Blog littéraire, artistique de Pascal Lamachère

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mardi, décembre 25 2012

Contes - Histoire de fausse démocratie et de Noël


Ely­séen et la rose


Ins­piré par : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/12/andouille-quitte-gri­bouille/

Il était une fois un jar­di­nier pas comme les autres, s’occu­pant d’une flore pas comme les autres…

Ely­séen, le jar­di­nier, venait matin et soir bichon­ner la ver­dure de son immense serre bap­ti­sée Démo­cra­ne­rie. Il arro­sait cha­que par­celle avec un liquide argenté, appor­tait du soin à toute la troupe ver­doyante, mais plus par­ti­cu­liè­re­ment à deux créa­tu­res qui avaient les faveurs de la gale­rie : une rose rouge et un chêne. Pas des que l’on trouve par­tout ! Non ! Des qui par­lent ! Enfin, qui émet­tent des sons ! Il n’y avait que quel­ques spé­cia­lis­tes qui arri­vaient à tra­duire leur lan­gage, du moins, le pré­ten­daient-ils ! Per­sonne ne pou­vait véri­fier…

La rose était res­plen­dis­sante, ses péta­les sem­bla­bles à la soie émet­taient une douce lumière rosée qui tou­chait le cœur de nom­breux visi­teurs, qui ne ces­saient de l’admi­rer. Elle ins­pi­rait à par­ta­ger, du moins en appa­rence : cer­tains se dis­pu­taient la place où ses crins rosés étaient le plus effi­ca­ces.

Le chêne était majes­tueux, ses bran­ches, ses feuilles sem­blaient inal­té­ra­bles, la cime ren­voyait une lumière bleue d’un côté et rouge légè­re­ment rosé de l’autre. Il ins­pi­rait la viri­lité, la vigueur, les esprits guer­riers, du moins en appa­rence : comme pour la rose, cer­tains se dis­pu­taient une place, celle où les rayons con­ver­geaient, mais c’était plus des cha­maille­ries d’enfants jouant dans un bac à sable.

Cer­tains sem­blaient jon­gler entre plu­sieurs, aller d’un groupe à l’autre. Il com­pre­nait ces der­niers, car pour lui, toute la flore avait son charme.

Ely­séen n’avait pas pris une ride. Il lui sem­blait tra­vailler ici depuis tou­jours. Il pen­sait faire ce qu’il fal­lait, il y met­tait tout son amour, même s’il se ren­dait compte qu’il deve­nait de plus en plus dif­fi­cile de bien pren­dre soin de la vie de sa serre, quand les grou­pes qui s’étaient for­més autour d’une créa­ture végé­tale ou une autre, se dis­pu­taient en leur sein et con­tre les autres. Les plus gros­ses affluen­ces, les plus gros­ses dis­pu­tes reve­naient par période cycli­que : tous les 5 ans, depuis un cer­tain temps, où tout le peu­ple de France devait élire sa créa­ture pré­fé­rée, et lui don­ner ainsi à elle et son groupe de fans de le diri­ger à la baguette.

Ely­séen pen­sait faire ce qu’il fal­lait, mais il se ren­dit à l’évi­dence, un jour, qu’il n’y était pas, qu’il s’était trompé… C’était un de ces jours à met­tre un Cyrano dehors… pfiout… Envolé le long nez, les tira­des, le cœur enivré… Il avait boudé la rose et choi­sit le chêne au der­nier con­cours, chêne qui avait perdu l’affec­tion de la majo­rité des élec­teurs. Grand mal lui en a pris ? Que nenni. C’est un pic, c’est un cap… c’est un tsu­nami qui a tout ren­versé la pénin­sule. Même la vic­toire, l’élec­tion du grand arbre pour le cycle en cours n’aurait peut-être pas pu rete­nir le grand gaillard. C’est du moins la réflexion que s’était faite le jar­di­nier en allant s’occu­per de la rose…

Ce jour où il se ren­dit compte à quel point il s’était trompé, Ely­séen eut l’impres­sion de tout redé­cou­vrir… En trou­vant la rose à l’ago­nie, n’émet­tant plus de lumière, se trou­vant main­te­nant dans l’ombre du chêne, toute flé­trie, il creusa un peu à côté, pour aérer les raci­nes… et tomba sur une racine du chêne… Il alla ailleurs, près d’un autre végé­tal… Même chose. Il com­prit que si cha­que créa­ture sem­blait avoir sa pro­pre âme, sa pro­pre vie, elles étaient tou­tes liées aux autres d’une manière ou d’une autre, par les ombres mélan­gées et/ou les raci­nes.

