1 - Faire torréfier noisettes 8 minutes à 180 ° puis décortiquer quand refroidies.
2 - Pour la préparation au chocolat :
Faire fondre le chocolat.
Le faire refroidir un peu (ou le tempérer si vous pouvez) et ajouter l’huile de coco et huile essentielle si vous en mettez, mélanger.
3 - Pour la crème :
Prélever le zest du ou des citrons et presser pour 60 g de jus.
Couper les avocats et en prélever la chair et faire la crème en mixant tous les ingrédients ensemble, avec une partie du zest (facultatif).
4 - Pour faire les chocolats :
Napper vos moules d’au moins 2 couches avec passage au congélateur entre chaque d’une 10ène de minutes ou mettez directement de la crème dans des moules avec congélation d’au moins 1 h avant de démouler et tremper dans le chocolat et décorer, ou mettre la crème dans des moules nappés et une ou deux noisettes, puis au congélateur pendant environ 1 h avant de recouvrir de chocolat, éventuellement décorer de zest de citron ou de noix de coco râpée, et de démouler.
Mettre au congélateur pour offrir le jour j, éventuellement dans un emballage cadeau, avec pour recommandation, si consommation pas rapide, de conserver les chocolats au congélateur et d’en sortir un chocolat une 10ène de minutes avant de le manger.
Désolé si c’est un peu laborieux à regarder et écouter, le masque a besoin de repos, suite au prochain épisode !
La recette des sortes de cookies au potimarron, en bref :
Ingrédients :
150 g de flocons d’avoine à réduire en poudre
50 g de flocons d’avoine
25 g de farine de sarrasin
50 g de farine t 110
Note : vous pouvez mettre qu’un seul type de farine,
suivant ce que vous avez à disposition
150 de purée de potimarron (cuire environ 15-20 mn, à la vapeur ou eau bouillante salée)
50 g de sucre type rapadura
1.5 c à c de bicarbonate ou de levure chimique
3 c à s d’huile
3 c à s de lait végétal
1 c à c de vinaigre de cidre
pincée de sel, 2 c à c de cannelle, 1 c à c de 4 épices
80 g de raisins secs
1 - Cuire des dés de potimarron à la vapeur ou dans eau salée bouillante 15 à 20 mn et réduire 150 g de flocons d’avoine en poudre
2 - Mélanger dans saladier poudre de flocons d’avoine, les farines, le bicarbonate ou levure, pincée de sel et épices
3 - Mixer potimarron avec huile, lait végétal, vinaigre et sucre rapadura
4 - Ajouter au bol, mélanger un peu à la cuillère puis pétrir, puis ajouter raisins secs et pétrir
5 - Etaler sur plan de travail fariné, aplatir pour environ 5 mm d’épaisseur et couper avec un emporte-pièce ou au couteau pour donner la forme que vous voulez
6 - Mettre sur tapis de cuisson ou plaque tapissée et faire cuire environ 15 min à 185 ° Celsius
7 - Laisser refroidir et déguster ainsi, ou avec un peu de confiture ou autre
Bonne fin de mois de janvier, bon courage,
@ Peluche,
Pascal
Sur cette liste, les recettes sont listées en-dessous des photos, avec lien qui amène pour certaines sur page où il y a plusieurs, parmi un menu.
