Il était une fois, dans une lointaine galaxie…
« Attends, grand Pah ! Si l’histoire se déroule sur la planète où l’on va aller, elle ne se trouve pas dans une galaxie lointaine, non ? »
« Je suis d’accord avec Tibon, le début est nul ! »
« Les enfants ! Laissez Pah conter l’histoire ! »
« Merci Luna. Tibon, Veline, j’aurais pu adapter cette histoire à votre génération, mais comprenez qu’il s’agit de se mettre à la place de ceux qui attendaient que les éclaireurs reviennent de plusieurs galaxies ! Bon, je reprends… »
Il était une fois, dans une lointaine galaxie, une expédition humaine composée des vaisseaux spatiaux Skywalker 6, Potter 7, Sda 3, Disque Monde 36 et Kok 1. Depuis Terra Octa, l’expédition avait traversé le centre de l’univers, le voile rouge du centaure, la galaxie gelée de Velanore la bleue, avait réussi à éviter de peu l’attraction des cratères formés par les galaxies jumelées baptisés les Mires…
« Bip ! Firrriöne moins 45 battements ! »
Lou lança un regard attendrit et fit un petit signe de la main vers sa petite famille réunie sur un fauteuil en forme d’étoile, dans une pièce ovale translucide. Bien qu’il n’était pas techniquement utile, le commandant de la navette devait être présent à l’arrivée. Celui-ci était resté debout, près de l’entrée, et n’avait que quelques pas à faire et un élévateur à prendre pour se retrouver dans la salle des navigateurs-serveurs-androïdes où les rôles et les tâches s’effectuaient et se changeaient en fonction d’un planning écrit au battement près, avec un surplus d’effectif dédié à « l’imprévisibilité humaine ». Seul le rôle de Lou n’était pas interchangeable. Pour la stagnation (équivalent de l’atterissage) le protocole exigeait la présence d’un humain à qui le rôle avait été confié et enregistré dans la base de données. Si jamais il avait trouvé la mort avant de remplir son rôle, la navette se serrait mise à l’arrêt le temps que les autorités compétentes enregistrent un nouveau responsable.
Pourquoi un être humain est-il indispensable pour l’arrivée ? Allez demander cela à l’équipage test du nouveau protocole qui devait démontrer que cette étape, entre autre, était inutile, que les ordinateurs pouvaient juger par eux-mêmes si suffisamment bien programmés. Seulement, vous ne pourrez interroger que la copie de leurs consciences avant le moment fatidique. Ils ont tous trouvé la mort en atterrissant dans un lieu malfamé. Même pas à cause de pirates de l’espace qui les auraient pris par surprise. Non. Ils s’étaient retrouvés dans un lieu peuplé par une espèce de moutons noirs qui s’étaient avérés être des carnivores plus dangereux et plus efficaces que des lions affamés couplés à des piranhas. Un commandant humain bien formé aurait interdit l’approche sans s’être assuré que ces créatures ne représenteraient aucun danger. Le cerveau informatique les avait prises pour des moutons de Terra Prima bourrés de mélanine et n’avait pas cherché plus loin. Le programmateur, après s’être excusé, avait proposé d’affûter son programme, mais suite à ce drame ses détracteurs ont eu gain de cause : pourquoi remplacer un homme qui fera toujours parfaitement son travail, avec un risque 0 si bien épaulé par la technologie qu’il a à disposition ?
Lou avait donc quitté les siens en courant pour faire son dernier devoir au cours du voyage entrepris une année humaine auparavant, 7 années après le premier contact avec les firrriöneimos. Lors de sa sélection en tant que commandant pour ce voyage, et pendant sa formation, sa curiosité avait été émoustillée au point qu’il aurait posé les pieds même s’il y avait un nid de Piratons (les créatures qui avaient été prises pour des moutons noirs).
En première « découverte annoncée et attendue », au moment où il mit les pieds dans la salle des navigateurs-serveurs-androïdes, la navette traversa le voile de brume qui entourait la planète et englobait presque la moitié de cette galaxie. Un espace blanc crémeux s’étendit à perte de vue, les étoiles se distinguèrent à peine et même les yeux les plus acérés ne purent jurer qu’il y avait un univers vaste au-delà. Étant donné qu’aucun instrument de mesure humain n’avait pu capter cette partie blanche de l’univers, et étant donné les découvertes faites sur Firrriöne, ce phénomène avait trouvé une explication magique au sein des bouches et des cerveaux aussi bien vivants qu’informatiques.
Le commandant se trouva maintenant face à une vue mirifique de la planète terminus. Il savoura ces quelques instants, le chamboulement créé par des effluves magiques dansant autour de son corps puis traversant les pores de sa peau. Il frissonna et épousseta fièrement sa tunique océane aux épaulettes étoilées. Il se trouvait à des centaines de millions d’années lumière de ce que ses pairs pensaient être la planète de l’origine humaine et se trouvait à la fois insignifiant et ouvert à un pouvoir sans bornes. L’imagination de ses ancêtres n’étaient-ils que des relents d’une réalité qu’ils avaient jadis effleurée grâce à leur sixième sens et dans laquelle ils baignaient à présent ? Surnommer Firrriöne la Terre de Tolkien était un de ces hommages rendus histoire de partager la découverte avec leur mémoire. En y repensant, Lou se félicita d’avoir voté pour.