Ely­séen retourna près de la rose… Pour la pre­mière fois, il lui sem­bla com­pren­dre ce qu’elle disait, écouta ses der­niè­res volon­tés émi­ses d’une voix cris­tal­line :

« Cueille-moi, déli­ca­te­ment,
Offre-moi à une ménes­trelle
Qui a vu venir le déclin de mes frê­les.
Tu la recon­naî­tras aisé­ment,
Elle ne res­sem­ble à per­sonne,
Racon­tera mon his­toire comme Per­sonne ! »

… Il se raconte sur les che­mins que la rose des­sé­chée a été vue dans la bou­che d’une grande artiste, gui­tare à la main, racon­tant son his­toire à quel­ques pri­vi­lé­giés…




La peur est une ordure


Ins­piré par :


http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/12/la-peur-noel/

Un matin de Noël, je m’appro­chais de l’âtre. Il ne res­tait que des brai­ses vives, suf­fi­sam­ment pour éclai­rer un peu la pièce ; dehors, il fai­sait som­bre, des nua­ges coton­neux se doraient la face lumi­neuse et nous lais­saient que l’ombre de leurs anges…

J’avais dans les bras une créa­ture ché­tive, l’incar­na­tion de peurs, et l’idée de la jeter sur les brai­ses, geste qui me sem­blait digne d’un cadeau d’anni­ver­saire et de Noël fait au coeur, dans l’espoir que la créa­ture enflam­mée ral­lume les brai­ses, fasse la flamme renaî­tre et illu­mi­ner de la sur­face de la peau aux tré­fonds de l’âme…

Arrivé tout prêt, dans l’ultime ins­tant, une autre étrange créa­ture se jeta sur moi, me fit tré­bu­cher et m’immo­bi­lisa, me téta­nisa sans me tou­cher. Elle me toisa un ins­tant, puis cra­cha un étrange liquide sur mon corps. Elle sem­blait prête à vou­loir me tuer, à me pous­ser dans les brai­ses pour me faire flam­mes…

Une amie arriva, tenta de chas­ser la créa­ture. Cette der­nière la repoussa d’abord, la fit s’asseoir, tenta de la ligo­ter. Mais l’amie n’avait pas dit son der­nier mot ! Elle lui donna un grand coup de pieds, puis un deuxième qui la désé­qui­li­bra pour de bon… Je pus de nou­veau bou­ger, me rele­ver, aider l’amie à immo­bi­li­ser la créa­ture, pour fina­le­ment la met­tre « au feu » avec la créa­ture ché­tive…

Et la flamme fut, et la lumière chaude enva­hit la pièce, accom­pa­gnée d’un souf­fle qui ouvrit la fenê­tre, gagna les nua­ges, et le soleil d’hiver se mit à tom­ber vers les chau­miè­res, vers nos têtes, vers la terre, incarné en peti­tes étoi­les gelées qui recou­vri­raient bien­tôt tout d’un man­teau imma­culé…

Ouvrez, ouvrez
la cage de silen­ces
aux mots dits…

Ouvrez, ouvrez
la cage de l’hors temps
à l’ins­tant éter­nel…

Ouvrez, ouvrez
la cage du gris
à la vie et ses cou­leurs…

Ouvrez, ouvrez
la cage d’une sagesse sans sage
aux sages de pas­sage…

Et rions, rions, brû­lons par le rire les peurs, les pho­bies, même les plus amphi­bies !
Et vivons, vivons, une autre ronde, une ouverte à la vie, où cha­que jour se fête, sans les bor­nes de l’inter­dit, sauf cel­les qui seront pesées, dis­cu­tées, vou­lues par le for inté­rieur ?!
Et rions, rions, sou­rions, sou­rions, aimons, aimons…

Joyeux Noël !

mardi, septembre 4 2012

Documentaires, "films", "scènes"... Histoire de médias mensonges, de gaspillage, de santé, d'écologie, d'économie...