Extraits : « Quand je suis arrivée en France de mon Chili natal, au début des années 1980, j’entendais souvent cette phrase : « L’Amérique est en avance. » J’avais beau n’avoir que dix piges, et scotcher sur Starsky et Hutch le dimanche comme tous les gosses, le terreau culturel et politique où j’avais poussé m’avait déjà appris à me méfier des phrases inachevées. Je pensais : « Pourquoi ils appellent “Amérique” les USA ? » Et puis « En avance ?… OK, mais pour aller où ? » Aujourd’hui, nous connaissons la destination du « rêve américain », puisque nous y sommes. Un monde où 85 hommes détiennent autant de richesses que la moitié de la population mondiale, mais où la lutte des classes fait office de relique ; un monde où, dans un des cinq pays les plus riches et « développés », la France, pour ne pas la nommer, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme de son entourage ; un monde où la blancheur de la peau demeure la meilleure protection contre les crimes policiers1 ; un monde où la planète est si polluée que les cordons ombilicaux sont saturés de pesticides, où des écosystèmes sont ravagés et des catastrophes qualifiées de « naturelles », un monde où l’on assiste à la catastrophe humanitaire de millions de migrants cherchant refuge auprès d’une Europe opulente et amnésique, à la privatisation des biens publics et la publication de la privacité, à l’atomisation des sociabilités, à l’anomie et à la solitude des métropoles, à la menace terroriste amplifiée par les États qui y trouvent une formidable aubaine pour faire passer leurs réformes impopulaires et criminaliser toute forme de radicalité… Bref, une ploutocratie préfasciste, dont Trump est la parfaite illustration. »
« Pour nous, activistes décoloniales, il est clair que nous sommes en plein virage — d’où les nombreuses sorties de route. Et nous savons aussi que nous ne verrons pas l’aboutissement de notre vivant de ce tournant ; nous avons aussi tout à fait conscience que l’on n’abat pas un système vieux de 524 ans en quelques décennies : il est question de changement de paradigmes et d’échelles, de valeur, et de grandeur. Mais pour nous, une chose est certaine, c’est que s’il reste une chance à ce monde globalisé de se métamorphoser (comme le souhaite Edgar Morin) ou (comme ambitionne de faire la revue Ballast) de rassembler ce qu’il y a de plus fécond dans les trois principaux mouvements d’émancipation nés en Europe dans le giron de la révolution industrielle — le communisme, le socialisme et l’anarchisme —, il va falloir composer avec ce qui pour nous est et sera la grande aspiration révolutionnaire du XXIe siècle, c’est-à-dire la décolonialité. Peut-être même que nous finirons par adopter un suffixe en -isme, et ce dans l’objectif clair et précis de rénover les utopies et de détruire le système capitaliste-racial-patriarcal. Cette chimère à trois têtes qui sait parfaitement s’adapter à tous les contextes humains, polymorphe et coriace, changeant d’apparence en fonction de l’environnement et des situations. Attaquées séparément, une des trois têtes prend les commandes, visibilisant un type de domination, les deux autres mises en sourdine continuent à nourrir celle qui fait face tout en assurant les arrières : combattues isolément, les trois têtes constituent une entité invincible. Nous, nous vous proposons de « faire d’une pierre trois coups » en visant le cœur de ce monstre qui terrorise nos vies depuis si longtemps, pour enfin changer d’ère. Rien de moins. »
Présentation : Nicolas va rencontrer la famille de sa fiancée Victoire. Pour leur plaire, il va devoir jouer à un jeu de société qui dure depuis des générations.
Extrait : « Que reste-t-il contre les avancées de ce racisme, de la violence, de la confessionnalisation des luttes, contre cette pseudo-libre concurrence source de paupérisation absolue, contre la bêtise politicienne électoraliste ?
Affirmer, à notre tour, l’unité du monde mais sans exiger que pour y vivre, il faille être « comme tous les autres ! ». Le monde unique est au contraire le lieu où existe « l’infinité des différences », source d’un irremplaçable échange d’expériences utiles pour chacun ! »
Introduction : « Depuis 15 ans, Dominique Lestel critique le discours philosophique traditionnel sur les animaux et pourfend l’idée qu’il y aurait « un propre de l’homme », idée qu’il qualifie de « toxique ». Il a ainsi étudié le vécu subjectif des animaux, la singularité psychologique de chaque individu. Pour Lestel, les animaux ont une vie mentale riche et les humains sont des animaux parmi les autres.
Bien souvent, adhérer à ces thèses n’empêche pas les éthologues ou les philosophes de manger de la viande. Mais ils le font généralement avec une mauvaise conscience plus ou moins prononcée. Lestel, au contraire, est fier de manger de la viande. Il va jusqu’à consacrer un pamphlet, paru en avril 2011, à « l’apologie du carnivore » et à la critique sévère des végétariens éthiques, ceux qui pensent que la consommation de viande est illégitime. Voilà qui semble bien difficile sans avoir recours à des arguments spécistes ou à des théories éthologiques surannées. Comment Lestel va-t-il s’y prendre ? »
Conclusion : « Lestel, dans ce livre, est à côté de la plaque. Son premier service sur les végétariens ne parle pas des végétariens, mais d’une caricature qui n’a pas grand chose à voir avec les végétariens réels. Ses arguments sont de grossiers sophismes fondés sur des confusions volontaires et des mensonges. Son second service consiste à appliquer l’éthique de chasseurs de subsistance à des humains qui mangent des animaux d’élevage sans aucune nécessité, par caprice. Son discours éthique est proprement délirant.
