Introduction : « La référence à l’Islam est aujourd’hui récurrente dans nombre d’analyses et structure pour une bonne part le paysage idéologique qui est le nôtre. Cette question sensible au vu des réactions qu’elle provoque n’est pas innocente, et, comme les autres intervenants*, je considère qu’il y a très peu de religieux dans tous ces événements auxquels on a affaire en la circonstance. Pour appréhender le phénomène, le mieux est de faire appel au vieux réflexe de contextualisation, contextualisation historique, économique mais également géostratégique. Je commencerai donc par souligner quelques éléments qui me semblent incontournables et qui vont m’amener à critiquer les explications que l’on nous assène au niveau médiatique et politique et qui se trouvent parfois reprises par le monde à prétention savante. »
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
- La Base Un thriller conçu et vécu par Personne.
Un membre d’A lQaïda prend en otage une journaliste nommée Aïda.
Tout ce que vous avez cherché à savoir sur Personne sans oser le demander.
Présentation : « Éric Hazan, écrivain et éditeur de La Fabrique, était l’invité de Joseph Confavreux. Il est revenu sur son livre récemment publié, Une histoire de la Révolution française, mais aussi sur la situation à Gaza, etc. »
Vous y trouverez les textes des billets de Personne des mois de mai et juin, ainsi que des anciens republiés sur sa page Facebook ; au sujet du Ramadan, de la musique, de l’amour, de Mohammed Ali, de la politique et caetera.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
* En vrac, sur divers sujets (écologie, Loi Travail, mouvement Nuit Debout, Brexit, culture, points de vue sur l’économie, critique des médias et cætera), voici des vidéos, documentaires, conférences, articles à voir / lire, compilation de liens à consulter :
Extrait : « Aujourd’hui, la critique du capitalisme est omniprésente dans les esprits sans que jamais on ne le nomme (« c’est comme ça », « c’est la vie », « c’est le système qui le veut »…), mais culpabilisation des populations par la dette, pression sociétale par la menace du chômage et aliénation à son travail n’ont jamais été aussi fortes. En 2014, un Parti Socialiste en principe héritier du Front Populaire en vient sans vergogne à pouvoir remettre en cause le CDI en France, sous l’appel du pied d’un MEDEF ne représentant que les plus grosses entreprises. Il n’y a plus aucune honte. C’est un mouvement total, au sens de totalitaire, de soumission au Marché qui s’est mis en place ; mouvement total car ayant pris place dans la totalité des institutions et dans la totalité des corps jusqu’à l’aliénation du travailleur au système néo-libéral. Non plus seulement parce qu’il lui permet de consommer ce dont il désire au sein d’une société mimétique, mais parce qu’il le pousse à aimer le Capital, pour l’esprit qu’il serait censé véhiculer. Tout cela s’est fait lentement, au fil des régimes. Nul ne l’a vraiment vu venir, mais tous l’ont senti. »
Extrait : « L’anthropologue Stanley Diamond souligna le lien unissant tous ces attributs en écrivant: « La civilisation découle des conquêtes à l’étranger et de la répression domestique. »
Le dénominateur commun, c’est le contrôle. La civilisation c’est la culture du contrôle. Une civilisation, c’est un petit groupe de gens contrôlant un large groupe via les institutions propres à cette civilisation. Si ces gens se trouvent au-delà des frontières de cette civilisation, alors ce contrôle prendra la forme d’armées et de missionnaires (des spécialistes religieux ou techniques). Si les gens à contrôler sont à l’intérieur des limites de la ville, de la civilisation, alors le contrôle pourra prendre la forme de militarisation domestique (la police, etc.). »
“Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur.”