His­toire de médias men­son­ges

 
  • Cours élé­men­taire. Qu’est-ce que la dés­in­for­ma­tion ?



http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/2012/08/cours-ele­men­taire/

Pré­sen­ta­tion : Le Jour­nal de Per­sonne pra­ti­que la scé­na­ri­sa­tion à outrance, pour illus­trer une ques­tion d’actua­lité. Son info est une info scé­na­rio, son drame: une dra­ma­ti­sa­tion et sa réa­lité: une réa­li­sa­tion. Vous auriez mau­vaise grâce d’assi­mi­ler Per­sonne à ses per­son­na­ges, et ses his­toi­res à des déra­pa­ges. L’humour et la déri­sion y ont tou­jours fait bon ménage. Le Jour­nal n’est l’otage d’aucun parti, pri­son­nier d’aucune opi­nion, dupe d’aucun soup­çon. Ni à gau­che, ni à droite, mais au cœur de l’évé­ne­ment, il aborde tous les sujets, pose tous les pro­blè­mes et relance tous les débats.

Vous pou­vez retrou­ver d’autres de ses vidéos sur le site du jour­nal de Per­sonne : http://www.lejour­nal­de­per­sonne.com/



 

Et si on chan­geait les règles ?




 
  • Sinon… Depuis quel­ques temps, “on” parle pas mal du plan C d’Étienne Chouard. Voi­lou un bout de con­fé­rence : http://youtu.be/vkW7G­SWxWK0
 
Des­crip­tif : Etienne Chouard est un homme doux, par­fai­te­ment en colère.
Poil à grat­ter de la pen­sée uni­que, il agace, per­turbe, fait réflé­chir.
Et en atten­dant, il bosse.
Calom­nié, encensé, il ne laisse pas indif­fé­rent.
C’est pro­ba­ble­ment qu’il a quel­que chose à dire.

Ensei­gnant l’éco­no­mie et le droit, à l’occa­sion du Réfé­ren­dum de 2005, Etienne se plonge dans les tex­tes du pro­jet de Cons­ti­tu­tion Euro­péenne.

Ce qu’il décou­vre le change à jamais. Depuis, loin des orga­ni­sa­tions par­ti­sa­nes, il dénonce notre apa­thie et veut redon­ner au mot démo­cra­tie sa véri­ta­ble signi­fi­ca­tion.

Son credo : une cons­ti­tu­tion écrite par les citoyens et des repré­sen­tants tirés au sort.

  • Pour appro­fon­dir le sujet, je vous invite à voir une con­fé­rence - Con­fé­rence de Lyon, le 9 mars 2012. MJC St Just. “La démo­cra­tie est-elle un leurre ?” - décou­pée en plu­sieurs par­ties, com­pi­lées sur une play­list : http://www.you­tube.com/play­list?list=PLFF001C4AD7D68D0D

  • Vous trou­ve­rez un résumé (et d’autres vidéos), une expli­ca­tion con­cise du pro­jet sur ce site : http://www.le-mes­sage.org/



 

Vidéos Mou­ve­ment Zeit­geist


Et il y a les règles éco­no­mi­ques, géo­po­li­ti­ques




  • Dans nos médias, on entend et on lit sou­vent des com­men­ta­teurs par­ler du nom­bre de pro­blè­mes sociaux aux­quels nous fai­sons face, comme le réchauf­fe­ment cli­ma­ti­que, la des­truc­tion de l’envi­ron­ne­ment, le chô­mage, le crime, la vio­lence, la pau­vreté, la faim et l’explo­sion démo­gra­phi­que. Com­bien de fois enten­dez-vous par­ler de plans d’actions vala­bles pour résou­dre la plu­part de ces pro­blè­mes ?” Texte extrait de : Les cau­ses du retard cul­tu­rel : l’influence de la science-fic­tion : http://www.you­tube.com/watch?v=ERhz4-163to&fea­ture=youtu.be 

 


Pré­sen­ta­tion : Zeit­geist : Moving For­ward (Aller de l’avant), réa­lisé par Peter Joseph, est un film docu­men­taire qui pré­sente un argu­men­taire en faveur d’une tran­si­tion qui débou­che­rait sur l’aban­don de l’actuel para­digme socio-éco­no­mi­que qui gou­verne tou­tes les socié­tés du monde. Ce film trans­cende le rela­ti­visme cul­tu­rel ainsi que les idéo­lo­gies tra­di­tion­nel­les et se foca­lise sur les prin­ci­paux attri­buts humains et sociaux, ce « ter­reau vivant ». Le nou­veau para­digme social dura­ble qu’il prône, appelé “éco­no­mie basée sur les res­sour­ces”, s’ins­crit dans le res­pect des lois immua­bles de la nature.

