’est là où pousse la vie ! C’est là d’où vient son essence et la tienne ! »
La lumière : « Une partie de la tienne ! Et la totalité de la mienne… Mais il n’y a pas que ça ! »
L’ombre : « Et ? »
La lumière : « J’existe aussi pour saisir les têtes des chaumières et les tiroirs fermés ! Ne fut-ce qu’un fin filet ! Et quand le coffre s’ouvre, il dévoile son trésor ! »
L’ombre : « Un graal des profondeurs ? »
La lumière : « Qui sait ? »
L’ombre : « Et si l’autre partie de moi avait raison de toi ? Qu’un éboulement t’ensvelissait dans le néant ? »
La lumière : « Je reculerai aussitôt ! Et je puis passer une éternité dans l’obscurité, je ne m’éteindrai pas pour autant ! »
L’ombre : « En attendant, tu peux te faire pervertir ! »
La lumière : « Ce n’est pas parce qu’on trempe les mains dans la matière qu’elles ne peuvent s’en défaire ! Et puis on verra ! »
L’ombre : « Et si ta nature était plutôt de nourrir les fleurs, les sens de l’essence, et non de te préoccuper des profondeurs, tentant de chercher par delà de ce qui en est vide et restera stérile ? »
La lumière ! « On verra ! »
L’ombre : « Peut-être pas ! Qui sait ? »
La lumière : « Ah ! Je vois… »
L’ombre : « Je ne vois rien ?!! »
La lumière : « Justement ! »
Ombre et lumière dansèrent près d’une graine tapie dans l’obscurité, puis la lumière partit creuser le ciel, l’ombre accrochée au fil tissé sous terre, né de la danse, laissant la graine à son aire.
© Pascal Lamachère
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