Je retiens toutefois quelque chose de positif de ce texte : quand on en est réduit à écrire tant de sophismes, de bêtises, de propos incohérents, c’est qu’on n’a pas d’argument. »
Extrait : « Le chemin de la norme est celui de la moindre résistance. Nous le suivons quand nous sommes en pilotage automatique, sans nous rendre compte que nous agissons d’une manière que nous n’avons pas consciemment choisie.
Il est beaucoup plus facile de se conformer à la norme que de la contrer. Les aliments carnés sont facilement disponibles alors qu’on ne trouve pas partout des menus sans produits animaux. Les végétariens se trouvent souvent obligés de justifier leurs choix, ou de s’excuser du dérangement causé parce qu’ils ne mangent pas comme les autres. Ils sont fréquemment caricaturés ou tournés en ridicule. »
Extrait : « Nous faisons la déclaration suivante : « L’absence de néocortex ne semble pas empêcher un organisme d’éprouver des états affectifs. Des données convergentes indiquent que les animaux non-humains possèdent les substrats neuroanatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients, ainsi que la capacité de se livrer à des comportements intentionnels. Par conséquent, la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. » »
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Introduction : « Bien sûr, nous condamnons tous l’exploitation économique, le racisme, la domination masculine et l’homophobie. Bien sûr. Mais cette évidence de la lutte s’effondre dès lors qu’il est question des animaux : la dignité, bien sûr, mais seulement pour le petit cercle des humains. Les victimes de l’exploitation animale sont autrement plus nombreuses, pourtant, que celles causées par les abominations sus-mentionnées — on dira, offusqué, que ce n’est « pas pareil ». Ça ne l’est pas, en effet : les hommes oppriment au grand jour leurs semblables mais suppriment les bêtes à l’ombre — les sociétés industrialisées, supposément transparentes et hostiles à la violence, planquent leurs abattoirs. Ce mois-ci, plusieurs manifestations (à Paris, Kyoto, Sydney, Los Angeles ou Buenos Aires) ont exigé leur fermeture. Le romancier Vincent Message monte au front avec Défaite des maîtres et possesseurs : ses pages mettent en scène un futur proche, si proche qu’on peine à le situer, dans lequel l’Homo sapiens n’est plus l’espèce dominante. Une autre, « supérieure », traite les humains de la même façon que nous traitons les animaux au quotidien. Un roman, proche du conte philosophique, qui appelle à penser l’émancipation dans toute sa cohérence. »
Extrait : « L’équipe de l’Oxford Martin School a donné les résultats de son étude dans une revue scientifique américaine sérieuse (la PNAS). Elle dit aussi que réduire grandement la consommation de viande pourrait permettre d’économiser presque 1,9 mille milliards d’euros si l’on prend en compte tous les dégâts liés au changement du climat.”
“L’étude montre que si tous les habitants du monde adoptaient un régime plus équilibré, avec moins de viande et plus de fruits et légumes, 5,1 millions de décès seraient évités. Ce chiffre monte à 7,3 millions si nous adoptions tous un régime végétarien, et à 8,1 millions si nous devenions tous végétaliens.
Un régime plus équilibré permettrait aussi de réduire de deux tiers les émission de gaz à effet de serre et de diminuer les émissions liées à la production alimentaire de 30 % ; cela monterait à 63 % avec un régime végétarien et à 70 % avec un régime végétalien. »
* « Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine, ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu’une évolution vers un régime végétarien. »
– Albert Einstein
Lorsqu’il est incarcéré en Afrique du Sud, en l909, Gandhi (1869-1948) lit du Tolstoi. Il considère ce dernier comme « l’homme le plus véridique de son temps », déclarant même que « la Russie lui avait donné en Tolstoi, un gourou». Peu après sa sortie de prison Gandhi fonda « Tolstoy Farm » (La Ferme de Tolstoi) près de Johannesburg, une commuauté rurale dédiée à l’ahimsa. Au nom de la non-violence, la nourriture y est végétarienne et la chasse interdite. Tout comme Tolstoi, Gandhi pensait que toutes les violences sont liées et que le « meurtre d’une vache et le meurtre d’un homme sont les deux côtés de la même médaille. »
Une des dernières lettres de Tolstoi est datée du 7 septembre 1910 et s’adresse à Gandhi. Cette longue missive est presque comme un testament sur son refus absolu de la violence basée sur le droit du plus fort. Que faire, se demande Tolstoi, contre la « criminalité qui augmente, le chômage, le luxe grandissant, insensé, des riches et la misère des pauvres, le nombre croissant des suicides ? » Il n’y a qu’une solution, écrit-il à Gandhi, celle de la « reconnaissance de la loi d’amour et du refus de toute violence….car l’amour est la loi supérieure, unique de la vie humaine ».