Appa­rais­sent dans ce film des experts dans les domai­nes de la santé publi­que, de l’anthro­po­lo­gie, de la neu­ro­bio­lo­gie, de l’éco­no­mie, de l’éner­gie, de la tech­no­lo­gie, des scien­ces humai­nes et autres domai­nes ayant trait au fonc­tion­ne­ment socio-cul­tu­rel. Ses trois thè­mes cen­traux sont le com­por­te­ment humain, l’éco­no­mie moné­taire et les scien­ces appli­quées.

Dans son ensem­ble, cette œuvre enga­gée cons­ti­tue un modèle de com­pré­hen­sion du para­digme social actuel et expli­que pour­quoi il est impé­ra­tif d’en sor­tir. La nou­velle appro­che sociale radi­cale, mais néan­moins pra­ti­que, qu’elle pro­pose, est fon­dée sur des con­nais­san­ces avan­cées qui per­met­traient de résou­dre les pro­blè­mes sociaux aux­quels le monde est aujourd’hui con­fronté.

Une des carac­té­ris­ti­ques uni­ques de ce film, qui le dif­fé­ren­cie en ter­mes de style de la plu­part des autres docu­men­tai­res, est qu’il exploite en paral­lèle un thème ciné­ma­ti­que/dra­ma­ti­que dans le cadre duquel figu­rent de véri­ta­bles acteurs qui jouent dif­fé­ren­tes scè­nes abs­trai­tes liées au mes­sage géné­ral du film. Il uti­lise éga­le­ment avec force de nom­breux effets visuels et de l’ani­ma­tion en 2D et 3D, et n’a donc recours que ponc­tuel­le­ment aux carac­té­ris­ti­ques tra­di­tion­nel­les des films docu­men­tai­res.

Pour télé­char­ger gra­tui­te­ment le film, allez sur : http://mou­ve­ment-zeit­geist.fr/com­pren­dre/doc/medias/longs-metra­ges/114-zeit­geist-moving-for­ward-de-peter-joseph

Lien direct vers la ver­sion MP4 : http://www.mou­ve­ment-zeit­geist.fr/ftp­me­dias/films_mz/Zeit­geist_Moving_For­ward_vostfr_2011.zip

Vous trou­ve­rez d’autres docs sur le site : http://mou­ve­ment-zeit­geist.fr/

Vous pou­vez le voir sans avoir vu Adden­dum (cf note pré­cé­dente), vu que c’est assez com­plé­men­taire mais sans chro­no­lo­gie.

A pro­pos de com­plé­men­ta­rité, je trouve que la con­fé­rence de presse mérite aussi d’être regar­dée (en entier) : http://www.you­tube.com/watch?v=-7qyU-Egrg0&list=PL14540E34BB841A4C&index=6&fea­ture=plpp_video


  • Si vous n’avez jamais entendu par­ler du Mou­ve­ment Zeit­geist, ni du Pro­jet Venus du génial Jac­que Fresco, pas prêté atten­tion aux ana­ly­ses appro­fon­dies, sour­cées des films, j’ai fait une “petite” play­list, qui com­mence et finit avec des vidéos plus cour­tes (intro­duc­tion résu­mant l’aspi­ra­tion, le prin­cipe ; ana­lyse, cri­ti­que et place de l’édu­ca­tion…) : http://www.you­tube.com/play­list?list=PL14540E34BB841A4C



(Je pré­fé­re­rais le revenu de base incon­di­tion­nel en tant que plan de tran­si­tion, s’il devait y en avoir une : http://www.you­tube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0 
Mais le plan des 4 heu­res par jour tel que décrit a le mérite, à mes yeux, d’illus­trer le noeud gor­dien du sys­tème “éco­no­mi­que” actuel)
 
 

Agro-écolo-santé…



Pré­sen­ta­tion : Com­ment les pro­duits chi­mi­ques qui con­ta­mi­nent notre chaîne ali­men­taire sont-ils tes­tés, éva­lués, puis régle­men­tés ?
Au cœur de cette enquête , il y a une ques­tion fon­da­men­tale : com­ment les pro­duits chi­mi­ques qui con­ta­mi­nent notre chaîne ali­men­taire sont-ils tes­tés, éva­lués, puis régle­men­tés ?