Le VOL.1 aborde les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté :
Le VOL.3 aborde les thèmes du bonheur, de l’éducation, du handicap, de l’immigration, de la corruption et du sens de la vie : https://www.youtube.com/watch?v=IPW_jYHZ45Y
Présentation : “Professeur de droit et d’éthique à Harvard, fin constitutionnaliste, Lawrence Lessig a été le conseiller de Barack Obama en 2008. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller contre le système. Depuis plus de sept ans, cette icône de la culture libre sur Internet, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Candidat à la présidentielle depuis août 2015, membre du sérail, intellectuel respecté voire adulé du Web, il est l’ovni de cette campagne plus que jamais gouvernée par l’argent. Il dérange, agace. Jusqu’à quand ? »
Présentation : « Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s’il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. »
Présentation : « Ingrédient de plaisir, le sucre est présent dans une foule d’aliments consommés quotidiennement. Mais aujourd’hui, il est également associé à un problème de santé publique. Alors qu’une augmentation inquiétante du diabète et de l’obésité est observée, de nombreux spécialistes pointent du doigt les excès de sucre. Mais pourquoi sa consommation continue-t-elle de croître, malgré les messages de santé ? Comment l’industrie agro-alimentaire parvient-elle à rendre les consommateurs dépendants à substance qu’il faudrait pourtant consommer avec modération ? Et que penser des édulcorants, naturels ou chimiques, utilisés dans les produits «minceur» ? «Cash investigation» mène l’enquête sur les enjeux économiques de cette question de santé publique. »
Personne est toujours sur la réalisation d’un nouveau film que je vous invite à soutenir : Le procès d’un procès. Pour ce faire, pour soutenir Personne et le film Le procès d’un procès, vous pouvez maintenant devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
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Sur les falaises et le rivage du présent,
S’écument, se fondent les vagues du passé,
Font les armes pour ceux qui en ont l’élan.
Au nom d’horizons hors de toute portée,
Dans l’idée de s’en rapprocher un jour
Mais sans pouvoir sur les instants et les plans,
Pouvant surtout réfléchir aux détours,
D’autres façonnent les leurs et leurs rangs.
Ceux qui suivent la voie dans le rocher,
Vers les gouffres, en modulant tout sauf la barre,
Multiplient les tombes de l’instant et les cendrés.
Ceux qui aspirent, rêvent l’avenir, sans amarre,
En oubliant leur rôle dans l’ici et maintenant,
Peuvent suivre et participer du même sort aboutissant.
Entre les passes d’armes, d’aucuns tracent un chemin,
Au jour le jour, posent des remises en question,
Telle Hypatie en reine qui cultive de la création,
Et même si des autres et les instants de tous au destin
Devaient impacter, aura vécu, gravé, fait germer et fait évoluer,
Mais les demains sont un autre jour, avec ses imprévus pouvant affluer
La lumière de la vie
Fait exister les ombres,
En partie ou indivis,
A l’heure belle ou sombre ;
L’un par l’autre évolue
Sous l’impulsion du regard
Porté par l’idée résolue,
L’intention saupoudrant de l’agar
Les étants cheminent,
Parés des formes dans la dimension
D’ombres et de lumière :
Les roses et les épines ;
Les pics et l’ascension ;
Le phare sur les mers ;
Les arbres et la clairière ;
Les routes et la chaumière
Dans l’ombre se regarde
Poussières d’étoile filtrée,
Dans la lumière les ondes
Nées d’une écharde,
A la jointure dansent les traits ;
Se font et refont les mondes
Au rythme de la portée,
Les œuvres de nos humanités
Les âmes dans l’instant,
Sur la pointe des pieds,
Ou en courant, ou volant,
Les braises sous les cendres,
Peuvent aviver et savourer,
Tisser du rêve à se surprendre,
Au-delà des parcours,
De l’heure à la nuit ou au jour
Il la regarde, elle s’écarte,
Il s’éloigne, elle continue,
Il revient, elle continue,
Il danse, elle lit une carte,
Il s’arrête, elle se retourne,
Elle s’approche, il se détourne,
Elle s’arrête, il s’approche,