Pour ce Tolstoi si proche de la mort, pour l’anarchiste, le rebelle qui pendant toute sa vie a refusé l’autorité, l’exploitation et l’asservissement des plus vulnérables, ne compte plus que l’ultime pouvoir que les humains possèdent tous, en leur âme et conscience : celui de se libérer et de libérer tous les êtres vivants. »
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Vous y trouverez les textes des billets de Personne des mois de mai et juin, ainsi que des anciens republiés sur sa page Facebook ; au sujet du Ramadan, de la musique, de l’amour, de Mohammed Ali, de la politique et caetera.
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* En vrac, sur divers sujets (écologie, Loi Travail, mouvement Nuit Debout, Brexit, culture, points de vue sur l’économie, critique des médias et cætera), voici des vidéos, documentaires, conférences, articles à voir / lire, compilation de liens à consulter :
Extrait : « Aujourd’hui, la critique du capitalisme est omniprésente dans les esprits sans que jamais on ne le nomme (« c’est comme ça », « c’est la vie », « c’est le système qui le veut »…), mais culpabilisation des populations par la dette, pression sociétale par la menace du chômage et aliénation à son travail n’ont jamais été aussi fortes. En 2014, un Parti Socialiste en principe héritier du Front Populaire en vient sans vergogne à pouvoir remettre en cause le CDI en France, sous l’appel du pied d’un MEDEF ne représentant que les plus grosses entreprises. Il n’y a plus aucune honte. C’est un mouvement total, au sens de totalitaire, de soumission au Marché qui s’est mis en place ; mouvement total car ayant pris place dans la totalité des institutions et dans la totalité des corps jusqu’à l’aliénation du travailleur au système néo-libéral. Non plus seulement parce qu’il lui permet de consommer ce dont il désire au sein d’une société mimétique, mais parce qu’il le pousse à aimer le Capital, pour l’esprit qu’il serait censé véhiculer. Tout cela s’est fait lentement, au fil des régimes. Nul ne l’a vraiment vu venir, mais tous l’ont senti. »
Extrait : « L’anthropologue Stanley Diamond souligna le lien unissant tous ces attributs en écrivant: « La civilisation découle des conquêtes à l’étranger et de la répression domestique. »
Le dénominateur commun, c’est le contrôle. La civilisation c’est la culture du contrôle. Une civilisation, c’est un petit groupe de gens contrôlant un large groupe via les institutions propres à cette civilisation. Si ces gens se trouvent au-delà des frontières de cette civilisation, alors ce contrôle prendra la forme d’armées et de missionnaires (des spécialistes religieux ou techniques). Si les gens à contrôler sont à l’intérieur des limites de la ville, de la civilisation, alors le contrôle pourra prendre la forme de militarisation domestique (la police, etc.). »
“Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur.”