Au cours des 30 der­niè­res années, le can­cer, les mala­dies neu­ro­lo­gi­ques (Par­kin­son et Alz­hei­mer) ou auto-immu­nes, le dia­bète et les dys­fonc­tion­ne­ments de la repro­duc­tion n’ont cessé de pro­gres­ser. Com­ment expli­quer cette inquié­tante épi­dé­mie, qui frappe par­ti­cu­liè­re­ment les pays dits « déve­lop­pés » ? C’est à cette ques­tion que répond Notre poi­son quo­ti­dien, fruit d’une enquête de deux ans en Amé­ri­que du Nord, en Asie et en Europe.

S’appuyant sur de nom­breu­ses étu­des scien­ti­fi­ques, mais aussi sur les témoi­gna­ges de repré­sen­tants des agen­ces de règle­men­ta­tion — comme la Food and Drug Admi­nis­tra­tion (FDA) amé­ri­caine ou l’Auto­rité euro­péenne de sécu­rité des ali­ments (EFSA) —, le film mon­tre que la cause prin­ci­pale de l’épi­dé­mie est d’ori­gine envi­ron­ne­men­tale : elle est due aux quel­ques 100 000 molé­cu­les chi­mi­ques qui ont envahi notre envi­ron­ne­ment, et prin­ci­pa­le­ment notre ali­men­ta­tion, depuis la fin de la Seconde Guerre mon­diale.

Cette grande enquête retrace le mode de pro­duc­tion, de con­di­tion­ne­ment et de con­som­ma­tion des ali­ments, depuis le champ du pay­san (pes­ti­ci­des) jusqu’à notre assiette (addi­tifs et plas­ti­ques ali­men­tai­res). Elle décor­ti­que le sys­tème d’éva­lua­tion et d’homo­lo­ga­tion des pro­duits chi­mi­ques, à tra­vers les exem­ples des pes­ti­ci­des, de l’aspar­tame et du Bis­phé­nol A (BPA), et mon­tre qu’il est tota­le­ment défaillant et ina­dapté. Elle raconte les pres­sions et les mani­pu­la­tions de l’indus­trie chi­mi­que pour main­te­nir sur le mar­ché des pro­duits hau­te­ment toxi­ques. Enfin et sur­tout, elle explore les pis­tes per­met­tant de se pro­té­ger en sou­te­nant ses méca­nis­mes immu­ni­tai­res par la nour­ri­ture, ainsi que le démon­trent de nom­breu­ses étu­des scien­ti­fi­ques (décriées par l’indus­trie phar­ma­ceu­ti­que).

Une enquête de Marie-Moni­que Robin sur la con­ta­mi­na­tion de la chaîne ali­men­taire par des mil­liers de pro­duits chi­mi­ques, uti­li­sés depuis la fin de la seconde guerre mon­diale.



Pré­sen­ta­tion : Le mou­ve­ment Let’s Do It, World! est né dans un petit pays du nord de l’Europe, l’Esto­nie, où 50 000 per­son­nes — soit 4% de la popu­la­tion totale — se sont réu­nies un 03 mai 2008 pour net­toyer en cinq heu­res de temps 10 000 ton­nes de déchets sau­va­ges et illé­gaux répar­tis sur tout le pays.

Alors, ça vous tente ? Let’s Do It, France! Let’s Do It, World!

http://www.lets­doit­france.org 

Cette année, plus que 80 pays vont se mobi­li­ser pour récu­rer la pla­nète et venir à bout des déchets sau­va­ges. Cha­que pays orga­nise une jour­née entre mars et sep­tem­bre 2012 pour net­toyer les déchar­ges illé­ga­les dans la nature à l’aide de mil­liers de volon­tai­res et de béné­vo­les, de par­te­nai­res publics et pri­vés, d’asso­cia­tions ou ONG. L’opé­ra­tion fran­çaise est pre­vue le 22 sep­tem­bre 2012.