Elle s’interroge, il joue les fantoches,
Elle déplore, il se reprend,
Il s’approche, elle s’éloigne,
Il s’arrête, elle accélère,
Il accélère, elle empoigne,
Elle le toise, il se pose à terre,
Elle s’approche, il se redresse,
Il lui susurre, elle écoute avec justesse,
Elle répond de même, il acquiesce,
Ils flânent ensemble dans la liesse…
C’est écrit
Comme un sceau de l’au-delà,
La danse de la terre et des galaxies,
Les saisons, les météores,
Les voies de la vie ici bas,
Jusqu’au souffle des sorts
C’est écrit,
Des horizons à l’instant,
Le grand horloger à régler,
De nous les pas à petit,
Des choix dans l’élan,
Selon le flux écouté
C’est écrit
Dans le notes du chi,
Le risque des récifs,
Entre état passif et actif,
Les chutes et reprises,
Les surprises
C’est écrit
Dans les lignes de la main,
Au fond des yeux,
Dans les tempêtes et les éclaircies,
Sur tous les chemins,
Les appels et réponses des cieux
C’est écrit
Dans les forces en jeu,
Les consciences ouvertes,
Les pages qui se tournent, les stries,
Le pouvoir créatif sur l’essieu,
L’esprit alerte
C’est écrit,
Les hauts le cœur
Face aux turpitudes sur les parvis,
Les faucheuses sur les fleurs,
Les marées basses et hautes
De l’humanité en recherche de notes
C’est écrit,
Le champ des prévisions,
Les dés jetés et pris
Sur l’arbre du temps
Et ses visions,
Comme se vie le printemps.
Grand malin Nietzsche
Mis derrière les barreaux,
Face aux jugements
Les suées tombent,
Personne en avocate
Prépare le terrain
Le sel dans les eaux,
Nietzsche a gorge déployée,
S’abat le marteau
La cour écoute
Les paroles des divers camps,
Temps suspend son vol
Réquisitoire
Annonce belles couleurs,
Dans l’ère cendrée
Cohorte à remous
Face aux braises avivées,
Cherchent une emprise
Ses mots aux cimes,
Puissance nietzschéenne
L’envole, éprouve
Sa philosophie
Porte le paysage
D’une voie pour vie
Certains y pensent
Horizon à incarner,
Quels cieux jugeront ?
Désaccords, accords,
Souffle pour sa défense,
L’heure arrive
Sur la balance,
Nietzsche contre cohorte,
Son avocate ancre.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
- Un essai de numéro d’e-zine avec les billets de Personne a été fait, est disponible gratuitement à cette adresse : http://www.lejournaldepersonne.com/lejournaldepersonnemarsavril.pdf Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
* Quelques liens en vrac, sur Nuit Debout, cause animale, régime alimentaire, économique, propagande etc. :
Extrait : « Les élections 2017 approchent. Outre le fait que le paysage politique à gauche du PS ne semble pas se prêter à la création d’un nouveau parti, vous affirmez qu’envisager un Podemos à la française serait se méprendre. Pourquoi ?
La Constituante est aussi une réponse à cette question. Je crois qu’il nous faut sortir de ce que j’appellerai l’antinomie Occupy Wall Street (OWS) / 15M-Podemos. D’un côté OWS, mouvement qui a malheureusement fait la démonstration de son improductivité politique directe (ceci dit sans méconnaître tous les effets de Occupy qui ont cheminé souterrainement, et à qui l’on doit sans doute, par exemple, la possibilité aujourd’hui d’un Bernie Sanders). De l’autre 15M qui n’est devenu productif qu’en se prolongeant sous la forme de Podemos… c’est-à-dire sous une forme qui en trahissait radicalement l’esprit des origines : un parti classique, avec un leader classique, classiquement obsédé par la compétition électorale, et décidé à en jouer le jeu le plus classiquement du monde : dans les institutions telles qu’elles sont et sans afficher la moindre velléité de les transformer. L’appel à une Constituante est une manière de sortir de cette contradiction de l’improductivité ou du retour à l’écurie électorale. Il faut que le mouvement produise « quelque chose » mais ce « quelque chose » ne peut pas être rendu au fonctionnement des institutions en place. Conclusion : le « quelque chose » peut consister précisément en la transformation des institutions. »
Vous y retrouverez les textes des billets de Personne de mars et d’avril, une interview qu’elle a accordé fin février et des de billets remis en avant dernièrement sur son site.