Le VOL.1 aborde les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté :
Le VOL.3 aborde les thèmes du bonheur, de l’éducation, du handicap, de l’immigration, de la corruption et du sens de la vie : https://www.youtube.com/watch?v=IPW_jYHZ45Y
Présentation : “Professeur de droit et d’éthique à Harvard, fin constitutionnaliste, Lawrence Lessig a été le conseiller de Barack Obama en 2008. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller contre le système. Depuis plus de sept ans, cette icône de la culture libre sur Internet, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Candidat à la présidentielle depuis août 2015, membre du sérail, intellectuel respecté voire adulé du Web, il est l’ovni de cette campagne plus que jamais gouvernée par l’argent. Il dérange, agace. Jusqu’à quand ? »
Présentation : « Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s’il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. »
Présentation : « Ingrédient de plaisir, le sucre est présent dans une foule d’aliments consommés quotidiennement. Mais aujourd’hui, il est également associé à un problème de santé publique. Alors qu’une augmentation inquiétante du diabète et de l’obésité est observée, de nombreux spécialistes pointent du doigt les excès de sucre. Mais pourquoi sa consommation continue-t-elle de croître, malgré les messages de santé ? Comment l’industrie agro-alimentaire parvient-elle à rendre les consommateurs dépendants à substance qu’il faudrait pourtant consommer avec modération ? Et que penser des édulcorants, naturels ou chimiques, utilisés dans les produits «minceur» ? «Cash investigation» mène l’enquête sur les enjeux économiques de cette question de santé publique. »
Grand malin Nietzsche
Mis derrière les barreaux,
Face aux jugements
Les suées tombent,
Personne en avocate
Prépare le terrain
Le sel dans les eaux,
Nietzsche a gorge déployée,
S’abat le marteau
La cour écoute
Les paroles des divers camps,
Temps suspend son vol
Réquisitoire
Annonce belles couleurs,
Dans l’ère cendrée
Cohorte à remous
Face aux braises avivées,
Cherchent une emprise
Ses mots aux cimes,
Puissance nietzschéenne
L’envole, éprouve
Sa philosophie
Porte le paysage
D’une voie pour vie
Certains y pensent
Horizon à incarner,
Quels cieux jugeront ?
Désaccords, accords,
Souffle pour sa défense,
L’heure arrive
Sur la balance,
Nietzsche contre cohorte,
Son avocate ancre.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
- Un essai de numéro d’e-zine avec les billets de Personne a été fait, est disponible gratuitement à cette adresse : http://www.lejournaldepersonne.com/lejournaldepersonnemarsavril.pdf Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
* Quelques liens en vrac, sur Nuit Debout, cause animale, régime alimentaire, économique, propagande etc. :
Extrait : « Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?
La Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions. »
* Une page “guichet” a été mise en place pour le film de Personne inspiré de la vie de Maria Callas : Callasnikov (j’ai encore une fois beaucoup aimé), vous y trouverez l’entrée en matière, un extrait ainsi que les premiers retours : http://www.infoscenariodepersonne.com/guichet-du-film-callasnikov/
Intro : “Économiste et sociologue, Bernard Friot défend depuis de nombreuses années une alternative au capitalisme, qu’il a théorisée à partir de son sujet de prédilection : la sécurité sociale. Contrairement à la proposition du revenu de base qu’il qualifie de « roue de secours du capitalisme », la solution du salaire à vie s’inscrit autant dans une refonte complète de notre rapport à la propriété que dans une démarche de suppression de notre aliénation au marché de l’emploi, au profit de la valorisation du travail. Car, pour ce professeur émérite de l’université de Nanterre, c’est très clair : nous travaillons tous, même si nous n’avons pas d’emploi. Au sein de l’association d’éducation populaire Réseau salariat dont il est cofondateur, Bernard Friot déconstruit méthodiquement la rhétorique de ce qu’il appelle la « religion capitaliste », que nous avons intégrée jusqu’à en être prisonniers conceptuellement.”
Description : “D’où vient la maladie ? Quelle est l’influence de nos pensées sur notre corps ?Que peut-on espérer des guérisseurs et énergéticiens pour vaincre la maladie ? Quel est le regard de la communauté scientifique sur ce type de guérisons ? Face à ces nombreuses interrogations, nous sommes aller à la rencontre de médecin, de guérisseurs et d’énergéticiens reconnus, afin de recueillir leur témoignages et de les suivre avec leur patients : - Luc Bodin, docteur en médecine et diplômé en cancérologie clinique - Lila Rhiyourhi, médium / guérisseuse - Elan Sarro, artiste, spécialiste de la méditation - Tal Schaller, médecin holistique - Didier Traullé, guérisseur, magnétiseur, et rebouteux.”
Description : Librement inspiré de l’œuvre de John Layman « Tony Chu, détective cannibale », le jeune réalisateur Morgan Gastanaga signe ici son premier court-métrage. Celui-ci retrace, à travers les visions incontrôlables d’un homme, le parcours emprunté par nos aliments, de la récolte jusqu’au caddie.
