La recette des cannellonis aux lentilles corail en bref
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Ingrédients :
1 boite de 250 g de cannellonis
400 g de lentilles corail
800 g de tomates pelées avec leur jus
260 g d’oignons
600 g de potimarron
400 g de crème végétale
100 g de lait végétal
Huile d’olive
2 c à c de sel
1/2 c à c de poivre, 1 c à c de curry et 1 c à c de paprika fort
environ 10 c à s de chapelure (je mélange en général reste de chapelure d’autres préparation avec des graines de sésame, du gomasio et de la levure maltée)
1 - Cuire potimarron en dés 20 à 25 minutes, égoutter et mixer avec crème, lait végétal, des pincées de sel et de poivre.
2 - Faire cuire les lentilles corail dans 2 fois leur volume d’eau, pendant 15 min après ébullition.
3 - Découper oignons et tomates, faire suer oignons 5 minutes, ajouter ensuite tomates, lentilles, sel, poivre, curry et paprika, cuire 10 min en remuant de temps en temps.
4 - Huiler plat, mettre moitié préparation potimarron, garnir les cannellonis, les mettre dans le plat, recouvrir du reste de la préparation aux lentilles, puis de potimarron et enfin couvrir de la chapelure.
Cuire environ 45 minutes au four à 200 ° (en mode chaleur tournante)
Bon début d’année 2021, bon courage,
@ Peluche,
Pascal
* Si vous la découvrez, vous pourrez zyeuter un certain nombre de billets sur la rubrique ouverte à tous - De l’info-scénario pour traiter une question d’actualité… Recueil de journaux pour Tous : https://www.lejournaldepersonne.com/category/recueil/
* A propos du journal de Personne, n’hésitez pas à soutenir cette artiste de talents qui info-scénarise l’actualité avec philosophie-poésie depuis de nombreuses années : Campagne de soutien du journal de Personne : https://www.lejournaldepersonne.com/soutien-journal-de-personne/
* Quand la Science appelle à l’aide pour l’humanité ? Aurélien Barrau, Astrophysicien, sur la science, l’écologie, l’environnement, les politiques : https://www.youtube.com/watch?v=XO4q9oVrWWw
* Audition programmatique 11 - Constituante - Madame Mabrouka M’Barek, députée constituante tunisienne, aux auditions programmatiques de JLM2017 : https://www.youtube.com/watch?v=I3yUcq2_umA
* Bernard Friot, pour une solution écologie - économie : pour une sécurité sociale de l’alimentation (du transport, du logement etc.) : https://www.youtube.com/watch?v=dLHSYdFUc3s
Sur cette liste, les recettes sont listées en-dessous des photos, avec lien qui amène pour certaines sur page où il y a plusieurs, parmi un menu.
Extraits : « Quand je suis arrivée en France de mon Chili natal, au début des années 1980, j’entendais souvent cette phrase : « L’Amérique est en avance. » J’avais beau n’avoir que dix piges, et scotcher sur Starsky et Hutch le dimanche comme tous les gosses, le terreau culturel et politique où j’avais poussé m’avait déjà appris à me méfier des phrases inachevées. Je pensais : « Pourquoi ils appellent “Amérique” les USA ? » Et puis « En avance ?… OK, mais pour aller où ? » Aujourd’hui, nous connaissons la destination du « rêve américain », puisque nous y sommes. Un monde où 85 hommes détiennent autant de richesses que la moitié de la population mondiale, mais où la lutte des classes fait office de relique ; un monde où, dans un des cinq pays les plus riches et « développés », la France, pour ne pas la nommer, une femme meurt tous les trois jours sous les coups d’un homme de son entourage ; un monde où la blancheur de la peau demeure la meilleure protection contre les crimes policiers1 ; un monde où la planète est si polluée que les cordons ombilicaux sont saturés de pesticides, où des écosystèmes sont ravagés et des catastrophes qualifiées de « naturelles », un monde où l’on assiste à la catastrophe humanitaire de millions de migrants cherchant refuge auprès d’une Europe opulente et amnésique, à la privatisation des biens publics et la publication de la privacité, à l’atomisation des sociabilités, à l’anomie et à la solitude des métropoles, à la menace terroriste amplifiée par les États qui y trouvent une formidable aubaine pour faire passer leurs réformes impopulaires et criminaliser toute forme de radicalité… Bref, une ploutocratie préfasciste, dont Trump est la parfaite illustration. »