Il s’agit d’un recueil de textes que Personne a écrits pour son journal, philosophiques, poétiques, politiques, spirituels etc. Pour plus de détails, voir la description et extrait sur la fiche amazon.
À savoir que si vous n’êtes pas en France, vous devriez pouvoir le trouver sur la version d’amazon de votre pays en faisant une recherche dessus avec le titre de l’ebook, Le manuscrit de Personne, que les livres kindle peuvent être lus sur divers systèmes, pas uniquement sur les liseuses (cliquez, une fois sur la fiche, sur « Disponible uniquement sur ces appareils »), et que vous pouvez obtenir une application gratuite pour le lire (cf. la fiche amazon, du moins pour la version publiée sur amazon.fr).
Sur la vague Panama
Que des projecteurs font apparaître,
Certains tombent à hauteur de la fenêtre
D’un rez-de-chaussée, d’un pas,
D’autres ignorent ou depuis celle d’un tsunami,
Voire d’un avion aux ailes d’astronomie,
D’autres décollent, se hissent,
Poursuivent une voie créatrice,
Armés contre les faces du soufre,
Pour slalomer entre leurs gouffres.
Sur la vague Panama,
Des balles et des baisers partagés,
De partout du monde « civilisé »,
Des îles fiscales qui aspirent leur épingle du mat,
Certains espérant pouvoir y gagner du coffre,
D’autres prêts à y tomber
Sur des piles de peuples réveillés
Qui cherchent à impacter l’offre,
Les rouages d’une machine à brumes,
A tombes, en roues libres jusqu’à l’écume.
Alors qu’une partie des trésors enfouis,
Par des trônes du monde, aux paradis
Des magouilleurs, des malins, des dents
Qui en ont le pouvoir et l’horizon du temps,
Sont révélés dans les presses autour de la ronde,
Que s’empilent les dossiers de travers au fil des secondes,
Dans la suite des essais de barre du bien commun sur les pays,
D’Occupy Wall Street à Podemos, aux indignés,
Se souffle sur les cendres pour faire renaître à la vie
L’élan d’un peuple vers une République à forger,
En commençant par des couronnes pour chacun
Dans les braises ravivées, jusqu’au grand matin.
« Oyez, oyez ! Citoyens. Parlez, exprimez ! bouches et mains.
De l’esprit, contez, et si des filantes passent, faites vos vœux ! »
De la particule à la somme, petit à petit se dessine, s’ouvre, se joint,
S’ancre, se trace sur les rivages bitumés, une voie, aspiration des cieux.
Debout,
La jeunesse se dresse face à une vague d’hiers,
Se passent le flambeau pour rêver éveillé l’ère,
Ancrer, réaliser, jusqu’au bout
Debout,
Contre les plans d’une partie de la pyramide,
Mettre à l’eau les pages de la loi travail, en levant l’égide,
Avançant tel l’esprit d’un tout
Debout,
Des pas de danses dans la rue au rythme des voix du parvis,
Des mains qui en relèvent le long du tunnel de la nuit,
Que les premières lueurs soient partout
Debout,
Une voie à tracer à petit au-delà des Crs et leurs ressacs,
S’aspire en harmonie de la nature, des ailes contre le trac,
Et vogue en forgeant ses atouts.
« J’essaye de dénouer
les amalgames
du fil de ma trame,
pour mieux traverser ! »
« Pourquoi ne pas simplement tourner la page ?
Si je puis dire,
en accord de la lyre ? »
« On ne peut se laisser glisser vers un rivage
en suivant juste le courant,
les vagues et le vent ! »
« Certes, pas forcément,
mais y a-t-il pour autant
un vrai rapport ?
Au sens d’une relative nécessité ! »
« Certes, plus facile à écrire,
mais si j’ai en mire
l’idée de ne pas me tromper
dans la compréhension du monde
et mécanismes pour tracer et ancrer
du rêve de belles ondes,
il faut pouvoir
s’y poser un peu ! »
« Du genre, un exemple ?
Si je déclare, devant chaque temple :
croyez-moi, les ciels sont bleus ?! »
« Euh, oui et non. Je sais pas trop.