Description : “Un documentaire tout à fait essentiel sur le plus important lobby d’influence aujourd’hui. Des premiers forages de Rockefeller en 1860 à la récente guerre en Irak, le pétrole aura été le véritable moteur de l’histoire tragique du XXe siècle. Matière première vitale, stratégique, il a été au coeur de tous les calculs politiques. Tant et si bien que l’univers du pétrole est dominé depuis toujours par l’opacité et la désinformation. “La face cachée du pétrole” lève le voile sur des secrets soigneusement cachés et donne des clés pour comprendre les enjeux autour du pétrole, alors qu’une véritable guerre des ressources est engagée.”
Ci-après, quelques-uns de mes poèmes inspirés des créations de Personne.
L’Égypte aura beau renforcer le blocus, Gaza, la Palestine a ses crocus, Un feu en vie, à faire le jour, Une foi enracinée autour.
Dans le regard de l’enfance, Des étoiles, à l’instant, en naissance, Un jeu avec la terre, Autour et avec la mère.
Au cours de l’humanité, fil des pages, Des guerres et des quêtes Pouvant déraciner, faire disette ; Reste, au cœur, un souffle en héritage
Un prolongement, un lien entre les âges, Un ciel et une terre qui fleurissent à l’intérieur, Dans les mains aux élans rieurs À effacer les peurs et poser un rivage.
Des intérêts auront beau dresser un entonnoir, L’essence passera toujours De l’aube jusqu’au soir ; La foi des déracinés s’ancre au séjour.
Dans le regard du / des parents, Des étoiles, sève, force, grâce avec les enfants ; Au-delà des pierres, des heures de poussière, L’horizon peut se savourer, qu’importe les airs.
La Callas a puisé sur les flots de l’humanité Qu’elle a traversé, Toute entière, Seule Face aux abîmes De la terre, La peau dans le linceul Avant l’heure ultime.
La Callas, corps et âme, Avec passion, a fait vibrer, Ouvert les portes marbrées, Des étoiles et des drames ; Ancrer des notes vocales À fleur de voie, Tel un oiseau de cristal Ne faisant qu’un avec les montagnes et les fois.
La Callas s’est offerte aux flots de l’humanité, Chahutée par les abîmes, Portée aux cimes ; Elle a tout donné, Marquée par les guerres, Le ciel aux entrailles de la terre, La disgrâce et la grâce, L’amour et les tasses, jusqu’aux casses.
La Callas a vibré et cendrée, Transcendé le spleen, Le miroir et la tragédie, Un diamant sculpté, De l’essence divine Plongée dans des ténèbres de la vie ; A petit s’est envolée au bond, Avec ses cordes laissées au panthéon.
Mon avis sur Callasnikov : Une perle sur la Callas, un « pari » risqué de « huis-clos », de plan séquence intimiste sur plus de 50 mns très réussi. J’ai trouvé le fil narratif - qui nous fait découvrir les états d’âme d’une Callas, ramène d’une certaine façon sa conscience d’outre tombe pour nous conter, illustrer les remous de son histoire, de la personne derrière la voix, le personnage - intelligemment, brillamment mené, et superbement incarnée. Performance « bluffante ». À travers elle, se dévoile des flots de l’âme humaine, de l’artiste, si je puis dire, et j’imagine mal ceux qui y sont sensibles, qu’ils connaissent ou non des tranches, des lignes, des pages de la vie de Maria Callas, ne pas apprécier ce film. En tout cas, j’ai beaucoup aimé aussi ce film.
Je me souviens d’un 11 septembre, Peu après la fin d’un roseau des îles, A voir l’humeur un peu plus s’étendre, Un Guernica que l’on défile
La poussière au vent ; Les mains de Caïn, couvert de sang, Rouge sous des plumes de colombes, Sèment au-dessus des tombes
Le vent à plusieurs tours de la terre ; Les cow-boys ont creusé de nouvelles, Quelques voix, contre, s’élèvent, Mais ils sont maîtres de guerres
Je regarde la naissance d’un autre jour, Des pages évoquer l’ours à la porte de l’Histoire Et les près du levant et du couchant au détour, Et des parties perdues dans des tiroirs.