« Pour nous, activistes décoloniales, il est clair que nous sommes en plein virage — d’où les nombreuses sorties de route. Et nous savons aussi que nous ne verrons pas l’aboutissement de notre vivant de ce tournant ; nous avons aussi tout à fait conscience que l’on n’abat pas un système vieux de 524 ans en quelques décennies : il est question de changement de paradigmes et d’échelles, de valeur, et de grandeur. Mais pour nous, une chose est certaine, c’est que s’il reste une chance à ce monde globalisé de se métamorphoser (comme le souhaite Edgar Morin) ou (comme ambitionne de faire la revue Ballast) de rassembler ce qu’il y a de plus fécond dans les trois principaux mouvements d’émancipation nés en Europe dans le giron de la révolution industrielle — le communisme, le socialisme et l’anarchisme —, il va falloir composer avec ce qui pour nous est et sera la grande aspiration révolutionnaire du XXIe siècle, c’est-à-dire la décolonialité. Peut-être même que nous finirons par adopter un suffixe en -isme, et ce dans l’objectif clair et précis de rénover les utopies et de détruire le système capitaliste-racial-patriarcal. Cette chimère à trois têtes qui sait parfaitement s’adapter à tous les contextes humains, polymorphe et coriace, changeant d’apparence en fonction de l’environnement et des situations. Attaquées séparément, une des trois têtes prend les commandes, visibilisant un type de domination, les deux autres mises en sourdine continuent à nourrir celle qui fait face tout en assurant les arrières : combattues isolément, les trois têtes constituent une entité invincible. Nous, nous vous proposons de « faire d’une pierre trois coups » en visant le cœur de ce monstre qui terrorise nos vies depuis si longtemps, pour enfin changer d’ère. Rien de moins. »
Présentation : Nicolas va rencontrer la famille de sa fiancée Victoire. Pour leur plaire, il va devoir jouer à un jeu de société qui dure depuis des générations.
Extrait : « Que reste-t-il contre les avancées de ce racisme, de la violence, de la confessionnalisation des luttes, contre cette pseudo-libre concurrence source de paupérisation absolue, contre la bêtise politicienne électoraliste ?
Affirmer, à notre tour, l’unité du monde mais sans exiger que pour y vivre, il faille être « comme tous les autres ! ». Le monde unique est au contraire le lieu où existe « l’infinité des différences », source d’un irremplaçable échange d’expériences utiles pour chacun ! »
Introduction : « Depuis 15 ans, Dominique Lestel critique le discours philosophique traditionnel sur les animaux et pourfend l’idée qu’il y aurait « un propre de l’homme », idée qu’il qualifie de « toxique ». Il a ainsi étudié le vécu subjectif des animaux, la singularité psychologique de chaque individu. Pour Lestel, les animaux ont une vie mentale riche et les humains sont des animaux parmi les autres.
Bien souvent, adhérer à ces thèses n’empêche pas les éthologues ou les philosophes de manger de la viande. Mais ils le font généralement avec une mauvaise conscience plus ou moins prononcée. Lestel, au contraire, est fier de manger de la viande. Il va jusqu’à consacrer un pamphlet, paru en avril 2011, à « l’apologie du carnivore » et à la critique sévère des végétariens éthiques, ceux qui pensent que la consommation de viande est illégitime. Voilà qui semble bien difficile sans avoir recours à des arguments spécistes ou à des théories éthologiques surannées. Comment Lestel va-t-il s’y prendre ? »
Conclusion : « Lestel, dans ce livre, est à côté de la plaque. Son premier service sur les végétariens ne parle pas des végétariens, mais d’une caricature qui n’a pas grand chose à voir avec les végétariens réels. Ses arguments sont de grossiers sophismes fondés sur des confusions volontaires et des mensonges. Son second service consiste à appliquer l’éthique de chasseurs de subsistance à des humains qui mangent des animaux d’élevage sans aucune nécessité, par caprice. Son discours éthique est proprement délirant.