Voir les autres pays enga­gées:
http://www.lets­doit­world.org



Pré­sen­ta­tion : Son nom est Green, une femelle orang-outan, seule dans un monde qui ne lui appar­tient plus. C’est un voyage bou­le­ver­sant à tra­vers les yeux et les sen­ti­ments de l’un des der­niers grands sin­ges de Bor­néo. Un témoi­gnage puis­sant, une œuvre rare qui modi­fie pour long­temps le regard que nous por­tons sur la Nature et notre société. Green est le résul­tat du tra­vail et de la volonté d’un seul homme : Patrick Rouxel, parti pen­dant plu­sieurs mois sans finan­ce­ment, seul avec une caméra dans la jun­gle de Bor­néo. Un docu­men­taire excep­tion­nel récom­pensé par 22 prix décer­nées aux qua­tre coins du globe. Une chose est sûre : impos­si­ble d’oublier les yeux de Green…

Il est ques­tion de com­pren­dre les con­sé­quen­ces de la défo­res­ta­tion en indo­né­sie et son impact sur l’envi­ron­ne­ment.
Il est ques­tion de la con­di­tion ani­male.
Il est ques­tion de dres­ser un por­trait des indus­tries du bois, du papier, de l’huile de palme et du bio die­sel.
Un très bon film qui mon­tre uni­que­ment par l’image la réa­lité de ce com­merce qui nous favo­ri­sons en con­som­mant des bois exo­ti­ques, du bio die­sel et de l’huile de palme.
A con­seiller a toute per­sonne dési­reuse de pren­dre cons­cience de sa réelle res­pon­sa­bi­lité de con­som­ma­teur.

Ce film mon­tre un cas parmi tant d’autre. La défo­res­ta­tion en indo­né­sie ne doit pas être le bouc émis­saire de notre désé­qui­li­bre envi­ron­ne­men­tal.
De nom­breu­ses for­mes de com­merce sont bien mal­heu­reu­se­ment en par­tie res­pon­sa­ble de cette situa­tion mon­diale.
 


 
 
Pré­sen­ta­tion : Docu­men­taire de France Mer­cille et Luce Clou­tier, mon­tage Fran­çois Gron­din, d’une durée de 43 minu­tes ce docu­men­taire révèle l’impact sur les per­son­nes vivant près des puits de gaz de schiste.La frac­tu­ra­tion du sol pour libé­rer le gaz de schiste frac­ture aussi les hom­mes, les fem­mes et les enfants . Ce docu­men­taire a reçu une motion à la cham­bre des com­mu­nes par mr. Mathew Dubé du NPD.Vos com­men­tai­res seraient appré­ciés ! Repor­tage de JE à voir …trai­te­ment de faveur à l’indus­trie du gaz de schiste… copiez l’adresse sui­vante dans la barre d’adresse : http://tva.canoe.ca/emis­sions/je/repor­ta­ges/115826.html


 
Pré­sen­ta­tion : Le gas­pillage et les scan­da­les ali­men­tai­res. Les quan­ti­tés de nour­ri­ture jetées cha­que année sont effa­ran­tes.
En cause, un sys­tème éco­no­mi­que où il est plus ren­ta­ble de jeter que de don­ner.

Les dates limi­tes de con­som­ma­tion inci­tent les gran­des ensei­gnes de super­mar­ché à jeter leurs pro­duits envi­ron 7 jours avant la date limite de con­som­ma­tion pour mon­trer la réelle fraî­cheur des pro­duits ven­dus.

Une aber­ra­tion con­tre laquelle cer­tains s’enga­gent en met­tant en place des sys­tè­mes alter­na­tifs effi­ca­ces.
Pour­quoi ces solu­tions ne devien­nent pas la norme.