On pourra répondre que cela dépend
du temps et de la pollution,
mais pourra répliquer que pour le très haut,
il le reste, l’est en tout instant ! »
« Sur la terre ! Selon notre vision !
Et même, quid de la nuit, des aurores boréales ? »
« Certes, mais je dirais plus qu’il s’agit de simplification,
une histoire de parler depuis une façon de le concevoir
avec ptêtre une certaine tendance à la vulgarisation.
Pas de quoi balayer d’un revers de la main par l’emploi d’un mot,
quand l’objection est basée sur un autre plan de la création. »
« Pour autant, tous les ciels ne sont pas bleus ! »
« Il ne s’est pas agit de dire que tous les ciels sont bleus,
mais que les ciels sont bleus selon une essence !
Aurais-je tort dans cette affirmation ?
Ce qui implique les ciels auxquels je pense,
la façon dont j’aborde le sujet, la question !
Contredire sans chercher à connaître ou comprendre les bases du postulat
peut mettre des bâtons dans les roues du débat !
Autant, quand on aspire à une certaine justesse,
l’idéal est de pouvoir prendre en compte diverses conceptions,
autant donner tort sans saisir le fil de l’expression,
ne fait pas avoir raison dans la messe, dans la presse,
du moins, pas aux yeux du vrai lui-même, de la déclinaison d’optique ! »
« Euh, donc, ce que tu veux dire, c’est que si j’accuse une réflexion émise
de faire des amalgames, de vulgariser comme de nos arracheurs de dents en politique,
de généraliser abusivement, sans réfléchir moi-même la contextualisation, sans les assises,
j’ai de quoi me retourner la réflexion ? »
« Si je réponds oui,
je me dédis !
Cela peut dépendre du sujet en question ! »
« D’accord. Je pense avoir bien compris.
Et donc, tu en es où dans ton dénouement ? »
« Je crois que j’ai la voile pour atteindre le rivage !
On verra petit à petit, pour l’affûtage !
Selon les vagues de la mer d’ici-bas ou de celle du très haut ! »
Dans la rue, des passants, des anonymes,
Marchent, se posent, viennent, s’en vont,
Un instant, un flux sans arrêt, sans abîme,
Un autre, pose, puis reprend la création
Le cours de la foule, chacun a ses pavés
Tout en le faisant, continue dans les instants,
File des histoires dans l’histoire tramée,
Jusqu’à ce que des flammes suspendent le temps
Nées des pétrodollars diront certains,
D’autres verront les mains sur les détonateurs,
Leurs mobiles pour cendrer une fin,
Ceux qui échapperont à la mort, pour l’heure
Personne pour arrêter leur geste
Au milieu des cœurs humant la fête,
Une détonation comme un champ de guerre
Creuse les sillons, un Guernica dans l’ère
Puis se reprend le cours autour des abîmes,
Des revendications sous le ciel obscurci
Résonnent dans les corps sur le parvis,
Des restants rendus à conter les victimes
Dans la rue, des passants et des cours détournés,
De l’être disparu sans laisser de trace,
Une enquête sur les ficelles agitées,
Crime en soi et l’éclaircie, l’horizon passe.
* * * * *
* * * *
Nouveau cycle
Inspiré de : Le fabuleux destin d’un réfugié syrien
Ils courent, vers un nouvel horizon,
Vers les vagues, un nouveau rivage,
Dans l’espoir de trouver refuge,
Loin des coups de feu, des explosions,
De la peur à chaque pavage.
S’en remettant aux cieux pour éviter le déluge,
Pour le sort qui leur sera réservé,
Ils tournent la page et courent,
Courent vers un nouveau jour,
Une nouvelle vie, jusqu’à l’effleurer
A la frontière de ce qu’ils ont surmonté,
Une éternité résonnant au fond d’eux,
Un instant suspendu hors de tout lieu.
Puis, après une dernière volonté
Centrée en harmonie avec le ciel,
Ils avancent, advienne qu’adviendra,
Des gouffres ou du providentiel,
Des journées vides et ou des pleines.
* * * * *
* * * *
* Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
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