Je retiens toutefois quelque chose de positif de ce texte : quand on en est réduit à écrire tant de sophismes, de bêtises, de propos incohérents, c’est qu’on n’a pas d’argument. »
Extrait : « Le chemin de la norme est celui de la moindre résistance. Nous le suivons quand nous sommes en pilotage automatique, sans nous rendre compte que nous agissons d’une manière que nous n’avons pas consciemment choisie.
Il est beaucoup plus facile de se conformer à la norme que de la contrer. Les aliments carnés sont facilement disponibles alors qu’on ne trouve pas partout des menus sans produits animaux. Les végétariens se trouvent souvent obligés de justifier leurs choix, ou de s’excuser du dérangement causé parce qu’ils ne mangent pas comme les autres. Ils sont fréquemment caricaturés ou tournés en ridicule. »
Extrait : « Nous faisons la déclaration suivante : « L’absence de néocortex ne semble pas empêcher un organisme d’éprouver des états affectifs. Des données convergentes indiquent que les animaux non-humains possèdent les substrats neuroanatomiques, neurochimiques et neurophysiologiques des états conscients, ainsi que la capacité de se livrer à des comportements intentionnels. Par conséquent, la force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques. » »
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Introduction : « Bien sûr, nous condamnons tous l’exploitation économique, le racisme, la domination masculine et l’homophobie. Bien sûr. Mais cette évidence de la lutte s’effondre dès lors qu’il est question des animaux : la dignité, bien sûr, mais seulement pour le petit cercle des humains. Les victimes de l’exploitation animale sont autrement plus nombreuses, pourtant, que celles causées par les abominations sus-mentionnées — on dira, offusqué, que ce n’est « pas pareil ». Ça ne l’est pas, en effet : les hommes oppriment au grand jour leurs semblables mais suppriment les bêtes à l’ombre — les sociétés industrialisées, supposément transparentes et hostiles à la violence, planquent leurs abattoirs. Ce mois-ci, plusieurs manifestations (à Paris, Kyoto, Sydney, Los Angeles ou Buenos Aires) ont exigé leur fermeture. Le romancier Vincent Message monte au front avec Défaite des maîtres et possesseurs : ses pages mettent en scène un futur proche, si proche qu’on peine à le situer, dans lequel l’Homo sapiens n’est plus l’espèce dominante. Une autre, « supérieure », traite les humains de la même façon que nous traitons les animaux au quotidien. Un roman, proche du conte philosophique, qui appelle à penser l’émancipation dans toute sa cohérence. »
Extrait : « L’équipe de l’Oxford Martin School a donné les résultats de son étude dans une revue scientifique américaine sérieuse (la PNAS). Elle dit aussi que réduire grandement la consommation de viande pourrait permettre d’économiser presque 1,9 mille milliards d’euros si l’on prend en compte tous les dégâts liés au changement du climat.”
“L’étude montre que si tous les habitants du monde adoptaient un régime plus équilibré, avec moins de viande et plus de fruits et légumes, 5,1 millions de décès seraient évités. Ce chiffre monte à 7,3 millions si nous adoptions tous un régime végétarien, et à 8,1 millions si nous devenions tous végétaliens.
Un régime plus équilibré permettrait aussi de réduire de deux tiers les émission de gaz à effet de serre et de diminuer les émissions liées à la production alimentaire de 30 % ; cela monterait à 63 % avec un régime végétarien et à 70 % avec un régime végétalien. »
* « Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine, ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu’une évolution vers un régime végétarien. »
– Albert Einstein
Lorsqu’il est incarcéré en Afrique du Sud, en l909, Gandhi (1869-1948) lit du Tolstoi. Il considère ce dernier comme « l’homme le plus véridique de son temps », déclarant même que « la Russie lui avait donné en Tolstoi, un gourou». Peu après sa sortie de prison Gandhi fonda « Tolstoy Farm » (La Ferme de Tolstoi) près de Johannesburg, une commuauté rurale dédiée à l’ahimsa. Au nom de la non-violence, la nourriture y est végétarienne et la chasse interdite. Tout comme Tolstoi, Gandhi pensait que toutes les violences sont liées et que le « meurtre d’une vache et le meurtre d’un homme sont les deux côtés de la même médaille. »
Une des dernières lettres de Tolstoi est datée du 7 septembre 1910 et s’adresse à Gandhi. Cette longue missive est presque comme un testament sur son refus absolu de la violence basée sur le droit du plus fort. Que faire, se demande Tolstoi, contre la « criminalité qui augmente, le chômage, le luxe grandissant, insensé, des riches et la misère des pauvres, le nombre croissant des suicides ? » Il n’y a qu’une solution, écrit-il à Gandhi, celle de la « reconnaissance de la loi d’amour et du refus de toute violence….car l’amour est la loi supérieure, unique de la vie humaine ».