De nom­breux mou­ve­ments et ini­tia­ti­ves loca­les se met­tent en place pour pro­po­ser des solu­tions via­bles et alter­na­ti­ves à ce sys­tème défi­cient : Les Paniers de la mer récu­pè­rent les inven­dus de pois­sons à la criée, les pré­pa­rent pour les dis­tri­buer aux asso­cia­tions cari­ta­ti­ves d’aide ali­men­taire aux plus dému­nis. A la pré­pa­ra­tion, ce sont 4 sala­riés per­ma­nents et une ving­taine de per­son­nes en réin­ser­tion qui s’acti­vent, fiers du rôle qu’ils jouent par le biais de cette acti­vité. Arti­cle détaillé sur Terra Eco Le réseau des épi­ce­ries soli­dai­res lutte con­tre l’exclu­sion en pro­po­sant à ceux qui n’y ont pas tou­jours accès un maga­sin d’ali­men­ta­tion géné­rale avec des pro­duits valant autour de 20% du prix usuel. Cette par­ti­ci­pa­tion finan­cière sym­bo­li­que de la part des béné­fi­ciai­res est une façon de par­ti­ci­per à la dignité des per­son­nes qui se sen­tent ainsi moins rede­va­bles. Inter­view de Guillaume Bapst, créa­teur du réseau des épi­ce­ries soli­dai­res Le mou­ve­ment alter­na­tif et mili­tant des Free­ga­ners dont le mode d’ali­men­ta­tion prin­ci­pal est basé sur la récolte de pro­duits gra­tuits dans les con­tai­ners à déchets. Il démon­tre ainsi l’absur­dité du gas­pillage ali­men­taire pra­ti­qué dans nos socié­tés. La Tente des Gla­neurs. Cette asso­cia­tion, née à Lille en décem­bre 2010, a pour prin­cipe de col­lec­ter les inven­dus des com­mer­çants des mar­chés afin de les dis­tri­buer à ceux qui en ont besoin à la fin. La dis­tri­bu­tion est assu­rée par un réseau de béné­vo­les.
 


Pré­sen­ta­tion : Pen­dant deux ans, Niko­laus Gey­rhal­ter a placé sa caméra au coeur des plus grands grou­pes euro­péens agri­co­les, nous don­nant accès des zones inac­ces­si­bles. Il a filmé les employés, les lieux et les dif­fé­rents pro­ces­sus de pro­duc­tion pour réa­li­ser un docu­men­taire cinéma qui inter­roge et impli­que inti­me­ment cha­que spec­ta­teur.
Notre pain quo­ti­dien ouvre une fenê­tre sur l’indus­trie ali­men­taire de nos civi­li­sa­tions occi­den­ta­les moder­nes. Réponse à notre sur-con­somm­ma­tion, la pro­duc­ti­vité nous a éloi­gné d’une réa­lité humaine pour entrer dans une déme­sure ultra-inten­sive qui a rejoint les des­crip­tions des romans d’anti­ci­pa­tion.
Cadra­ges minu­tieu­se­ment com­po­sés, ima­ges cris­tal­li­nes, mon­tage fluide cons­trui­sent un film sans com­men­taire, sans pro­pa­gande, dont les ima­ges par­lent et demeu­rent.
Notre Pain Quo­ti­dien ques­tionne, inquiète et fas­cine.
 
 

 
“Philo”



Pré­sen­ta­tion : La déso­béis­sance civile est le refus de se sou­met­tre à une loi, un règle­ment, une orga­ni­sa­tion ou un pou­voir jugé ini­que par ceux qui le con­tes­tent. Le terme fut créé par l’amé­ri­cain Henry David Tho­reau dans son essai Résis­tance au gou­ver­ne­ment civil, publié en 1849, à la suite de son refus de payer une taxe des­ti­née à finan­cer la guerre con­tre le Mexi­que.

En Europe, même si le recours au con­cept de déso­béis­sance civile a tardé à être for­mulé, l’idée de la résis­tance à une loi ini­que ou injuste a existé bien avant le XIXe siè­cle. Aujourd’hui, le con­cept s’est étendu à de nom­breu­ses per­son­nes notam­ment par les actions très média­ti­ques des alter­mon­dia­lis­tes ou cel­les des mou­ve­ments anti-pub, cer­tains ne voyant dans ces actions que la dégra­da­tion de biens, d’autres y voyant un acte salu­taire de déso­béis­sance civile, visant à faire modi­fier la poli­ti­que des auto­ri­tés.