La vague de plaisir passa et les impératifs rappelèrent à l’ordre le nouveau magicien : il avait attiré dans sa main un verre de jus de pirias qui trônait sur le plateau-main d’un serveur pendant que le message « Ordre à donner » clignotait sur le devant translucide du cockpit.
« Ova ? Affiche-moi notre lieu d’atterissage ! »
La carte de la planète s’afficha puis laissa place à la carte du continent et enfin un zoom fut fait sur une cité jusqu’à ce qu’une infrastructure prenne toute la place. Lou constata que tout était « normal » et le drapeau blanc était hissé au sommet du bâtiment qui devait les accueillir.
« Ova, je certifie que la stagnation peut débuter ! »
Ova, l’ordinateur vigile avancé, lui demanda d’apposer son front contre le scanner de neurones. Lou avait déjà entamé le geste et le laser fit aussitôt son oeuvre. Il avait hâte de se dégourdir les jambes sur cette terre… et de découvrir quel serait son second pouvoir. D’après les témoignages recueillis, chez les adultes le second pouvoir se manifestait quelques battements après avoir respirée la planète. Plus que 2 battements et cela serait possible…
Il était une fois une planète où la magie était aussi présente que l’air dans les poumons d’un vivant, une planète où se côtoyaient des technologies dites primitives et des technologies de l’ère baptisée l’âge d’Isaac Asimov ou plus communément l’âge sf, une planète où se tramait depuis la nuit des temps la destinée du grand tout dans l’ombre du big-bang, dans l’ombre des étoiles de l’univers connu…
Il était une fois une planète où moult guerres épiques en avaient fait exploser des morceaux, une planète où, au prix de la désintégration de quelques « premiers », un melting-pot de créatures féeriques et démoniaques avaient finies par trouver une paix précaire sur la majorité de sa surface (du moins ce qu’en avaient déduit les « étudiants »)… La venue des vaisseaux avait chamboulées les forces en présence et les « gardiens » avaient dû faire face à l’écume de troubles, suffisamment contenus pour être cachés de la connaissance des « surveillants » humains.
La suite, l’histoire à venir des êtres vivants de cette planète fut écrite par chacun, anciens et nouveaux… Y prendrez-vous part ?
« Attends, grand Pah ! Si l’histoire se déroule sur la planète où l’on va aller, elle ne se trouve pas dans une galaxie lointaine, non ? »
« Je suis d’accord avec Tibon, le début est nul ! »
« Les enfants ! Laissez Pah conter l’histoire ! »
« Merci Luna. Tibon, Veline, j’aurais pu adapter cette histoire à votre génération, mais comprenez qu’il s’agit de se mettre à la place de ceux qui attendaient que les éclaireurs reviennent de plusieurs galaxies ! Bon, je reprends… »
Il était une fois, dans une lointaine galaxie, une expédition humaine composée des vaisseaux spatiaux Skywalker 6, Potter 7, Sda 3, Disque Monde 36 et Kok 1. Depuis Terra Octa, l’expédition avait traversé le centre de l’univers, le voile rouge du centaure, la galaxie gelée de Velanore la bleue, avait réussi à éviter de peu l’attraction des cratères formés par les galaxies jumelées baptisés les Mires…
« Bip ! Firrriöne moins 45 battements ! »
Lou lança un regard attendrit et fit un petit signe de la main vers sa petite famille réunie sur un fauteuil en forme d’étoile, dans une pièce ovale translucide. Bien qu’il n’était pas techniquement utile, le commandant de la navette devait être présent à l’arrivée. Celui-ci était resté debout, près de l’entrée, et n’avait que quelques pas à faire et un élévateur à prendre pour se retrouver dans la salle des navigateurs-serveurs-androïdes où les rôles et les tâches s’effectuaient et se changeaient en fonction d’un planning écrit au battement près, avec un surplus d’effectif dédié à « l’imprévisibilité humaine ». Seul le rôle de Lou n’était pas interchangeable. Pour la stagnation (équivalent de l’atterissage) le protocole exigeait la présence d’un humain à qui le rôle avait été confié et enregistré dans la base de données. Si jamais il avait trouvé la mort avant de remplir son rôle, la navette se serrait mise à l’arrêt le temps que les autorités compétentes enregistrent un nouveau responsable.