Pour ce Tolstoi si proche de la mort, pour l’anarchiste, le rebelle qui pendant toute sa vie a refusé l’autorité, l’exploitation et l’asservissement des plus vulnérables, ne compte plus que l’ultime pouvoir que les humains possèdent tous, en leur âme et conscience : celui de se libérer et de libérer tous les êtres vivants. »
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
* Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes, alors si vous en avez l’élan, pour soutenir Personne et le film “Le procès d’un procès” vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Présentation : « Il était une fois une femme rêvant de liberté, qui décida de tout quitter pour vivre simplement sous une tente fabriquée de ses mains.
Sylvie Barbe est la première femme en France à avoir vécu dans une yourtes. Défricheuse d’un mode de vie sobre et autonome elle nous parle dans ce film de son bonheur d’avoir réussi à incarner son rêve d’intégrité et de cohérence. Elle témoigne de son expérience et nous dévoile comment la yourte peut sauver du désespoir et restaurer la dignité.
On découvre comment on peut vivre dans une grande simplicité, en ne consommant que des énergies autonomes et renouvelables, dans un grand respect de la nature, sans coopération avec le consumérisme et en intégrant au quotidien la poésie dans sa vie. Elle nous parle de sa solitude, de son exigence, de sa rencontre avec elle même, de son droit à la colère. C’est ainsi qu’un chemin vers l’éveil s’est tracé. »
* Human : VOL.1 sur les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté : https://youtu.be/FLqft-ICVQo
Présentation de la trilogie : « Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur. »
Présentation : « Matthieu Ricard aborde d’une façon remarquable les notions d’altruisme, d’amour et de compassion. Ses nombreux travaux avec le monde scientifique (Mindfulness) lui permettent de nous faire part d’une multitude d’anecdotes d’une grande puissance ! »
Introduction : « Il ne faut pas désespérer des êtres humains quand les neurosciences démontrent que l’empathie – qui ne se réduit pas à la capacité à se mettre à la place d’autrui et l’altruisme - cette propension désintéressée à se consacrer aux autres – ont des bases biologiques universelles. Dans les laboratoires américains et allemands où les réalisateurs ont enquêté, les chercheurs mettent expérimentalement en évidence que des enfants très jeunes, des grands singes mais aussi des souris ont spontanément des comportements d’entraide non associés à une récompense. On voit notamment des bébés à partir de l’âge de trois mois à qui on présente une petit spectacle de marionnettes mettant en scène un ours en peluche aidant un congénère en difficulté et un autre disons plus méchant, choisir de garder l’ours coopérant. Cette compréhension morale élémentaire, s’il s’agit de cela, mérite de réviser ce qu’on croit savoir sur le psychisme des tout-petits et même d’enfants de 18 mois : ceux-ci arrêtent de jouer pour aider un adulte à ramasser le crayon qu’il a laissé tomber sans en avoir la moindre gratification. Qui plus est, en poursuivant l’expérience avec deux groupes distincts, ceux qui ont reçu une gratification pour cet acte altruiste finissent par aider moins que les autres ! Les psychanalystes sont toujours contents quand les neurochercheurs apportent la preuve scientifique de ce qu’ils ont constaté à savoir qu’un enfant, aussi jeune soit-il est capable, avec les moyens dont il dispose, de prendre en charge celui dont il perçoit la détresse sans rien attendre en retour. Une autre expérience fait réfléchir sur ce qui serait un trait fondamental de la nature humaine : elle montre que très précocement, les enfants divisent le monde entre ceux qui sont « comme eux » et qu’ils préfèrent et ceux qui sont différents d’eux et qu’ils excluent. »
Extrait du début : « Le système nerveux. Cette chose commune à tous les animaux, leur permettant - avant tout - de survivre. Et qui, si on suit la théorie scientifique de L’éloge de la fuite, nous guide inconsciemment dans chacune de nos actions. Rend possible toutes les stratégies de domination, matrice essentielle de compréhension de notre organisation économique et sociale, du système politique et de la société de consommation.