Pré­sen­ta­tion : Moi j’adore les J.O. et je vous le fais savoir !
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Au nom de ceux qui aspi­rent à des Jeux Olym­pi­ques équi­ta­bles, libé­rés du sys­tème tota­li­taire mar­chand.
Réa­li­sa­teur et Texte : Mr Mon­dia­li­sa­tion.


Science



 

Pause musi­cale


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Pause Humour…





Le jour­nal de Per­sonne





 



















Voili voi­lou. Ceci est pro­ba­ble­ment mon der­nier arti­cle sur ce blog à pro­pos de l’éco­no­mie, de la poli­ti­que…, du moins sous la forme de “par­tage” de repor­ta­ges, docu­men­tai­res…
Vous avez déjà un paquet de don­nées à mirer, décou­vrir, digé­rer, appré­cier…, mais si vous vou­lez me sui­vre sur twit­ter : http://www.twit­ter.com/France_Tou­louse et puis vous pou­vez vous ins­crire à la news­let­ter d’un point de vue : http://un.point.de.vue.free.fr

Bon surf, bonne fin d’été, début d’automne etc.
@ pelu­che !

lundi, avril 16 2012

Une histoire de Point de Vue


Oyez, oyez, oyez !
 
Si vous vou­lez rece­voir direc­te­ment dans votre mes­sa­ge­rie, votre boîte à mail, des arti­cles de médias alter­na­tifs (*), des liens vers des vidéos-repor­ta­ges-docs, sur des sujets divers et variés, mais qui ont pour point com­mun l’expres­sion de points de vue non con­sen­suels, pesés et embal­lés - je l’espère - par des esprits qui ont soif de vérité, d’hon­nê­teté, je vous invite à vous ins­crire à la news­let­ter de Un Point de Vue http://un.point.de.vue.free.fr.
 
Vous pou­vez vous ins­crire en envoyant un mes­sage vide, depuis votre boîte à mail, ser­vice de mes­sa­ge­rie à : un_point_de_vue-sub­scri­be@ya­hoo­grou­pes.fr
 
Il ne vous res­tera plus qu’à sui­vre le lapin blanc, à sui­vre le guide (cf mes­sage qui vous sera envoyé).
 
Sinon, cf sur le cadre à rem­plir avec l’adresse mail dési­rée sur http://un.point.de.vue.free.fr
 
Notez que vous pou­vez sou­met­tre vos lec­tu­res, vos réflexions, vos liens…, via le for­mu­laire prévu à cet effet : http://un.point.de.vue.free.fr/sou­mis­sion_un_point_de_vue.htm,
 
ainsi qu’échan­ger autour de l’actua­lité, de la société…, de ce que vous vou­drez, sur le tchat du « groupe » : http://fr.groups.yahoo.com/group/un_point_de_vue/chat
 
et con­sul­ter les archi­ves des mes­sa­ges sur : http://fr.groups.yahoo.com/group/un_point_de_vue/mes­sa­ges
 
@ pelu­che :)
 
(* La com­mu­ni­ca­tion alter­na­tive a pour essen­tiel but et carac­té­ris­ti­que de per­met­tre au citoyen de sor­tir de l’état pas­sif dans lequel le con­fine les médias de masse. Le dis­cours hégé­mo­ni­que est alié­nant car indis­cu­ta­ble, invé­ri­fia­ble et uni­for­misé. La défi­ni­tion fon­da­men­tale de la com­mu­ni­ca­tion alter­na­tive est qu’elle per­met à ses acteurs et à ses con­som­ma­teurs de se nour­rir du dis­cours domi­nant en sachant le décryp­ter et le remet­tre en ques­tion. À terme, le rôle de la com­mu­ni­ca­tion alter­na­tive est édu­ca­tif. Il faut appren­dre la non-pas­si­vité au récep­teur et par ce chan­ge­ment de com­por­te­ment vis-à-vis des médias de mas­ses, faire évo­luer ceux-ci vers plus d’hon­nê­teté, de plu­ra­lisme et d’équi­li­bre. (source/tirée de : http://fr.wiki­pe­dia.org/wiki/M%C3%A9dia_alter­na­tif#U­sage_de_la_tech­ni­que.) )