J’aime la neige comme un soleil hivernal. Je me suis ainsi régalé en me promenant dans tout l’Union, les écouteurs mp3 sur les oreilles, le bonnet sur la tête. Le samedi après-midi, le moment où il a le plus neigé, la majorité des habitants qui n’hibernaient pas faisaient leur course ou sortaient leurs enfants dans le jardin ou dans un lieu encore plus propice aux luges. Quelques rares promeneurs, dont les pas étaient bien vite recouverts par les crins solaires d’hermine givrée, se sont hasardés à fouler les rives du lac.
Sur la douce peau du lac,
L’hiver fait son ère
Marque, effleure la digue
Drus et rivages en vrac,
L’eau se fait miroir
Silence givré,
Les pieds d’un homme passent,
L’hiver couvre traces
© Pascal Lamachère - Janvier 2006
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