Le système nerveux, base d’une domination omniprésente
Chirurgien, biologiste, spécialiste du système nerveux, inventeur de drogues psychotropes, philosophe « vulgarisateur » des neurosciences… Multidisciplinaire, Henri Laborit a su montrer une rare capacité d’extrapolation de sa formation scientifique afin de faire émerger une matrice de compréhension des comportements animaux et humains plus performante. Il fut le premier à exprimer l’idée que le système nerveux peut être responsable de tous nos actes, mais aussi, partant, du système de domination sociale. Et à construire toute une philosophie autour, faisant ainsi des liens uniques entre biologie animale et organisation sociale. »
* Culture en Déclin - Episode 3 - TCV : Trouble de la Consommation-Vanité (vostfr, sous-titres peuvent être à activer) :
Introduction : « L’anthropologue Claude Lévi-Strauss estimait que « l’homme a resserré trop près de lui-même les frontières de son humanité ». À ne plus appréhender le monde qui nous entoure autrement que par ce que nous pouvons y prendre, nous n’avons de cesse de surexploiter le milieu naturel et de menacer sa capacité de régénération. Aurélien Barrau, astrophysicien, chercheur et auteur de l’essai Des univers multiples, est de ceux qui regardent avec la même passion le très lointain — des trous noirs à la gravité quantique — comme ce que, juste à nos côtés, nous refusons trop souvent de voir : le sort infligé aux animaux afin qu’ils puissent régaler nos assiettes. C’est sur ce dernier sujet, très précisément, que nous avons tenu à l’interroger. »
Personne s’autoproduisant, elle ne peut compter que sur notre soutien, le soutien des internautes. Alors si vous en avez l’élan, pour la soutenir, vous pouvez devenir coproducteur donateur (comprend lien d’accès à la page où vous pourrez voir le film) du film “Le procès d’un procès” : http://www.lejournaldepersonne.com/campagne-de-soutien-film-proces-dun-proces/
Vous y trouverez les textes des billets de Personne des mois de mai et juin, ainsi que des anciens republiés sur sa page Facebook ; au sujet du Ramadan, de la musique, de l’amour, de Mohammed Ali, de la politique et caetera.
Pour ceux qui découvrent Personne et son journal, et pour ceux qui n’auraient pas encore fait le tour des archives, vous trouverez plus de 1000 billets-vidéos sur la chaîne youtube : http://www.youtube.com/user/lejournaldepersonne
* En vrac, sur divers sujets (écologie, Loi Travail, mouvement Nuit Debout, Brexit, culture, points de vue sur l’économie, critique des médias et cætera), voici des vidéos, documentaires, conférences, articles à voir / lire, compilation de liens à consulter :
Extrait : « Aujourd’hui, la critique du capitalisme est omniprésente dans les esprits sans que jamais on ne le nomme (« c’est comme ça », « c’est la vie », « c’est le système qui le veut »…), mais culpabilisation des populations par la dette, pression sociétale par la menace du chômage et aliénation à son travail n’ont jamais été aussi fortes. En 2014, un Parti Socialiste en principe héritier du Front Populaire en vient sans vergogne à pouvoir remettre en cause le CDI en France, sous l’appel du pied d’un MEDEF ne représentant que les plus grosses entreprises. Il n’y a plus aucune honte. C’est un mouvement total, au sens de totalitaire, de soumission au Marché qui s’est mis en place ; mouvement total car ayant pris place dans la totalité des institutions et dans la totalité des corps jusqu’à l’aliénation du travailleur au système néo-libéral. Non plus seulement parce qu’il lui permet de consommer ce dont il désire au sein d’une société mimétique, mais parce qu’il le pousse à aimer le Capital, pour l’esprit qu’il serait censé véhiculer. Tout cela s’est fait lentement, au fil des régimes. Nul ne l’a vraiment vu venir, mais tous l’ont senti. »
Extrait : « L’anthropologue Stanley Diamond souligna le lien unissant tous ces attributs en écrivant: « La civilisation découle des conquêtes à l’étranger et de la répression domestique. »
Le dénominateur commun, c’est le contrôle. La civilisation c’est la culture du contrôle. Une civilisation, c’est un petit groupe de gens contrôlant un large groupe via les institutions propres à cette civilisation. Si ces gens se trouvent au-delà des frontières de cette civilisation, alors ce contrôle prendra la forme d’armées et de missionnaires (des spécialistes religieux ou techniques). Si les gens à contrôler sont à l’intérieur des limites de la ville, de la civilisation, alors le contrôle pourra prendre la forme de militarisation domestique (la police, etc.). »
“Qu’est-ce qui nous rend humains ? Est-ce le fait d’aimer, est-ce le fait de lutter ? Le fait de rire ? De pleurer ? Notre curiosité ? Notre quête de découvertes ?