J’imagine que vous faites celui de vos mamans, mais vous vendez des bulletins pour un Au bonheur des Dames qui le fait avant tout pour des urnes, pour ceux qui vous croiront, le temps des paroles, non ? Et puis même. Vos actions ne sont-elles à la bourse des puissants miroirs ? Les lettres de vos êtres, oubliées ?
La peau ne fait-elle bon ménage avec l’aime, moins avec les estocades cendrées au service des dorures sans ciel ? L’eau raisonne-t-elle pas mieux avec l’esprit de la terre ou d’ailleurs qui écoute, du mal avec le vide qui se fait passer pour un horizon sans même pouvoir ricocher ?
Viendez au coin du feu, un clair de lune, savourer le chant de l’univers. Peut-être les poussières d’étoiles feront germer des fleurs pour le peuple face aux enjeux politiques, des rêves de tout un chacun en vie, pour une fresque cultivée et une nature ? Pour un tout ? Peut-être vos aspirations de chaires seront autres, les sorts des barques sur les vagues pourront choisir avec une boussole révélée ?
Dans l’espoir du jour, Veuillez agréer l’idée de vous voir valser, et nous des citoyens, Un humour sérieux
Gaïa murmure, chante, cri, Un message pour ses enfants qui s’y ouvrent ; Au fil des saisons, effets de la fleur de feu Auxquels se somment l’ère du gris, Les vagues de l’or noir que la roue entrouvre, Ajoute des soupires et chutes aux lieux.
La nature a plusieurs voiles, Plusieurs peaux qui résonnent au gré des regards, Devient la conscience de chercheurs de raison Pour une culture en harmonie de l’astral, De la richesse même des mares ; Vogue la cohorte entre les canons.
Sur les éléments de l’ère, Les traces de la façon de faire marché, De l’océan à la terre, Dessinent une voie à réfléchir, tenter, Que l’obsolescence ne gagne les idées, Que les civilisations ne soient voracées.
L’histoire du monde se déroule, Les creusées à la poudre d’hier Font des vagues sur les rivages Et des embarcations qui coulent, Et des tremblements de pères, de mères, Et se tournent de nouvelles pages.
L’histoire du monde se fait, Les forces divergentes à l’œuvre Comme deux vagues se rencontrant, Mais le yin et le yang au pouvoir de créer, Le ciel a son mot dans les manœuvres, Là où pousse l’arbre des temps.
L’histoire du monde s’observe, Se réfléchit dans les miroirs, Une chose soumet des choses, Mais les esprits ont leurs lois en réserve, Les flammes ne restent fixes sur les bougeoirs, L’impérialisme n’est pas au cœur des roses.
L’histoire du monde s’inspire, Du particulier à l’universel, Et vice versa jusqu’aux frontières, Les âmes honorent leur propre empire, Face aux guerres, ne peut s’éteindre cette étincelle, Advienne qu’expirera - des braises - dans l’ère.
Pour la puissance du marché, Les cavaliers de l’oligarchie ont forcé Lisbonne, Ont sillonné du Tafta en secret ; L’énergie de la terre et du ciel, du bas à la couronne, La nourriture, la santé, l’art, la culture Sont dans leur soif de main mise, Qu’importe le prix des écorchures. Et si des voix s’élèvent face à leurs balises, Que des vagues deviennent Tsunami, Que l’effet papillon fait trembler leur affermi, Ils ont plusieurs cartes à leur selle, Dont dresser les miséreux contre les miséreux, Les peurs et la création des creux, Des presses et des parties opposées entre elles, Des ficelles au cou d’intérêts divergents Aux pas de leurs mouvements.
Pour la puissance du marché, Les cavaliers de l’oligarchie suivent le cours, Font tourner la roue qui pourrait servir le monde Mais éventre la terre et rend de la nature sacrifiée, A leur faim dorée, encore et toujours. Tout, ou presque, entre dans le regard de leur ronde, Si ce n’est que tout ne leur est pas soumis, L’absolu ne peut y être engloutie, Et qui aurait intérêt à ce que tout soit cendre ? Et si un jour gagne le soin de l’environnement, Des créatures et des âmes, dans le plan, Si converge du partage, germent des idées à répandre, Qui sait ? Qui sait le potentiel de chacun, Comme le derrière des encres médiatiques ? En attendant, l’Égypte inonde des tunnels en vue d’y mettre fin Et un tournant se fait autour de la Syrie, pour des politiques.