Pourquoi un être humain est-il indispensable pour l’arrivée ? Allez demander cela à l’équipage test du nouveau protocole qui devait démontrer que cette étape, entre autre, était inutile, que les ordinateurs pouvaient juger par eux-mêmes si suffisamment bien programmés. Seulement, vous ne pourrez interroger que la copie de leurs consciences avant le moment fatidique. Ils ont tous trouvé la mort en atterrissant dans un lieu malfamé. Même pas à cause de pirates de l’espace qui les auraient pris par surprise. Non. Ils s’étaient retrouvés dans un lieu peuplé par une espèce de moutons noirs qui s’étaient avérés être des carnivores plus dangereux et plus efficaces que des lions affamés couplés à des piranhas. Un commandant humain bien formé aurait interdit l’approche sans s’être assuré que ces créatures ne représenteraient aucun danger. Le cerveau informatique les avait prises pour des moutons de Terra Prima bourrés de mélanine et n’avait pas cherché plus loin. Le programmateur, après s’être excusé, avait proposé d’affûter son programme, mais suite à ce drame ses détracteurs ont eu gain de cause : pourquoi remplacer un homme qui fera toujours parfaitement son travail, avec un risque 0 si bien épaulé par la technologie qu’il a à disposition ?
Lou avait donc quitté les siens en courant pour faire son dernier devoir au cours du voyage entrepris une année humaine auparavant, 7 années après le premier contact avec les firrriöneimos. Lors de sa sélection en tant que commandant pour ce voyage, et pendant sa formation, sa curiosité avait été émoustillée au point qu’il aurait posé les pieds même s’il y avait un nid de Piratons (les créatures qui avaient été prises pour des moutons noirs).
En première « découverte annoncée et attendue », au moment où il mit les pieds dans la salle des navigateurs-serveurs-androïdes, la navette traversa le voile de brume qui entourait la planète et englobait presque la moitié de cette galaxie. Un espace blanc crémeux s’étendit à perte de vue, les étoiles se distinguèrent à peine et même les yeux les plus acérés ne purent jurer qu’il y avait un univers vaste au-delà. Étant donné qu’aucun instrument de mesure humain n’avait pu capter cette partie blanche de l’univers, et étant donné les découvertes faites sur Firrriöne, ce phénomène avait trouvé une explication magique au sein des bouches et des cerveaux aussi bien vivants qu’informatiques.
Le commandant se trouva maintenant face à une vue mirifique de la planète terminus. Il savoura ces quelques instants, le chamboulement créé par des effluves magiques dansant autour de son corps puis traversant les pores de sa peau. Il frissonna et épousseta fièrement sa tunique océane aux épaulettes étoilées. Il se trouvait à des centaines de millions d’années lumière de ce que ses pairs pensaient être la planète de l’origine humaine et se trouvait à la fois insignifiant et ouvert à un pouvoir sans bornes. L’imagination de ses ancêtres n’étaient-ils que des relents d’une réalité qu’ils avaient jadis effleurée grâce à leur sixième sens et dans laquelle ils baignaient à présent ? Surnommer Firrriöne la Terre de Tolkien était un de ces hommages rendus histoire de partager la découverte avec leur mémoire. En y repensant, Lou se félicita d’avoir voté pour.
La vague de plaisir passa et les impératifs rappelèrent à l’ordre le nouveau magicien : il avait attiré dans sa main un verre de jus de pirias qui trônait sur le plateau-main d’un serveur pendant que le message « Ordre à donner » clignotait sur le devant translucide du cockpit.
« Ova ? Affiche-moi notre lieu d’atterissage ! »
La carte de la planète s’afficha puis laissa place à la carte du continent et enfin un zoom fut fait sur une cité jusqu’à ce qu’une infrastructure prenne toute la place. Lou constata que tout était « normal » et le drapeau blanc était hissé au sommet du bâtiment qui devait les accueillir.
« Ova, je certifie que la stagnation peut débuter ! »
Ova, l’ordinateur vigile avancé, lui demanda d’apposer son front contre le scanner de neurones. Lou avait déjà entamé le geste et le laser fit aussitôt son oeuvre. Il avait hâte de se dégourdir les jambes sur cette terre… et de découvrir quel serait son second pouvoir. D’après les témoignages recueillis, chez les adultes le second pouvoir se manifestait quelques battements après avoir respirée la planète. Plus que 2 battements et cela serait possible…
Il était une fois une planète où la magie était aussi présente que l’air dans les poumons d’un vivant, une planète où se côtoyaient des technologies dites primitives et des technologies de l’ère baptisée l’âge d’Isaac Asimov ou plus communément l’âge sf, une planète où se tramait depuis la nuit des temps la destinée du grand tout dans l’ombre du big-bang, dans l’ombre des étoiles de l’univers connu…
Il était une fois une planète où moult guerres épiques en avaient fait exploser des morceaux, une planète où, au prix de la désintégration de quelques « premiers », un melting-pot de créatures féeriques et démoniaques avaient finies par trouver une paix précaire sur la majorité de sa surface (du moins ce qu’en avaient déduit les « étudiants »)… La venue des vaisseaux avait chamboulées les forces en présence et les « gardiens » avaient dû faire face à l’écume de troubles, suffisamment contenus pour être cachés de la connaissance des « surveillants » humains.
La suite, l’histoire à venir des êtres vivants de cette planète fut écrite par chacun, anciens et nouveaux… Y prendrez-vous part ?
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