Poussé par ces questions, le réalisateur et photographe Yann Arthus-Bertrand a passé trois années à collecter les histoires de 2 000 femmes et hommes dans 60 pays. Avec son équipe passionnée de traducteurs, journalistes et cameramen, Yann a capturé en profondeur les émotions et les sujets qui nous unissent tous : les luttes contre la pauvreté, la guerre, l’homophobie et le futur de notre planète, mêlées à des moments d’amour et de bonheur.”
Le VOL.1 aborde les thèmes de l’amour, des femmes, du travail et de la pauvreté :
Le VOL.3 aborde les thèmes du bonheur, de l’éducation, du handicap, de l’immigration, de la corruption et du sens de la vie : https://www.youtube.com/watch?v=IPW_jYHZ45Y
Présentation : “Professeur de droit et d’éthique à Harvard, fin constitutionnaliste, Lawrence Lessig a été le conseiller de Barack Obama en 2008. Il aurait pu être juge à la Cour suprême. Il a décidé de se rebeller contre le système. Depuis plus de sept ans, cette icône de la culture libre sur Internet, dénonce sans relâche l’emprise des intérêts privés sur la démocratie américaine. Candidat à la présidentielle depuis août 2015, membre du sérail, intellectuel respecté voire adulé du Web, il est l’ovni de cette campagne plus que jamais gouvernée par l’argent. Il dérange, agace. Jusqu’à quand ? »
Présentation : « Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s’il existait une autre voie thérapeutique ? Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. »
Présentation : « Ingrédient de plaisir, le sucre est présent dans une foule d’aliments consommés quotidiennement. Mais aujourd’hui, il est également associé à un problème de santé publique. Alors qu’une augmentation inquiétante du diabète et de l’obésité est observée, de nombreux spécialistes pointent du doigt les excès de sucre. Mais pourquoi sa consommation continue-t-elle de croître, malgré les messages de santé ? Comment l’industrie agro-alimentaire parvient-elle à rendre les consommateurs dépendants à substance qu’il faudrait pourtant consommer avec modération ? Et que penser des édulcorants, naturels ou chimiques, utilisés dans les produits «minceur» ? «Cash investigation» mène l’enquête sur les enjeux économiques de cette question de santé publique. »
Qui n’a pas eu de préjugés sur un certain “type d’alimentation” ? Du fait de l’image véhiculée à travers certains médias qui s’emparent du premier fait divers venu, sans aucun discernement, sans aucune recherche approfondie, du fait des études sponsorisées par des lobbies, et/ou du fait du poids culturel… Même si on a un esprit critique affûté, on peut avoir tendance à accepter pour acquis certaines habitudes, dont les alimentaires, étant donné qu’on ne né pas avec une encyclopédie dans la tête, et que même le contenu de “l’encyclopédie” se modifie au fil du temps, au gré des découvertes, des remises en question…
Au point que, même si on sait que les connaissances évoluent, ces habitudes peuvent se transformer en « Si c’est comme ça, c’est que c’est le mieux, c’est qu’il ne peut en être autrement ! ». Je caricature, je force le trait, j’exagère, mais dès qu’on aborde le sujet d’une habitude fortement ancrée, comme ce que l’on mange, nous pouvons avoir une forte tendance à lever notre bouclier, et à y aller avec des phrases toutes faites, comme si c’était notre personne que l’on remettait en cause et qu’il fallait trouver le premier argument, la première justification venue qui permettrait de se dédouaner de ne pas “en être” (**).