Je ne suis pas, je suis, Je sais pas, j’explore, Funambule sur le fil de la pensée, Un flot qui se languit Avant de trier la malle aux trésors, D’être avivé, agité.
Je suis, je ne suis pas, Je pense savoir, je doute, Je rature, je suture le soi, Je m’emmêle, je démêle, J’observe l’essence de la route, La composition d’un toit.
Je regarde des autres, Différents et semblables, Miroirs que chacun transporte, Les civilisations en face du sable, Les puissances en guerre, Les en recherche de terre.
J’écoute des nôtres, Des notes comme des vôtres, Mon envie d’écrire une berceuse Pour l’Onfray à l’humeur empailleuse, De partager un tocsin Pour l’Onfray qui dé-voile l’un.
Je cherche, je me demande, pose un essai dans l’écho Au-dessus de ma lande, Vers l’aube qui lie les mots, Fait fleurir du rêve éveillé, Des poussières et d’étoiles inspirées.
me demande, l’écoute, Une onde qui nous parle, Offre une matière pour le cristal, A savourer, à ouvrir ou faire la voûte, A sabrer, à plumer, tracer une voie ; D’ici à d’ailleurs, advienne ce qui se fera.
Au fond des yeux, vibre une image du monde, Un ciel constellé où souffle de l’origine, Du primordial qui inspire du meilleur, Pour l’autre, soi, les autres, chaque seconde, Une envie de voir fleurir, dresser l’échine, Qu’importe les ruines, les instants batailleurs.
Dans le cœur, le message de l’univers, L’incarnation d’une expiration éternelle Qui trouve sa voie, l’essence d’une chapelle, Du vrai au-delà du printemps aux hivers, Qui peut se retrouver même dans l’abîme, Révèle, muse, ouvre, transporte des cimes.
Sur le visage, une lueur divine, Au-delà des mots, de la nuit et du jour, Des guerres, des victoires et des défaites, Une idée savourée, aussi avec les épines, Une beauté qui touche, peut remplacer l’ajour, Peut faire oublier les temps de disette.
Au fond des yeux, dans le cœur, sur le visage, L’essence d’une foi pour ce qui fait l’alliage Entre soi et le monde, de la terre au ciel, Entre l’autre et soi, du ciel à la terre, Garde de la nature et compose des merveilles, Peut se réfléchir, même dans la poussière.
Des hommes forgent du fourreau, Préparent la guerre depuis leur bureau, Au prix d’une conquête sans fin, Un progrès qui n’a pas de faim.
Des hommes gardent le fourreau, La paix au centre du cœur, Une valeur qui n’a pas de prix, Un ciel ouvert sur le parvis.
Des hommes sortent du fourreau, Des pistolets et des bombes lancées, Sacrifient des autres pour leur tombereau, Agitent les camps, leur enfer déchaîné.
Des hommes se gardent du fourreau, En quête du souffle de la vie, Une graine germant du terreau En dedans de chacun, une obvie.
Des hommes rentrent le fourreau, Leurs armes toujours dans l’ère, Guident des drones face aux hobereaux, Leurs raisons convoitent les carrières.
Des hommes tentent de remettre le fourreau, Le cœur à l’amour, aux humanités, Aux pages d’Histoire encrée et à ancrer, Aspiration pour tous les drapeaux.
Imagine la vérité sur le monde A travers une lucarne, Un carré à ondes Lié à des bribes qu’ils marnent Pour tisser un point de vue, Une barque, une berceuse, Un ciel, des rues, Des heures douces et des épineuses
Imagine les marchands de sable, Ficeler, qu’importent les guignes, La vérité entre leurs lignes, Près d’une source inépuisable, Selon chaque aspiration, Nos barques à l’exploration D’une impression de réalité vive, Loin de leurs rives
Imagine des points de vue Confrontés pour un soir, Une bibliothèque restreinte à quelques tiroirs, Sans les envies particulières et sans l’absolu Mais semant des graines Et des petites laines, Loin des barques en ruines, Et de quelques, des étoiles aux racines
Imagine des réfugiés Dont le sort est discuté, Mis dans un sac et trié Selon des enjeux d’émissions télé, De la barque des invités, Comme s’il tenait à leur fil Alors que leur histoire est aujourd’hui à l’exil, Et demain, avec la vérité, leur soif, qui sait ?
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