Cependant, certains ont pu faire des “recherches” sur le sujet, et leurs idées reçues peuvent provenir de celles véhiculées par une certaine littérature scientifique, en apparence sérieuse, qui ne donne la parole qu’à un “camp”, et ne creuse pas le sujet comme il le faudrait, pas vraiment avec l’objectivité nécessaire. Heureusement, “aujourd’hui”, il y a de la documentation “gratuite” et facile d’accès, qui permet de faire valoir son point de vue, au moins à posteriori, d’approfondir le sujet, la “discussion”, de bien s’informer, en multipliant les sources et faisant jouer son esprit critique.
** Ceci étant dit, si vous vous êtes reconnu dans la description de l’omnivore prêt à sortir tout un tas d’excuses, qui défend bec et ongles son régime alimentaire sans avoir pris le temps de bien s’informer, de bien y réfléchir, ne le prenez pas mal, pas pour vous en particulier. J’aborde le sujet sous cet angle, car, pour la petite histoire, j’avais moi-même une idée arrêtée sur le végétarisme : je pensais que c’était assez compliqué et j’ai mis beaucoup de temps à me lancer, bien que convaincu par l’intérêt éthique (depuis près de deux décennies). Mais en fait, une fois que j’ai pris mon courage à deux mains pour faire tomber le mur de mes habitudes, une fois que j’ai pris le temps de m’informer plus en profondeur, ça m’est apparu beaucoup plus simple.
* Bien entendu, il faut faire attention à son alimentation, manger équilibré, varier, mais c’est aussi valable pour les omnivores. Pour vous aider, il y a une riche documentation végétarienne qui concerne les informations pratiques, la nutrition… Vous trouverez des fiches complètes sur : http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php ou : http://www.vegetarisme.info/spip.php?rubrique29
A savoir, quelques bases :
- 1/3 de légumineuses, 2/3 de céréales ;
- Prendre une source de vitamine C au cours du repas (jus de citron, légumes… cf http://www.vegetarisme.info/spip.php?article71 ) permet de mieux assimiler le fer non héminique et autre ;
- Quand on fait une coupure nette dans le changement de régime, et même après, il faut veiller à l’apport en zinc (mais pas trop compliqué) : http://www.vegetarisme.info/spip.php?article86 ;
- les graines germées, levure de bière, algues gastronomes sont vos amies ;
- les huiles vierges bio extraites à froid, sont vos amies (dont celle de Colza)…
Ce n’est que quand on veut passer le pas de végétarien à végétalien (sans produits laitiers ***, sans oeuf…), que peut apparaître le seul vrai “problème” : la vitamine B12. Mais c’est un faux problème, dans la mesure où il y a une solution facile d’accès, que ce n’est pas un frein pour passer le pas, pour qui est convaincu de “l’intérêt” :
Pour ceux qui en déduiraient que cela signifie que nous ne sommes pas faits pour avoir un régime alimentaire dit végétalien, végétarien pur / strict, ce serait un raccourci ne prenant pas en compte que nombreux mangeurs de viande-poisson-oeuf-produits-laitiers-animaux ont des carences, que la supplémentation a été mise au point pour eux, que ce problème de vitamine B12 pour les végétaliens vient plus de notre époque “clean” (ou plutôt polluée pour une apparente propreté et une apparente productivité). Explication détaillée à lire : http://www.vegetarismus.ch/heft/f2005-2/B12.htm
* Pour ceux qui se posent des questions sur le végétalisme, qui hésitent à faire un autre pas, à aller plus loin dans leur démarche végétarienne, à lire : Vivre végétalien (petit “guide”, qui compile motivations, conseils, quelques recettes…) : http://interdits.net/interdits/pdf/vegan.pdf
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